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1.
Rev Sci Tech ; 39(3): 969-990, 2020 Jan.
Artigo em Francês, Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35275122

RESUMO

Whether or not the cause is infection, abortions result in major economic losses on Algerian cattle farms. Between September 2014 and February 2016, an epidemiological survey was carried out in the form of direct interviews with 162 dairy cattle farmers in eight wilayas (regions) in the north and centre of Algeria, in order to estimate the prevalence of notification of abortions and to identify the factors that influence notification by farmers. The prevalence of notification of abortions by the farmers interviewed was estimated using a precise binomial distribution. Influencing factors were analysed using a classification tree analysis. It seems from the responses obtained that, 82.1% (confidence interval [CI] 95%: 75.3-87.7%) of farmers call a veterinarian to report when abortions have occurred and for post-abortion follow-up. The classification tree generated from the survey data indicates that the three most predictable variables for notification of abortions are, in order of decreasing importance: the type of cow affected by the abortion (importance of the variable = 100 on a scale of 0 to 100); the wilaya of origin (importance of the variable = 72.7); and the dominant physiological stage (importance of the variable = 42.5). Recommendations were made to improve conditions for the notification of bovine abortions by farmers and their handling in Algeria. These recommendations relate to regular information and awareness campaigns aimed at farmers concerning bovine abortions and the possible repercussions of non-reporting on animal and human health; workshops for farmers, attended by veterinarians, on the appropriate handling of cows that have aborted and post-abortion products (milk, aborted foetuses, placenta and foetal membranes); and the creation of an agricultural fund to compensate farmers for losses incurred due to bovine abortions in the context of notifiable diseases. Finally, there is a reminder of the importance of the effective use of quarantine for all animals newly introduced into herds.


Qu'ils soient d'origine infectieuse ou non, les avortements occasionnent d'importantes pertes économiques dans les élevages bovins algériens. De septembre 2014 à février 2016, une enquête épidémiologique a été menée sous la forme d'entretiens directs auprès de 162 éleveurs de bovins laitiers répartis dans huit wilayas du nord et du centre de l'Algérie, en vue d'estimer la prévalence de déclaration des avortements et d'identifier les facteurs qui influencent ces déclarations par l'éleveur. La prévalence de déclaration des avortements par les éleveurs audités a été estimée en s'appuyant sur une distribution binomiale exacte. L'analyse des facteurs d'influence a été effectuée à l'aide d'une analyse par arbre de classification. Il ressort des réponses obtenues que 82,1 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 75,3-87,7 %) des éleveurs appellent le vétérinaire lors de la survenue d'avortements pour les déclarer et pour réaliser un suivi post-avortement. L'arbre de classification, généré à partir des données de l'enquête, indique que les trois variables les plus prédictibles de la déclaration des avortements sont, par ordre décroissant d'importance : le type de vaches touchées par les avortements (importance de la variable = 100 sur une échelle allant de 0 à 100) ; la wilaya d'origine (importance de la variable = 72,7) ; et le stade physiologique dominant (importance de la variable = 42,5). Des recommandations sont émises pour améliorer les conditions de la déclaration des avortements bovins par les éleveurs ainsi que leur prise en charge en Algérie. Ces recommandations portent sur : la conduite régulière de campagnes d'information et de sensibilisation auprès des éleveurs sur les avortements bovins et les possibles répercussions de la non-déclaration de ceux-ci sur la santé animale et humaine ; l'organisation d'ateliers pour les éleveurs, auxquels participent les vétérinaires, afin de parvenir à une gestion adéquate des vaches avortées et des produits post-avortement (lait, avorton, placenta et membranes foetales) ainsi que la création d'un fonds agricole destiné à indemniser les éleveurs pour les pertes occasionnées imputables à la survenue d'avortements bovins dans le cadre de maladies réglementées. Enfin, l'importance particulière de l'usage effectif de la quarantaine de tous les animaux nouvellement introduits dans les troupeaux est rappelée.


Sean o no de origen infeccioso, los abortos causan importantes pérdidas económicas en las explotaciones bovinas de Argelia. De septiembre de 2014 a febrero de 2016, se llevó a cabo un estudio epidemiológico en forma de entrevistas directas con 162 criadores de bovinos lecheros repartidos en ocho wilayas del norte y el centro de Argelia, con objeto de calcular la prevalencia de la notificación de abortos y determinar los factores que influyen en el ganadero a la hora de notificarlos. Para calcular la prevalencia de la notificación de abortos por parte de los ganaderos estudiados se partió de la hipótesis de una distribución binomial exacta. Para ayudar a analizar los factores de influencia se recurrió un árbol de clasificación. Las respuestas obtenidas ponen de manifiesto que un 82,1% de los ganaderos (intervalo de confianza [IC] del 95%: 75,3-87,7%) llaman al veterinario cuando se producen abortos para notificarlos y para que después haya un seguimiento de la situación. El árbol de clasificación generado a partir de los datos del estudio indica que las tres variables más predecibles de la notificación de abortos son, por orden de importancia decreciente: el tipo de vaca afectada por el aborto (importancia de la variable = 100, en una escala de 0 a 100); la wilaya de origen (importancia de la variable = 72,7); y el estadio fisiológico dominante (importancia de la variable = 42,5). Para la situación de Argelia, los autores formulan recomendaciones destinadas a mejorar las condiciones de la notificación de abortos bovinos por los ganaderos, así como la adopción de medidas subsiguientes. Las recomendaciones consisten en: llevar a cabo campañas periódicas de información y sensibilización dirigidas a los ganaderos en relación con los abortos bovinos y las posibles consecuencias sanitarias y zoosanitarias del hecho de no notificarlos; impartir talleres para los ganaderos, en presencia de veterinarios, sobre la gestión adecuada de la vaca que ha sufrido un aborto y de los productos resultantes (leche, feto abortado, placenta y membranas fetales); y establecer un fondo agrícola destinado a indemnizar a los productores por las pérdidas que les hayan causado los abortos bovinos en el marco de enfermedades reglamentadas. Por último, los autores recuerdan la particular importancia que reviste el uso efectivo de la cuarentena de todos los animales al ser introducidos en un rebaño.

