Impact of integrated mental health care on food insecurity of households of people with severe mental illness in a rural African district: a community-based, controlled before-after study.

ABSTRACT

OBJECTIVES: To evaluate the impact of integrated mental health care upon food insecurity (FI) in households of people with severe mental illness (SMI) in a rural Ethiopian district, and to investigate mediation by improved work impairment and discrimination. METHODS: A community-based, controlled before-after study was conducted. People with probable SMI were identified in the community, diagnosed by primary healthcare workers, with diagnostic confirmation from a psychiatric nurse. Households of a person with SMI were matched to control households. District-wide integration of mental health care was implemented. Change in FI status over 12 months of follow-up was measured using the Household Food Insecurity Access Scale. Multivariable models were used to assess improvement in FI. Direct and indirect mediators of change in FI status were modelled using path analysis. RESULTS: A total of 239 (81.8%) people with SMI and 273 (96.5%) control households were assessed after 12 months. Maintenance of food security or improvement in food insecurity status was observed in 51.5% of households of a person with SMI vs. 39.7% of control households (adjusted risk ratio 1.41 95% CI 1.11, 1.80). Reduction in symptom severity was indirectly associated with improved FI status via an impact on reducing work impairment and discrimination (P < 0.001). CONCLUSIONS: Improving access to mental health care may reduce food insecurity in households of people with SMI. Optimising engagement in care and adding interventions to improve work functioning and tackle discrimination may further reduce food insecurity.

OBJECTIFS Evaluer l'impact des soins de santé mentale intégrés sur l'insécurité alimentaire (IA) dans les ménages de personnes souffrant de maladie mentale sévère (MMS) dans un district rural éthiopien, et investiguer sur la médiation en améliorant les perturbations au travail et la discrimination. MÉTHODES Une étude communautaire contrôlée avant et après a été menée. Des personnes avec une MMS probable ont été identifiées dans la communauté, diagnostiquées par des agents de santé primaires, avec confirmation diagnostique d'une infirmière psychiatrique. Les ménages de personnes atteintes de MMS ont été appariés pour effectuer des ajustements sur les ménages. Une intégration des soins de santé mentale à l'échelle du district a été mise en œuvre. Le changement de statut de l'IA au cours un suivi de 12 mois a été mesuré à l'aide de l'Echelle d'Accès à l'Insécurité Alimentaire des ménages. Des modèles multivariés ont été utilisés pour évaluer l'amélioration de l'IA. Les médiateurs directs et indirects du changement de statut de l'IA ont été modélisés à l'aide d'une analyse de chemin. RÉSULTATS Un total de 239 (81,8%) ménages de personnes avec une MMS et 273 (96,5%) ménages témoins ont été évaluées après 12 mois. Le maintien de la sécurité alimentaire ou l'amélioration de l'état d'insécurité alimentaire a été observé dans 51,5% des ménages d'une personne avec une MMS vs 39,7% des ménages témoins (rapport de risque ajusté 1,41 ; IC95% 1,11 à 1,80). La réduction de la sévérité des symptômes était indirectement associée à une amélioration du statut de l'IA via un impact sur la réduction des perturbations au travail et de la discrimination (p <0,001). CONCLUSIONS: L'amélioration de l'accès aux soins de santé mentale peut réduire l'IA dans les ménages de personnes atteintes de MMS. L'optimisation de l'engagement dans les soins et l'ajout d'interventions pour améliorer le fonctionnement au travail et lutter contre la discrimination peuvent encore réduire l'IA.