RESUMO
Purpose: The primary purpose of this study was to investigate the current practice and opinions of members of the Irish Society of Chartered Physiotherapists (ISCP) with respect to the care of patients in psychological distress. Method: This was a cross-sectional, survey-based investigation of Irish physiotherapists. An electronic survey was sent by email to the ISCP membership. It consisted of closed- and open-ended questions, as well as opinion questions with Likert scale responses. Results: More than 80% of the respondents reported that they encountered patients with psychological distress at least once a week. A lack of education in the area of mental health emerged as a predominant theme. Reflecting on current practice, many discussed the importance of addressing underlying psychological issues before or in tandem with physical issues. Respondents who had engaged in further education in mental health, psychology, or both rated their confidence in recognizing the signs and symptoms of psychological distress higher (p < 0.001). Moreover, a greater proportion of these respondents routinely assessed for psychological distress in their clinical practice (p < 0.001). Conclusion: Physiotherapists regularly encounter patients whom they perceive to have high levels of psychological distress. Irish physiotherapists displayed positive attitudes toward patients' psychological well-being. However, additional education in mental health was a recognized need in the profession.
Objectif : explorer la pratique et les opinions des membres de l'Irish Society of Chartered Physiotherapists (ISCP) à l'égard des soins aux patients en détresse psychologique. Méthodologie : exploration transversale par sondage des physiothérapeutes irlandais. Les membres de l'ISCP ont reçu un sondage électronique par courriel, contenant des questions fermées et ouvertes et des questions d'opinion dont les réponses étaient évaluées sur l'échelle de Likert. Résultats : plus de 80 % des répondants ont déclaré rencontrer des patients en détresse psychologique au moins une fois par semaine. L'un des thèmes prédominants était l'absence de formation en santé mentale. Dans leur réflexion sur leur pratique, les physiothérapeutes étaient nombreux à souligner l'importance d'aborder les problèmes psychologiques sous-jacents avant même les problèmes physiques ou conjointement avec eux. Les répondants qui avaient approfondi leur formation en santé mentale ou en psychologie déclaraient avoir une confiance plus élevée pour reconnaître les signes et symptômes de détresse psychologique (p < 0,001). De plus, une plus forte proportion de ces répondants évaluait régulièrement la détresse psychologique dans leur pratique clinique (p < 0,001). Conclusion : les physiothérapeutes irlandais rencontrent régulièrement des patients chez qui ils perçoivent une grande détresse psychologique. Ils font preuve d'attitudes positives envers le bien-être psychologique des patients, mais précisent qu'une formation supplémentaire en santé mentale constitue un besoin reconnu dans la profession.