2.
Rev Sci Tech ; 39(3): 779-793, 2020 Jan.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35275135

RESUMO

As reviewed in Part 1 of this publication series, numerous haematophagous arthropods have negative direct effects and are involved in the transmission of pathogens to either animals and/or humans in Western Europe. Their control is therefore essential to prevent vector-borne infections. Different control methods, either general or arthropod-specific, were presented in Part 2 of this publication series. Part 3 focuses on integrated management of arthropods and proposes a coherent and affordable plan for facilities housing sick animals in a veterinary faculty, i.e. small animals and large animals, with an educational farm. Control of arthropods should be part of a biosecurity plan, the effectiveness of which requires awareness raising and education of the different actors, i.e. staff, students and animal owners. The originality of the review lies in its specificity to a veterinary faculty and animal housing facilities, from a One Health point of view. As far as it could be ascertained, this is the first review focusing on arthropod control in this specific at-risk environment.


Comme les auteurs l'ont montré dans le premier article de cette série, nombre d'arthropodes hématophages ont des effets néfastes directs et interviennent dans la transmission d'agents pathogènes aussi bien aux animaux qu'aux humains en Europe occidentale. Il est donc essentiel de les contrôler afin de prévenir les infections à transmission vectorielle. Le deuxième article de cette série était consacré aux différentes méthodes de contrôle envisageables, tant générales que ciblant spécifiquement les arthropodes. Dans cette troisième partie, les auteurs traitent de la gestion intégrée des arthropodes et proposent un plan cohérent et peu coüteux destiné aux installations où sont maintenus les animaux malades au sein des établissements d'enseignement vétérinaire qui s'occupent aussi bien des petits animaux que des grands et qui sont donc dotés d'une ferme pédagogique. La lutte contre les arthropodes est une composante essentielle de tout plan de sécurité biologique, lequel sera d'autant plus efficace que l'ensemble des acteurs qui y participent (personnels, étudiants, propriétaires d'animaux) sont sensibilisés et formés. L'originalité de cette étude réside dans la spécificité, dans une perspective Une seule santé, des établissements d'enseignement vétérinaire et de leurs installations pour animaux. À la connaissance des auteurs, il s'agit de la première étude axée sur le contrôle des arthropodes dans cet environnement particulièrement à risque.


Como se explica en la primera parte de esta serie de artículos, numerosos artrópodos hematófagos tienen efectos negativos directos y participan en la transmisión de patógenos a animales y/o personas en Europa Occidental. De ahí que su control sea esencial para prevenir infecciones transmitidas por vectores. En la segunda parte de la serie se exponen diferentes métodos de lucha, que pueden ser genéricos o ir dirigidos selectivamente contra los artrópodos. En esta tercera parte dedicada a la lucha integrada contra los artrópodos se propone un plan coherente y asequible para las granjas pedagógicas de las facultades de veterinaria, esto es, aquellas instalaciones destinadas a alojar a animales enfermos, grandes o pequeños. El control de las poblaciones de artrópodos debería formar parte de todo plan de seguridad biológica, cuya eficacia pasa necesariamente por la sensibilización y formación de los principales interesados, a saber, personal, estudiantes y propietarios de los animales. La originalidad del estudio estriba en referirse específicamente, desde el punto de vista de Una sola salud, a las facultades de veterinaria y las instalaciones donde están alojados los animales. Hasta donde es posible saber, se trata del primer estudio centrado en la lucha contra los artrópodos en este entorno de riesgo en particular.

