Increased Prevalence of the Electrocardiographic Early Repolarization Pattern in Young Patients With Vagally Mediated Syncope: A Case-Control Study.

ABSTRACT

Background: Electrocardiographic early repolarization (EER) is linked with idiopathic ventricular fibrillation in adults. It is frequently seen in children, with poorly understood significance. Some evidence suggests that it could be a vagally mediated phenomenon. A retrospective case-control study was undertaken to test the hypothesis that EER is more common among children with typical vasovagal syncope (VVS) than among their peers with nonvagal syncope (NVS) or with no syncope. Methods: Patients aged 4-18 years with syncope were identified by a single-centre database search followed by a review of history for features of VVS (n = 150) or NVS (n = 84). The first available electrocardiogram (ECG) for VVS or for NVS was retrieved. Age- and sex-matched children with no known syncope or heart disease were then identified (n = 216). ECGs were assessed separately for EER based on published criteria by 2 observers blinded to patients' clinical status. Results: Mean age was 12.3 ± 3.2 years, and heart rate was 74.2 ± 16.5 beats/min. EER was more prevalent in VVS (33.3%) than among patients with NVS (19.1%; odds ratio 2.29; confidence interval 1.32-5.50) or among those with no syncope (12.5%; odds ratio 3.14; confidence interval 1.81-5.46). Heart rates were significantly lower in VVS and NVS (heart rate 70.1 ± 13.8 and 70.7 ± 12.4 beats/min, respectively) compared with children with no syncope (heart rate 78.2 ± 18.0 beats/min), both P < 0.001. Conclusions: EER is more common in paediatric patients with VVS than those with NVS or without syncope, consistent with a possible vagal contribution to the ECG finding.

Contexte La repolarisation précoce (RP) à l'électrocardiogramme (ECG) est liée à une fibrillation ventriculaire idiopathique chez les adultes. Fréquente chez les enfants, sa signification est toutefois nébuleuse. Certaines données laissent penser qu'il pourrait s'agir d'un phénomène d'origine vagale. Une étude rétrospective cas-témoins a donc été réalisée dans le but de vérifier l'hypothèse selon laquelle la RP à l'ECG est plus courante chez les enfants atteints de syncope vasovagale (SVV) typique que chez leurs pairs atteints de syncope non vagale (SNV) ou non atteints de syncope. Méthodologie Des patients de 4 à 18 ans atteints de syncope ont été recensés au moyen d'une recherche dans la base de données d'un centre, suivie d'un examen des antécédents visant à retracer des manifestations de SVV (n = 150) ou de SNV (n = 84). Le premier ECG disponible traduisant une SVV ou une SNV a été récupéré. Un appariement selon l'âge et le sexe entre les sujets atteints et des enfants qui n'étaient pas atteints de syncope ni de maladie cardiaque (n = 216) a ensuite été effectué. Deux observateurs qui ne connaissaient pas l'état clinique des enfants ont évalué les ECG séparément, à la recherche d'une RP, en se basant sur les critères publiés. Résultats L'âge moyen des sujets était de 12,3 ± 3,2 ans et la fréquence cardiaque moyenne, de 74,2 ± 16,5 battements/minute. La prévalence de la RP à l'ECG était plus élevée chez les patients atteints de SVV (33,3 %) que chez les patients atteints de SNV (19,1 %; rapport de cotes [RC] 2,29; intervalle de confiance [IC] 1,32-5,50) ou les enfants non atteints de syncope (12,5 %; RC 3,14; IC 1,81-5,46). La fréquence cardiaque (FC) était significativement plus faible chez les sujets atteints de SVV ou de SNV (FC 70,1 ± 13,8 et 70,7 ± 12,4 battements/minute, respectivement), en comparaison des enfants non atteints de syncope (FC 78,2 ± 18,0 battements/minute); p < 0,001 dans les deux cas. Conclusion: La repolarisation précoce à l'ECG est plus courante chez les enfants atteints de syncope vasovagale que chez les enfants atteints de syncope non vagale ou non atteints de syncope, ce qui concorde avec une possible composante vagale dans le tracé de l'ECG.