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Plast Surg (Oakv) ; 23(4): 239-43, 2015.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-26665138

RESUMO

OBJECTIVE: To assess the utility of C-reactive protein (CRP) and procalcitonin (PCT) as biomarkers of infection in patients with severe burn injury. METHODS: The present study included severe burn injury patients consecutively admitted to the Virgen del Rocío University Hospital (Andalucia, Spain) intensive care unit during a 12-month period. The variables of interest were: age, sex, mechanism of injury, percentage of burned body surface area, the Abbreviated Burn Severity Index (ABSI) and the absence/presence of sepsis. The authors analyzed serum levels of CRP and PCT at admission and every 48 h thereafter until intensive care unit discharge or death. Each determination was considered to be a sample or unit of analysis. RESULTS: A total of 157 determinations were analyzed from 17 severe burn injury patients. Fifty-four samples were considered to be septic, 25 of which corresponded to the first day of a new onset of sepsis. The mean duration of these symptoms was four days (interquartile range two to five days). Significant differences were found in the distributions of CRP and PCT values between sepsis and no-sepsis samples. Analysis of the changes in these biomarkers over time showed that PCT increase (ΔPCT) differentiated these diagnoses, whereas CRP increase (ΔCRP) did not. ROC curve analysis revealed that ΔPCT could predict positive sepsis samples (area under the curve 0.75 [95% CI 0.58 to 0.90]; P=0.003). CONCLUSION: These preliminary results showed that PCT had a better discriminatory capacity than CRP for identifying infectious processes in patients with severe burn injury. A larger sample size would be needed to confirm these results.


OBJECTIF: Évaluer l'utilité de la protéine C réactive (PCR) et de la procalcitonine (PCT) comme biomarqueurs de l'infection chez des grands brûlés. MÉTHODOLOGIE: La présente étude portait sur des grands brûlés admis consécutivement à l'unité de soins intensifs de l'hôpital universitaire Virgen del Rocío d'Andalousie, en Espagne, sur une période de 12 mois. Les variables étudiées étaient l'âge, le sexe, le mécanisme de brûlure, le pourcentage de surface corporelle brûlée, l'indice abrégé de gravité des brûlures (ABSI) et l'absence ou la présence de sepsis. Les auteurs ont analysé les taux sériques de PCR et de PCT des patients à l'admission, puis toutes les 48 heures jusqu'à leur congé des soins intensifs ou à leur décès. Chaque déterminant était considérée comme un échantillon ou une unité d'analyse. RÉSULTATS: Au total, les auteurs ont analysé 157 déterminants chez 17 grands brûlés. Cinquante-quatre échantillons étaient considérés comme septiques, dont 25 correspondaient au premier jour d'apparition du sepsis. Les symptômes duraient en moyenne quatre jours (plage interquartile de deux à cinq jours). Les auteurs ont constaté des différences importantes dans la répartition des valeurs de PCR et de PCT entre les échantillons de sepsis et sans sepsis. L'analyse des changements de ces biomarqueurs au fil du temps a révélé que l'augmentation de la PCT (ΔPCT) distinguait ces diagnostics, contrairement à l'augmentation de la PCR (ΔPCR). L'analyse de la courbe ROC a révélé que la ΔPCT pouvait prédire des échantillons de sepsis positifs (aire sous la courbe de 0,75 [95% IC 0,58 à 0,90]; P=0,003). CONCLUSION: Les résultats préliminaires démontrent que la PCT avait une meilleure capacité discriminatoire que la PCR pour dépister les processus infectieux chez des grands brûlés. Il faudrait un plus gros échantillon pour confirmer ces résultats.

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