3.
Rev Sci Tech ; 39(3): 757-777, 2020 Jan.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35275138

RESUMO

Numerous arthropod species are involved in the vector-borne transmission of pathogens either to animals and/or to humans. Part 1 of this paper was dedicated to a review of these species, and their role in the transmission of pathogens in North-western Europe. This part will discuss the different anti-arthropod control methods, which are either general, used as good management practices, or arthropod-specific. The majority of these measures are efficient against several arthropod groups. Management of the environment is crucial for controlling the immature stages of winged arthropods, fleas and lice, but also ticks. Spraying pesticides should be considered carefully, because of the risk of emergence of resistance and the negative impact on the environment and non-targeted insects. Monitoring of haematophagous arthropods is useful when considering its use in the validation of control measures, the follow-up of endemic populations, vigilance for emergence of new species, and the detection of pathogens and, indirectly, resistance to chemicals. Monitoring also helps to determine the most appropriate timing and location for implementing control measures. It is strongly advised to combine control methods targeting adults and others addressing immature stages. Even if challenging, their combination under an integrated pest management programme should be preferred. Indeed, integrated vector management aims at making vector control more efficient, cost-effective, ecologically sound and sustainable.


Nombre d'espèces d'arthropodes participent à la transmission vectorielle d'agents pathogènes aux animaux et/ou aux humains. Dans une première partie de leur étude, les auteurs ont donné une vue d'ensemble de ces espèces et expliqué le rôle qu'elles jouent dans la transmission d'agents pathogènes dans le nord de l'Europe occidentale. Cette deuxième partie est consacrée aux différentes méthodes de contrôle des arthropodes ; elles se répartissent entre d'une part, des méthodes générales qui correspondent aux bonnes pratiques de gestion, et d'autre part, des méthodes ciblant spécifiquement les arthropodes. La plupart de ces mesures sont efficaces contre plusieurs groupes d'arthropodes. Il est essentiel de respecter les principes de bonne gestion de l'environnement afin de parvenir à contrôler les stades immatures des arthropodes ailés tels que les puces et les poux, mais aussi les tiques. L'utilisation de pesticides par aérosols devrait être envisagée avec prudence en raison du risque d'émergence de résistances et de l'impact négatif de ces produits sur l'environnement et sur les insectes non-cibles. La surveillance des arthropodes hématophages présente un intérêt lorsqu'on l'applique pour la validation des mesures de contrôle, le suivi des populations endémiques, la veille face à l'émergence d'espèces nouvelles et la détection d'agents pathogènes, ainsi qu'indirectement pour détecter les résistances aux agents chimiques. La surveillance permet également de déterminer quand et où mettre en oeuvre les mesures de contrôle pour plus de résultats. Il est conseillé d'associer les méthodes ciblant les adultes et celles ciblant les stades immatures. Malgré les difficultés d'une telle association, il conviendra de la privilégier dans le cadre d'un programme intégré de gestion des nuisibles. En effet, la gestion intégrée des vecteurs vise à rendre la lutte anti-vectorielle à la fois plus efficace, plus rentable, plus rationnelle au plan écologique et plus durable.


Numerosas especies de artrópodo participan en la transmisión vectorial de patógenos a animales o personas. En la primera parte de esta serie de artículos se hace un repaso de estas especies y se explica el papel que cumplen en la transmisión de patógenos en el noroeste de Europa. En esta segunda parte se examinan los diferentes métodos de lucha contra los artrópodos, que pueden ser genéricos, esto es, utilizados como buena práctica de gestión, o ir dirigidos selectivamente contra artrópodos. La mayoría de estas medidas son eficaces contra varios grupos de artrópodos. La gestión de las condiciones del entorno es crucial para combatir a las fases inmaduras de artrópodos alados, pulgas y piojos, así como a las garrapatas. El rociado con plaguicidas es un recurso que conviene estudiar con detenimiento, dado el riesgo de que surjan resistencias y su negativo impacto en el medio ambiente y en otros insectos que no se pretende dañar. La vigilancia de las poblaciones de artrópodos hematófagos resulta útil cuando se contempla su uso para la validación de medidas de lucha, el seguimiento de poblaciones endémicas, la vigilancia de la aparición de nuevas especies o la detección de patógenos e, indirectamente, la resistencia a productos químicos. La vigilancia también ayuda a determinar el momento y lugar idóneos para aplicar medidas de lucha. Se aconseja vivamente combinar métodos de lucha dirigidos contra los adultos con otros que combatan a las fases inmaduras. La aplicación de este tipo de planteamiento combinado, por dificultosa que resulte, será siempre la opción preferible para formar parte de un programa de gestión integrada de plagas. La lucha integrada contra los vectores, en efecto, tiene por objetivo hacer más eficaz, rentable, ecológicamente sensata y sostenible la lucha contra los vectores.

4.
Rev Sci Tech ; 39(3): 737-756, 2020 Jan.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35275137

RESUMO

Numerous arthropod species negatively affect animal and human health through physical attacks, by generating allergic reactions and as potential vectors of pathogens. Their control is essential to prevent vector-borne diseases and reduce their negative direct effect. Climate change militates for appropriate preparedness towards invasive species, their establishment and their involvement in new potential vector-pathogen-host cycles. This paper reviews the main blood-feeding arthropods of veterinary/zoonotic interest and their role in the transmission of infections in North-western Europe. It is the first part of an approach aimed at proposing a coherent and affordable vector control programme for facilities housing healthy and sick animals in a veterinary faculty, from a global health point of view. It is the first review focusing on this topic in such a specific and at-risk environment. Indeed, considering its multi-disciplinary and multi-species context and the importance of animal welfare, a veterinary faculty should attach great importance to vector control.


