RESUMO
BACKGROUND: Fragility fractures are a major health concern for older adults and can result in disability, admission to hospital and long-term care, and reduced quality of life. This Canadian Task Force on Preventive Health Care (task force) guideline provides evidence-based recommendations on screening to prevent fragility fractures in community-dwelling individuals aged 40 years and older who are not currently on preventive pharmacotherapy. METHODS: We commissioned systematic reviews on benefits and harms of screening, predictive accuracy of risk assessment tools, patient acceptability and benefits of treatment. We analyzed treatment harms via a rapid overview of reviews. We further examined patient values and preferences via focus groups and engaged stakeholders at key points throughout the project. We used the Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation (GRADE) approach to determine the certainty of evidence for each outcome and strength of recommendations, and adhered to Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation (AGREE), Guidelines International Network and Guidance for Reporting Involvement of Patients and the Public (GRIPP-2) reporting guidance. RECOMMENDATIONS: We recommend "risk assessment-first" screening for prevention of fragility fractures in females aged 65 years and older, with initial application of the Canadian clinical Fracture Risk Assessment Tool (FRAX) without bone mineral density (BMD). The FRAX result should be used to facilitate shared decision-making about the possible benefits and harms of preventive pharmacotherapy. After this discussion, if preventive pharmacotherapy is being considered, clinicians should request BMD measurement using dual-energy x-ray absorptiometry (DXA) of the femoral neck, and re-estimate fracture risk by adding the BMD T-score into FRAX (conditional recommendation, low-certainty evidence). We recommend against screening females aged 40-64 years and males aged 40 years and older (strong recommendation, very low-certainty evidence). These recommendations apply to community-dwelling individuals who are not currently on pharmacotherapy to prevent fragility fractures. INTERPRETATION: Risk assessment-first screening for females aged 65 years and older facilitates shared decision-making and allows patients to consider preventive pharmacotherapy within their individual risk context (before BMD). Recommendations against screening males and younger females emphasize the importance of good clinical practice, where clinicians are alert to changes in health that may indicate the patient has experienced or is at higher risk of fragility fracture.
Assuntos
Fraturas por Osteoporose , Adulto , Idoso , Feminino , Humanos , Masculino , Pessoa de Meia-Idade , Absorciometria de Fóton , Densidade Óssea , Canadá , Fraturas por Osteoporose/prevenção & controle , Prevenção Primária , Qualidade de Vida , Medição de RiscoRESUMO
CONTEXTE: Les fractures de fragilisation sont un important problème de santé chez les adultes âgés et peuvent entraîner des incapacités, des hospitalisations et le placement en établissement de soins de longue durée, en plus de nuire à la qualité de vie. La présente ligne directrice du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (le Groupe d'étude) formule des recommandations fondées sur des données probantes au sujet du dépistage pour la prévention des fractures de fragilisation chez les personnes âgées de 40 ans et plus vivant dans la collectivité qui ne sont pas sous traitement pharmacologique préventif. MÉTHODES: Nous avons commandé des revues systématiques sur les bénéfices et les préjudices du dépistage, l'exactitude prédictive des outils d'évaluation du risque, les bénéfices du traitement, ainsi que l'acceptabilité de celui-ci par les patients. Nous avons analysé les préjudices des traitements au moyen d'un examen rapide de revues systématiques. Nous avons en outre analysé les valeurs et les préférences des patients par l'entremise de groupes de discussion et auprès d'intervenants mobilisés à certains moments clés, tout au long du projet. Nous avons utilisé l'approche méthodologique GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation) afin de déterminer la certitude des données probantes pour chacune des issues cliniques ainsi que la force des recommandations, et nous avons appliqué les lignes directrices de l'instrument AGREE (Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation), du Guidelines International Network (GIN) et du guide de rédaction Guidance for Reporting Involvement of Patients and the Public (GRIPP 2). RECOMMANDATIONS: Nous recommandons un dépistage débutant par une estimation du risque pour la prévention des fractures de fragilisation chez les femmes de 65 ans et plus. Le dépistage se fait d'abord au moyen de l'outil canadien FRAX, qui mesure le risque de fracture, sans densité minérale osseuse (DMO). Le score FRAX devrait guider la prise de décision partagée entourant les bénéfices et les préjudices potentiels de la pharmacothérapie préventive. Après cette discussion, si une pharmacothérapie préventive est envisagée, les médecins devraient demander une mesure de la DMO par absorptiométrie à rayons X biphotonique (DEXA) du col du fémur, puis réévaluer le risque de fracture en intégrant le score T de la DMO au score FRAX (recommandation conditionnelle, données de faible certitude). Nous ne recommandons pas le dépistage chez les femmes de 4064 ans et les hommes de 40 ans et plus (recommandation forte, données de très faible certitude). Ces recommandations s'appliquent aux personnes vivant dans la collectivité qui ne sont pas sous pharmacothérapie pour la prévention des fractures de fragilisation. INTERPRÉTATION: Le dépistage débutant par une estimation du risque chez les femmes de 65 ans et plus facilite la prise de décision partagée et permet aux patientes d'envisager la pharmacothérapie préventive en fonction de leur propre risque (avant DMO). Le fait de ne pas recommander le dépistage chez les hommes et les femmes plus jeunes rappelle l'importance des bonnes pratiques cliniques, en vertu desquelles les médecins doivent demeurer à l'affût de tout changement de l'état de santé des personnes qui pourrait indiquer qu'elles ont subi une fracture de fragilisation ou pourraient y être plus sujettes.