RESUMO
INTRODUCTION: Incisor malocclusion in rabbits (Oryctolagus cuniculus) is a common clinical problem seen in general practice. Given that the growth rate is about 2 mm per week, a lack of wear quickly leads to feeding difficulties and soft tissue injuries. Therefore, pathologically elongated incisors must be shortened every three to six weeks. The goal of this study was to assess the potential adverse effects on dental and periodontal tissues associated with the three most commonly used trimming methods: nail cutter, diamond-coated cutting disc and diamond burr. The left mandibular incisor of 28 healthy New Zealand rabbits was subjected to four trimmings with one of the three cutting methods. After the fattening period, the mandibles were collected and both mandibular incisors were investigated on dental radiographs, micro-computed tomography scans and histological sections. Dental and periodontal tissue changes were evaluated. This study allowed a more accurate statement of the potential short-term adverse effects of the three trimming methods. At the clinical level, the nail cutter caused the formation of an irregular occlusal surface with sharp edges. Both engine-drive methods allowed the attainment of a smooth surface but the disc was less accurate. Histological evaluation revealed that the primary modifications, including coronal fractures, periodontal ligament widening and inflammation, reparative osteodentine, paracementosis and biofilm accumulation, were found in the nail cutter group.
INTRODUCTION: La malocclusion des incisives chez le lapin (Oryctolagus cuniculus) est un problème clinique courant en médecine générale. Étant donné que le taux de croissance est d'environ 2 mm par semaine, un manque d'usure entraîne rapidement des difficultés d'alimentation et des lésions des tissus mous. Par conséquent, les incisives pathologiquement trop longues doivent être raccourcies toutes les trois à six semaines. L'objectif de cette étude était d'évaluer les effets négatifs potentiels sur les tissus dentaires et parodontaux associés aux trois méthodes de taille les plus couramment utilisées: le coupeongles, le disque de coupe diamanté et la fraise diamantée. L'incisive mandibulaire gauche de 28 lapins néo-zélandais en bonne santé a été soumise à quatre tailles avec l'une des trois méthodes de coupe. Après la période d'engraissement, les mandibules ont été prélevées et les deux incisives mandibulaires ont été examinées sur des radiographies dentaires, des examens micro-tomodensitométriques et des coupes histologiques. Les modifications des tissus dentaires et parodontaux ont été évaluées. Cette étude a permis de mieux cerner les effets indésirables potentiels à court terme des trois méthodes de coupe. Au niveau clinique, le coupe-ongles a entraîné la formation d'une surface occlusale irrégulière avec des bords tranchants. Les deux autres méthodes de taille permettent d'obtenir une surface lisse, mais le disque est moins précis. L'évaluation histologique a révélé que les modifications primaires, y compris les fractures coronaires, l'élargissement et l'inflammation du ligament parodontal, l'ostéodentine réparatrice, la paracémentose et l'accumulation de biofilm, ont été trouvées dans le groupe coupe-ongles.