Nombre d'espèces d'arthropodes ont un impact négatif sur la santé animale et humaine, soit lors d'attaques directes, soit en déclenchant des réactions allergiques ou encore en tant que vecteurs potentiels d'agents pathogènes. Il est essentiel de contrôler ces espèces afin de prévenir les maladies à transmission vectorielle et de réduire leurs effets négatifs directs. Le changement climatique intensifie le problème des espèces envahissantes, ce qui milite en faveur d'une préparation appropriée face à leur introduction, leur installation et leur probable participation à des cycles vecteur-pathogène-hôte inédits. Les auteurs font le point sur les principales espèces d'arthropodes hématophages d'intérêt vétérinaire et/ou zoonotique ainsi que sur leur rôle dans la transmission de maladies infectieuses dans le nord de l'Europe occidentale. Il s'agit du premier volet d'une approche visant à proposer un programme cohérent et peu coüteux de lutte anti-vectorielle afin de faciliter le maintien dans les installations des établissements d'enseignement vétérinaire d'animaux en bonne santé mais aussi d'animaux malades, dans une perspective sanitaire globale. Il s'agit de la première étude d'ensemble traitant de ce sujet dans un environnement aussi spécifique et à risque. En effet, compte tenu de la nature pluridisciplinaire des établissements d'enseignement vétérinaire, de leur axe pluri-espèces et de l'importance qu'y revêt le bien-être animal, ces institutions devraient attacher une importance majeure à la lutte anti-vectorielle.


Hay numerosas especies de artrópodo que perjudican la salud de personas y animales por las reacciones alérgicas que provoca su ataque físico o porque pueden actuar como vectores de patógenos. La lucha contra esas especies es básica para prevenir enfermedades de transmisión vectorial y reducir sus efectos perjudiciales directos. El cambio climático aconseja una adecuada preparación para hacer frente a las especies invasoras, su implantación y su intervención en eventuales nuevos ciclos vector-patógeno-hospedador. Los autores pasan revista a los principales artrópodos hematófagos de interés veterinario y/o zoonótico y exponen su función en la transmisión de infecciones en el noroeste de Europa. Se trata del primer capítulo de una reflexión encaminada a proponer, desde el punto de vista de la salud mundial, un programa coherente y asequible de lucha antivectorial que se aplique a las instalaciones de las facultades de veterinaria que alojan a animales sanos o enfermos. Se trata del primer trabajo en la materia que se centra específicamente en este tipo de entorno, tan particular como expuesto a riesgo. Toda facultad de veterinaria, en efecto, teniendo en cuenta su contexto pluridisciplinar y multiespecífico y lo importante que es el bienestar animal, debería otorgar suma importancia a la lucha contra los vectores.

5.
Rev Sci Tech ; 39(3): 947-968, 2020 Jan.
Artigo em Francês, Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35275125

RESUMO

Whether the cause is infection or not, abortions result in major economic losses on Algerian cattle farms. However, little is known about their prevalence and the factors influencing their notification by Algerian veterinarians. In order to bridge this knowledge gap, an epidemiological survey was conducted between September 2014 and February 2016, in the form of direct interviews with 331 veterinarians randomly distributed in ten wilayas (regions) in northern and central Algeria. Influencing factors were analysed using a univariate, then multivariate, logistic regression model and a classification tree analysis. The statistical significance was set to 5% (p value of 0.05). According to 48.7% of the veterinarians interviewed, the average prevalence of abortions on the dairy farms monitored by each veterinarian during the past 12 months was greater than 5%. The results of the multivariate logistic regression model confirmed that abortion notification is far more systematic if accompanied by sampling for laboratory diagnosis (odds ratio [OR] = 467; confidence interval [CI] 95%: 56-3,897; p < 0.001). Conversely, notification is less frequent if the abortion occurred during the summer (OR = 0.14; CI 95%: 0.03-0.58; p = 0.007). The classification tree generated from the survey data indicates that the three variables most predictive of abortion notification are (in decreasing order of importance): sampling for laboratory analysis to identify the cause of abortions; the wilaya of origin; and the season during which the abortions occurred. Finally, an overall weighted score (on a scale of 0 to 100) was assigned to allow evaluation of the notification and management of bovine abortions by veterinarians. Evidently there is plenty of scope for improvement because two-thirds of veterinarians achieved scores between 0 and 25. Recommendations were made to improve notification and the management of bovine abortions in Algeria, including publishing an agreed standard procedure for abortions, conducting information and awareness-raising campaigns aimed at farmers and veterinarians and allocating additional resources to laboratory analysis of the causes of abortion and incentives to encourage notification of abortions. Another proposal was the creation of an agricultural fund to compensate cattle farmers for losses resulting from bovine abortions caused by notifiable diseases.


