Impact of Perioperative Complications on Living Kidney Donor Health-Related Quality of Life and Mental Health: Results From a Prospective Cohort Study.

CONTEXTE: Bien que le don vivant d'un rein soit une procédure sécuritaire, certains donneurs souffrent tout de même de complications périopératoires. OBJECTIFS: Cette étude a examiné l'incidence des complications périopératoires sur la qualité de vie liée à la santé et les symptômes de dépression et d'anxiété rapportés par les donneurs. TYPE D'ÉTUDE: Étude de cohorte prospective. CADRE: Douze centers de transplantation à travers le Canada. SUJETS: 912 donneurs vivants d'un rein. MESURES: Un questionnaire abrégé de 36 questions sur l'état de santé, l'inventaire de dépression Beck et l'inventaire d'anxiété Beck. MÉTHODOLOGIE: Les donneurs ont été inscrits avant le don de façon prospective entre 2009 et 2014. Les complications périopératoires des donneurs ont été classées à l'aide du système de classification Clavien-Dindo. La qualité de vie liée à la santé physique et mentale a été évaluée à l'aide des trois outils de mesure; ces mesures ont été faites avant le don, puis 3 et 12 mois après le don. RÉSULTATS: Au total, 74 donneurs (8 %) ont souffert d'une complication périopératoire; la plupart étaient mineures (n = 67 [91 %]) et ont été résolues avant le congé de l'hôpital. La présence (par rapport à l'absence) d'une complication périopératoire a été associée à une plus faible qualité de vie liée à la santé mentale et à des symptômes de dépression plus graves 3 mois après le don; aucune de ces différences n'a persisté après 12 mois. Les complications périopératoires n'ont pas été associées à des changements dans la qualité de vie liée à la santé physique ou à l'anxiété 3 mois après le don. LIMITES: Certaines complications mineures ont pu être manquées. L'information sur les complications survenues après le congé n'a pas été recueillie. Dans les trois outils de mesure, aucune variation minimale cliniquement significative n'a été définie pour les donneurs d'un rein. CONCLUSION: Ces résultats soulignent une occasion de mieux répondre aux besoins psychosociaux des donneurs d'un rein qui présentent des complications périopératoires dans les mois suivant le don.