Long COVID symptoms in a population-based sample of persons discharged home from hospital.

RéSUMé: OBJECTIFS: L'impact de la présence de la COVID longue chez les personnes hospitalisées et lors de leur congé de l'hôpital est inconnu. Dans le cadre de cette étude, nous visions à 1) rapporter la prévalence de la présence de la COVID longue chez les personnes hospitalisées en raison de la COVID-19 et lors de leur congé à la maison; 2) estimer la prévalence des déficiences physiques, sensorielles et psychologiques/cognitives; et 3) explorer les facteurs associés. MéTHODES: Nous avons mené une enquête téléphonique auprès des résidents adultes de Laval, au Québec, qui ont reçu leur congé de l'hôpital plus de deux mois après avoir été hospitalisés en raison de la COVID-19. Les participants ont répondu à un questionnaire standard concernant leurs symptômes résiduels. Nous avons calculé la prévalence de la COVID longue et le type de symptômes résiduels et nous avons évalué les facteurs associés en utilisant une analyse bivariée et une régression logistique multivariable. RéSULTATS: Dans notre échantillon (n=398), 70 % ont déclaré des symptômes physiques, 58 % des problèmes psychologiques et 16 % des déficiences sensorielles. 31,5 % ont déclaré être perturbés par des symptômes résiduels (COVID longue). Les facteurs associés à la COVID longue étaient un plus grand nombre de symptômes (Rapport de cotes (OR)=1,97, intervalle de confiance à 95% (IC)=1,69-2,28) et une durée d'hospitalisation plus longue (OR=1,03, IC 95%=1,01-1,06). Les autres facteurs associés aux symptômes physiques et psychologiques étaient le sexe féminin (OR=2,17, IC 95%=1,27-3,71 et OR=2,06, IC 95%=1,25-3,39; respectivement), un niveau d'éducation plus élevé (OR=2,10, IC 95%=1,20-3,68 et OR=2,43, IC 95%=1,44-4,14; respectivement) et l'obésité (OR=1,95, IC 95%=1,15-3,34 et OR=1,70, IC 95%=1,05-2,77; respectivement). CONCLUSION: Dans cette étude effectuée sur une population de personnes hospitalisées pour la COVID-19 et lors de leur congé de l'hôpital, près d'un tiers ont été perturbées par la présence de symptômes résiduels présents pendant 2 mois ou plus après leur congé. Une forte proportion d'entre elles présentait des symptômes physiques et psychologiques/enjeux de santé mentale persistants. Des recherches futures permettront d'évaluer les besoins spécifiques de ces individus afin d'informer les décideurs politiques en santé de leurs besoins afin d'offrir des services adaptés à leur condition.