Qu'ils soient d'origine infectieuse ou non, les avortements engendrent d'importantes pertes économiques dans les élevages bovins algériens. Toutefois, leur prévalence et les facteurs qui influencent leur déclaration par les vétérinaires algériens sont peu connus. En vue de combler ce déficit de connaissance, une enquête épidémiologique a été menée de septembre 2014 à février 2016, sous la forme d'entretiens directs auprès de 331 vétérinaires praticiens répartis aléatoirement dans dix wilayas du nord et du centre de l'Algérie. Une analyse des facteurs d'influence a été effectuée à l'aide d'un modèle de régression logistique univariée puis multivariée ainsi qu'une analyse par arbre de classification. La significativité statistique des résultats a été fixée à 5 % (valeur de p de 0,05). Selon 48,7 % des vétérinaires interrogés, la prévalence moyenne d'avortements constatés dans les élevages laitiers surveillés au cours des 12 derniers mois par chaque vétérinaire était supérieure à 5 %. Les résultats du modèle de régression logistique multivariée ont confirmé que la déclaration d'un avortement est beaucoup plus systématique si elle s'accompagne de la réalisation d'un prélèvement en vue d'un diagnostic de laboratoire (rapport des cotes [odds ratio : OR] = 467 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 56-3 897 ; p < 0,001). À l'inverse, elle est moins fréquente si l'avortement s'observe en été (OR = 0,14 ; IC à 95 % : 0,03-0,58 ; p = 0,007). L'arbre de classification, généré à partir des données de l'enquête, indique que les trois variables les plus prédictives de la déclaration des avortements sont, par ordre décroissant d'importance : la réalisation d'un prélèvement en vue d'obtenir un diagnostic de laboratoire permettant d'établir la cause des avortements ; la wilaya d'origine ; et la saison où les avortements sont constatés. Enfin, une note globale pondérée (sur une échelle de valeurs allant de 0 à 100) a été attribuée et a permis d'évaluer la déclaration et la prise en charge des avortements bovins par le vétérinaire. Il ressort que la marge de progrès est importante puisque dans deux tiers des cas, le vétérinaire obtient une note comprise entre 0 et 25. Des recommandations sont émises pour améliorer la déclaration et la prise en charge des avortements bovins en Algérie, parmi lesquelles : la rédaction d'une procédure standardisée et concertée relative aux avortements ; la réalisation de campagnes d'information et de sensibilisation à destination des éleveurs et des vétérinaires ; et l'affectation de moyens supplémentaires pour assurer un diagnostic de laboratoire des causes d'avortement et pour encourager la déclaration des avortements par des mesures incitatives. La création d'un fonds agricole destiné à indemniser les éleveurs pour les pertes engendrées par la survenue d'avortements bovins dans le cadre de maladies infectieuses réglementées est également proposée.


Sean o no de origen infeccioso, los abortos infligen importantes pérdidas económicas a las explotaciones bovinas argelinas, pese a lo cual se sabe poco de su prevalencia y de los factores que influyen en los veterinarios a la hora de notificar o no los casos de aborto. Con el fin de conocer más a fondo la cuestión, de septiembre de 2014 a febrero de 2016 se llevó a cabo una investigación epidemiológica en forma de entrevistas directas con 331 veterinarios clínicos distribuidos aleatoriamente en diez wilayas (provincias) del norte y el centro del país. Con el empleo de un modelo de regresión logística con una variable, y después con múltiples variables, aunado a un análisis por árbol de clasificación, se analizaron los factores de influencia, fijando en un 5% (p = 0,05) la significación estadística de los resultados. Según un 48,7 % de los veterinarios encuestados, la prevalencia media de abortos constatados por cada veterinario en las explotaciones lecheras vigiladas en el curso de los 12 meses anteriores era superior al 5%. Los resultados del modelo de regresión logística con múltiples variables confirmaron que la notificación de un aborto es mucho más sistemática cuando se acompaña de la obtención de una muestra con vistas al diagnóstico de laboratorio (razón de probabilidades [OR] = 467; intervalo de confianza [IC] del 95%: 56-3 897; p < 0,001). En cambio, la notificación es menos frecuente si el aborto se observa en verano (OR = 0,14; IC del 95%: 0,03-0,58; p = 0,007). El árbol de clasificación generado a partir de los datos de la investigación pone de manifiesto que las tres variables con mayor poder predictivo de la notificación de abortos son, por orden de importancia decreciente: el hecho de obtener una muestra para someterla a diagnóstico de laboratorio y poder así determinar la causa de los abortos; la wilaya de origen; y la estación en que se constatan los abortos. Por último, la atribución de una nota global ponderada (según una escala de valores que iba de 0 a 100) sirvió para evaluar la notificación de los abortos bovinos por parte del veterinario y las medidas de atención adoptadas por este. De ahí se infiere que existe un importante margen de mejora, pues en dos tercios de los casos el veterinario obtiene una nota comprendida entre 0 y 25. Los autores formulan recomendaciones encaminadas a mejorar la notificación y atención de los casos de aborto bovino en Argelia, entre ellas la confección de un procedimiento normalizado y concertado para los casos de aborto, la realización de campañas informativas y de sensibilización dirigidas a los productores y los veterinarios y la asignación de más medios para garantizar un diagnóstico de laboratorio de las causas de aborto y alentar la notificación de los casos con medidas incitativas. Los autores proponen también la creación de un fondo agrícola destinado a indemnizar a los productores por las pérdidas que les supongan los abortos bovinos causados por enfermedades infecciosas que estén reglamentadas.

