Disparities in Deceased Donor Kidney Offer Acceptance: A Survey of Canadian Transplant Nephrologists, General Surgeons and Urologists.

ABSTRACT

Background: Significant variability in organ acceptance thresholds have been demonstrated across the United States, but data regarding the rate and rationale for kidney donor organ decline in Canada are lacking. Objective: To examine decision making regarding deceased kidney donor acceptance and non-acceptance in a population of Canadian transplant professionals. Design: A survey study of theoretical deceased donor kidney cases of increasing complexity. Setting: Canadian transplant nephrologists, urologists, and surgeons making donor call decisions responding to an electronic survey between July 22 and October 4, 2022. Participants: Invitations to participate were distributed to 179 Canadian transplant nephrologists, surgeons, and urologists through e-mail. Participants were identified by contacting each transplant program and requesting a list of physicians who take donor call. Measurements Survey respondents were asked whether they would accept or decline a given donor, assuming there was a suitable recipient. They were also asked to cite reasons for donor non-acceptance. Methods: Donor scenario-specific acceptance rates (total acceptance divided by total number of respondents for a given scenario and overall) and reasons for decline were determined and presented as a percentage of the total cases declined. Results: In all, 72 respondents from 7 provinces completed at least one question of the survey, with considerable variability between acceptance rates for centers; the most conservative center declined 60.9% of donor cases, whereas the most aggressive center declined only 28.1%, P-value < .001. There was an increased risk of non-acceptance with advancing age, donation after cardiac death, acute kidney injury, chronic kidney disease, and comorbidities. Limitations: As with any survey, there is the potential for participation bias. In addition, this study examines donor characteristics in isolation, however, asks respondent to assume there is a suitable candidate available. In reality, whenever donor quality is considered, it should be considered in the context of the intended recipient. Conclusion: In a survey of increasingly medically complex deceased kidney donor cases, there was significant variability in donor decline among Canadian transplant specialists. Given relatively high rates of donor decline and apparent heterogeneity in acceptance decisions, Canadian transplant specialists may benefit from additional education regarding the benefits achieved from even medically complex kidney donors for appropriate candidates relative to remaining on dialysis on the transplant waitlist.

Contexte Une importante variabilité a été observée aux États-Unis dans le seuil d'acceptation des organes. Au Canada, on manque de données sur le taux de refus des donneurs de reins et sur les raisons qui expliquent ce refus. Objectifs Examiner la prise de décision quant à l'acceptation ou non d'un donneur de rein décédé dans une population de professionnels de la transplantation canadiens. Conception Un sondage exposant des cas théoriques de plus en plus complexes de donneurs de reins décédés. Cadre Des néphrologues, urologues et chirurgiens canadiens spécialisés en transplantation qui prennent des décisions relatives au don d'organes ont été invités à répondre à un sondage électronique entre le 22 juillet et le 4 octobre 2022. Participants: L'invitation à participer a été distribuée par courriel à 179 néphrologues, chirurgiens et urologues canadiens spécialisés en transplantation. Les participants ont été identifiés en communiquant avec chaque program de transplantation pour obtenir une liste des médecins recevant des offres d'organes. Mesures Les répondants devaient indiquer s'ils accepteraient ou refuseraient un donneur donné, en supposant qu'un receveur approprié existait. Ils étaient également invités à citer les raisons justifiant le refus d'un donneur. Méthodologie Les taux d'acceptation par scénario (acceptation totale divisée par le nombre total de répondants pour un scénario donné, et pour l'ensemble) et les raisons du refus ont été déterminés et présentés sous forme de pourcentage du nombre total de cas refusés. Résultats En tout, 72 professionnels issus de 7 provinces avaient répondu à au moins une question du sondage. On a observé une grande variabilité du taux d'acceptation entre les différents centers; le plus conservateur avait refusé 60,9 % des donneurs présentés alors que le plus entreprenant n'avait refusé que de 28,1 % des cas (p < 0,001). Les donneurs d'âge avancé, ceux décédés d'un problème cardiaque et ceux qui souffraient d'insuffisance rénale aiguë, d'insuffisance rénale chronique et de comorbidités étaient plus susceptibles d'être refusés. Limites Comme pour toute étude sous forme de sondage, celle-ci comporte un possible biais de participation. Cette étude examine les caractéristiques du donneur de manière isolée, mais demande aux répondants de supposer qu'un candidat approprié existe. Dans la réalité, chaque fois que la qualité d'un donneur est évaluée, elle doit être prise en compte dans le contexte du receveur visé. Conclusion: Dans cette étude présentant des cas théoriques de complexité croissante sur le plan médical de donneurs de reins décédés, une importante variabilité a été observée quant au refus des donneurs par les spécialistes de la transplantation canadiens. Les taux relativement élevés de refus et l'apparente hétérogénéité des décisions liées à l'acceptation justifient plus d'éducation auprès des spécialistes de la transplantation canadiens; notamment sur les avantages pour un candidat approprié de recevoir un organe, même si ce dernier provient d'un cas médicalement complexe, par rapport au fait de rester en dialyze sur la liste d'attente pour une transplantation.