RESUMEN
CONTEXTE: Améliorer l'approche des donneurs d'organes potentiels et obtenir leur consentement pourrait favoriser l'autonomie des patients et donner accès à un plus grand nombre d'organes à transplanter. Nous avons voulu identifier les facteurs modifiables qui influent sur le consentement au don d'organes. MÉTHODES: Nous avons procédé à une étude de cohorte rétrospective regroupant les adultes (≥ 18 ans) consécutivement orientés vers le système de don d'organes en Ontario entre avril 2013 et juin 2019. Nous avons analysé les données cliniques et démographiques des patients, les données relatives à leurs mandataires et les particularités des approches pour le consentement au don. Les paramètres de l'étude étaient le consentement au don d'organes et le taux d'approches. Nous avons analysé les liens indépendants entre le consentement et les facteurs propres aux approches et au système. RÉSULTATS: Nous avons identifié 34 837 signalements de donneurs d'organes potentiels, dont 6548 (18,8 %) ont fait l'objet d'approches auprès de leurs mandataires en vue d'un consentement. Parmi ces derniers, 3927 (60,0 % des approches) ont mené à un consentement au don d'organes et 1883 patients (48,0 % des consentements) ont effectivement été donneurs. La raison la plus courante pour laquelle des mandataires n'ont pas été approchés en vue du consentement à un don potentiel était un retard de signalement de la part de l'équipe soignante (45,2 %). Les facteurs modifiables indépendants associés au consentement incluaient : approche téléphonique (rapport des cotes [RC] ajusté 0,46, intervalle de confiance IC à 95 % 0,350,58) et approche en collaboration avec le médecin et la coordination des dons (RC ajusté 1,26, IC à 95 % 1,011,59). INTERPRÉTATION: Le consentement au don d'organes a été associé à plusieurs facteurs modifiables. Les organisations devraient cibler des interventions visant à assurer un signalement rapide aux organisations de don d'organes, favoriser les approches en personne et promouvoir la participation des médecins au processus d'approche.
RESUMEN
BACKGROUND: It is well-known that patients undergoing coronary artery bypass grafting (CABG) surgery may experience neurological dysfunction following their operation. However, the nature of this dysfunction has not been properly quantified. Furthermore, the relationship between postoperative impairment and cerebral oxygen saturation during surgery has remained unclear. This study aims to define the feasibility of using robotic technology to quantify post-CABG neurocognitive function, and to correlate these objective metrics with intraoperative cerebral oxygenation. METHODS: Neurological function was tested using robotic technology and a standardized questionnaire before and 3 months after surgery. In addition, frontal lobe cerebral oxygenation was recorded using the FORESIGHT near-infrared spectrometer for the duration of the operation. Pre- and postoperative neurological assessment was performed for 24 participants. Of those 24, 20 participants had cerebral oxygenation recorded during their surgery. RESULTS: The cerebral oximeter captured 97.2% of the data. Majority of patients experienced no significant decline in overall neurocognitive function. Abnormal postoperative scores were most frequent in a sensorimotor task that involved additional cognitive load. In this reverse visually guided reaching task, postoperative scores significantly correlated with mean and minimum intraoperative cerebral oxygenation values, with lower values being associated with worse performance. CONCLUSIONS: It is feasible to use robotic technology as a quantitative and objective neurocognitive assessment method for patients undergoing CABG. The relationship between quantitative metrics of neurocognitive function and intraoperative cerebral oxygenation warrants further investigation.