6.
Rev Sci Tech ; 39(3): 675-697, 2020 Jan.
Artigo em Francês, Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35275144

RESUMO

Tuberculosis in dromedaries in Algeria has been little studied to date. The purpose of this study is to determine the prevalence of tuberculosis in dromedaries in three Algerian slaughterhouses using samples from suspected tuberculosis lesions, which were detected on carcasses during a post-mortem visual inspection. The study also uses laboratory diagnosis to isolate and identify the agents responsible for the infection. Between 2016 and 2018, 102 carcasses (3.05%; with a confidence interval [CI] of 95% from 2.05 to 3.69) were suspected of tuberculosis out of a total of 3,342 dromedary carcasses inspected. The lesions were located as follows in the carcasses: 64 of 102 were in the lungs, 37 in the liver and 1 in a bronchial ganglion. Five and six samples respectively of suspected tuberculosis lesions were found to be positive by bacilloscopy (4.9%; with a CI of 95% from 1.61 to 11.1) and in culture (5.88%; with a CI of 95% from 2.19 to 12.36). The concordance between bacilloscopy and culture was good (kappa coefficient of 0.71) and the probability of finding a positive culture was 184 times greater when the bacilloscopy was positive (value of p = 0.01). Molecular characterisation by polymerase chain reaction of extracts of DNA gave a positive signal, indicating that the isolated strains belonged to a mycobacterium genus. An enzymatic restriction on DNA extracts indicated the presence of mycobacterium DNA belonging to the Mycobacterium tuberculosis complex. Spoligotyping on the same DNA extracts confirmed the presence of four strains of Mycobacterium bovis with the same spoligotype SB0941 and another strain with spoligotype SB2562, a newly described profile in this study, which is phylogenetically close to the previous profile. Using suspected tuberculosis lesions in dromedaries, a non-tuberculosis mycobacterium was identified as Mycobacterium virginiense MO-233 (sequence ID: Nr149186) using the sequencing technique on the region 16SrDNA. Having demonstrated the presence of tuberculosis with M. bovis in the Algerian dromedary population, it is now necessary to implement measures to control it in order to reduce transmission between animals and humans.


À ce jour, la tuberculose a été peu étudiée chez les camélidés en Algérie. L'objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de la tuberculose cameline dans trois abattoirs algériens à partir de prélèvements de lésions suspectes de cette maladie qui ont été détectées sur des carcasses lors de l'examen à l'inspection visuelle post-mortem. L'étude vise aussi à isoler et à identifier les agents responsables de cette infection par un diagnostic de laboratoire. Durant la période de 2016 à 2018, 102 carcasses (3,05 % ; avec un intervalle de confiance [IC] à 95 % de 2,05 à 3,69) ont été déclarées suspectes de tuberculose sur un total de 3 342 carcasses de dromadaires inspectées. Concernant la localisation des lésions sur ces 102 carcasses, 64 présentaient des lésions aux poumons, 37 au niveau du foie et 1 dans un ganglion bronchique. Respectivement cinq et six échantillons de lésions suspectes de tuberculose cameline ont été trouvés positifs à la bacilloscopie (4,90 % ; avec un IC à 95 % de 1,61 à 11,10) et en culture (5,88 % ; avec un IC à 95 % de 2,19 à 12,36). La concordance entre la bacilloscopie et la culture était bonne (coefficient kappa de 0,71) et la probabilité de trouver une culture positive était 184 fois plus élevée lorsque la bacilloscopie était positive (valeur de p = 0,01). La caractérisation moléculaire par réaction de polymérisation en chaîne (PCR) des extraits d'ADN a montré un signal positif, signifiant que les souches isolées appartenaient au genre mycobactérien. Une restriction enzymatique réalisée sur des extraits d'ADN a indiqué la présence d'ADN d'une mycobactérie appartenant au complexe Mycobacterium tuberculosis. Une technique de spoligotypage réalisée sur les mêmes extraits d'ADN a permis de confirmer la présence de quatre souches de Mycobacterium bovis avec un même spoligotype SB0941 et d'une autre souche avec un spoligotype SB2562, un profil nouvellement décrit dans cette étude et qui est phylogénétiquement proche du profil précédent. Au départ de lésions suspectes de tuberculose chez le dromadaire, une souche de mycobactérie non tuberculeuse a été identifiée comme étant un Mycobacterium virginiense MO-233 (séquence ID : Nr149186) par la technique de séquençage de la région 16SrDNA. La présence de la tuberculose à M. bovis ayant été démontrée dans la population cameline algérienne, il est dès lors nécessaire de mettre en oeuvre des mesures visant à la contrôler en vue de réduire la transmission entre l'animal et l'homme.


A día de hoy, la tuberculosis está poco estudiada en los camélidos de Argelia. Los autores presentan un estudio encaminado a determinar la prevalencia de la tuberculosis de los camélidos en tres mataderos argelinos a partir de muestras de lesiones sospechosas, detectadas en las canales durante la inspección visual post-mortem. El estudio consistía pues en aislar e identificar, mediante técnicas de diagnóstico de laboratorio, a los agentes responsables de la infección. Entre 2016 y 2018, de un total de 3 342 canales de dromedarios inspeccionadas, 102 fueron declaradas sospechosas de tuberculosis (un 3,05%; intervalo de confianza [IC] del 95%: 2,05-3,69). En cuanto a la localización de las lesiones, en 64 de los 102 animales, estas se encontraban en los pulmones, en 37 de los 102 en la región del hígado y 1 de los animales presentaba una lesión en un ganglio bronquial. De las muestras de lesiones sospechosas de tuberculosis de los camélidos, cinco resultaron positivas por baciloscopia (un 4,90%; IC del 95%: 1,61-11,10) y seis en cultivo (un 5,88%; IC del 95%: 2,19-12,36). Entre la baciloscopia y el cultivo hubo una estrecha concordancia (coeficiente kappa: 0,71) y la probabilidad de encontrar un cultivo positivo fue 184 veces mayor cuando la baciloscopia era positiva (p = 0,01). La caracterización molecular de extractos de ácido desoxirribonucleico (ADN) por reacción en cadena de la polimerasa (PCR) deparó una señal positiva, lo que significa que las cepas aisladas pertenecían al género Mycobacterium. La aplicación de una técnica de restricción enzimática a extractos de ADN puso de relieve la presencia de ADN de una micobacteria perteneciente al complejo Mycobacterium tuberculosis. Aplicando una técnica de espoligotipificación a los mismos extractos de ADN se pudo confirmar la presencia de cuatro cepas de Mycobacterium bovis con un mismo espoligotipo, SB0941, y de otra cepa con el espoligotipo SB2562, patrón nuevo y filogenéticamente cercano al anterior que se describe aquí por primera vez. A partir de lesiones sospechosas de tuberculosis detectadas en dromedarios se pudo caracterizar una cepa de micobacteria no tuberculosa, identificada como Mycobacterium virginiense MO-233 (secuencia ID: Nr149186), con la técnica de secuenciación de la región 16S rDNA. Habiendo quedado demostrada la presencia de tuberculosis por M. bovis en la población de camélidos argelina, se impone la necesidad de implantar medidas para controlarla, a fin de reducir la transmisión entre los animales y el ser humano.

7.
Epidemiol Infect ; 147: e73, 2019 01.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-30869026

RESUMO

We evaluated the performance of three serological tests - an immunoglobulin G indirect enzyme linked immunosorbent assay (iELISA), a Rose Bengal test and a slow agglutination test (SAT) - for the diagnosis of bovine brucellosis in Bangladesh. Cattle sera (n = 1360) sourced from Mymensingh district (MD) and a Government owned dairy farm (GF) were tested in parallel. We used a Bayesian latent class model that adjusted for the conditional dependence among the three tests and assumed constant diagnostic accuracy of the three tests in both populations. The sensitivity and specificity of the three tests varied from 84.6% to 93.7%, respectively. The true prevalences of bovine brucellosis in MD and the GF were 0.6% and 20.4%, respectively. Parallel interpretation of iELISA and SAT yielded the highest negative predictive values: 99.9% in MD and 99.6% in the GF; whereas serial interpretation of both iELISA and SAT produced the highest positive predictive value (PPV): 99.9% in the GF and also high PPV (98.9%) in MD. We recommend the use of both iELISA and SAT together and serial interpretation for culling and parallel interpretation for import decisions. Removal of brucellosis positive cattle will contribute to the control of brucellosis as a public health risk in Bangladesh.


Assuntos
Brucelose Bovina/diagnóstico , Ensaio de Imunoadsorção Enzimática/veterinária , Testes Sorológicos/veterinária , Testes de Aglutinação/veterinária , Animais , Bangladesh/epidemiologia , Teorema de Bayes , Brucelose Bovina/epidemiologia , Bovinos , Ensaios Enzimáticos/veterinária , Rosa Bengala/uso terapêutico
8.
Rev Sci Tech ; 38(3): 761-786, 2019 12.
Artigo em Inglês, Francês | MEDLINE | ID: mdl-32286568

RESUMO

In Algeria, the prevalence of causes of abortion on dairy cattle farms (whether infectious causes or not) has been little studied. The current study involved a serological analysis conducted between October 2014 and June 2016 in northern Algeria using an enzyme-linked immunosorbent assay test on blood samples taken from 368 cows that had aborted on 124 farms. It was complemented by a survey to identify the factors associated with a higher or lower risk of exposure to Coxiella burnetii, Chlamydia abortus and Toxoplasma gondii, using univariate logistic regression and then multivariate logistic regression. The individual serological prevalences obtained were 8.4% (31/368) for C. burnetii and 12.2% (45/368) for C. abortus. For T. gondii, the individual seroprevalence was 13.8% (51/368); the factors associated with a higher risk of individual exposure were the fourth month of gestation (odds ratio [OR] = 22.68; 95% confidence interval [CI]: 1.38-392.97) and the fifth month of gestation (OR = 25.51; 95% CI: 1.47-442.11). All the other factors identified by the multivariate logistic regression were associated with a lower risk of exposure. They are the inspection visits in 2015 (OR = 0.0006; 95% CI: 0.000004-0.12) and in 2016 (OR = 0.0005; 95% CI: 0.000002-0.13) and artificial insemination (OR = 0.15; 95% CI: 0.05-0.44) for C. burnetii ; winter (OR = 0.39; 95% CI: 0.15-1.00), spring (OR = 0.45; 95% CI: 0.20-0.97), and artificial insemination (OR = 0.27; 95% CI: 0.13-0.56) for C. abortus; and the number of gestations (OR = 0.38; 95% CI: 0.16-0.92) for T. gondii. The seroprevalence at herd level was 16.1% (20/124) for C. burnetii and 29.8% (37/124) for both C. abortus and T. gondii. At herd level, the risk factors associated with a higher risk of exposure to C. abortus and T. gondii were the practice of deworming (OR = 3.89; 95% CI: 1.53-9.89) and drilling individual wells as a source of drinking water (OR = 7.50; 95% CI: 2.11-26.69). For C. burnetii, the inspection visit in 2015 (OR = 0.02; 95% CI: 0.0008-0.65) and in 2016 (OR = 0.01; 95% CI: 0.0003-0.36), artificial insemination (OR = 0.21; 95% CI: 0.06-0.69) and rodent eradication (OR = 0.19; 95% CI: 0.06-0.57) were factors that reduced the risk of exposure.


En Algérie, la prévalence des causes d'avortement dans les élevages bovins laitiers (que ces causes soient d'origine infectieuse ou non infectieuse) a été peu étudiée. Cette étude concerne une analyse sérologique conduite d'octobre 2014 à juin 2016 dans le nord de l'Algérie à l'aide d'un test ELISA (méthode immuno-enzymatique) sur des prélèvements sanguins issus de 368 vaches ayant avorté provenant de 124 élevages et complétée par un formulaire d'enquête visant à identifier, par une régression logistique uni puis multivariée, les facteurs associés à un risque augmenté ou diminué d'exposition à Coxiella burnetii, Chlamydia abortus et Toxoplasma gondii. Les prévalences sérologiques individuelles obtenues ont été respectivement de 8,4 % (31/368) pour C. burnetii et de 12,2 % (45/368) pour C. abortus. Pour T. gondii, la séroprévalence individuelle était de 13,8 % (51/368), avec comme facteurs associés à un risque accru d'exposition individuelle, le quatrième mois de gestation (rapport des cotes [odds ratio : OR] = 22,68 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,38-392,97) et le cinquième mois de gestation (OR = 25,51 ; IC à 95 % : 1,47-442,11). Les autres facteurs identifiés par la régression logistique multivariée étaient tous des facteurs associés à un risque diminué d'exposition. Ils concernaient l'année de visite en 2015 (OR = 0,0006 ; IC à 95 % : 0,000004-0,12) et en 2016 (OR = 0,0005 ; IC à 95 % : 0,000002-0,13) et l'insémination artificielle (OR = 0,15 ; IC à 95 % : 0,05-0,44) pour C. burnetii ; l'hiver (OR = 0,39 ; IC à 95 % : 0,15-1,00), le printemps (OR = 0,45 ; IC à 95 % : 0,20-0,97) et l'insémination artificielle (OR = 0,27 ; IC à 95 % : 0,13-0,56) pour C. abortus ; et le nombre de gestations (OR = 0,38 ; IC à 95 % : 0,16-0,92) pour T. gondii. La séroprévalence obtenue à l'échelle du troupeau a été respectivement de 16,1 % (20/124) pour C. burnetii et de 29,8 % (37/124) pour C. abortus et T. gondii. À l'échelle des troupeaux, les facteurs associés à un risque accru d'exposition à C. abortus et T. gondii concernent respectivement la pratique du déparasitage (OR = 3,89 ; IC à 95 % : 1,53-9,89) et le forage personnel comme source d'abreuvement (OR = 7,50 ; IC À 95 % : 2,11-26,69). Pour C. burnetii, l'année de visite en 2015 (OR = 0,02 ; IC à 95 % : 0,0008-0,65) et en 2016 (OR = 0,01 ; IC à 95 % : 0,0003-0,36), l'insémination artificielle (OR = 0,21 ; IC à 95 % : 0,06-0,69) et l'éradication des rongeurs (OR = 0,19 ; IC à 95 % : 0,06-0,57) sont des facteurs de diminution du risque d'exposition.


En Argelia está poco estudiada la prevalencia de las causas de aborto en las explotaciones bovinas de producción láctea (ya sean causas de tipo infeccioso o no infeccioso). Los autores exponen aquí un análisis serológico realizado entre octubre de 2014 y junio de 2016 en el norte de Argelia. Empleando una técnica de ensayo inmunoenzimático (ELISA), se examinaron muestras sanguíneas de 368 vacas que habían sufrido un aborto procedentes de 124 explotaciones, análisis que se complementó con un formulario de investigación destinado a determinar, por regresión logística de una sola variable y después multifactorial, los factores ligados a un aumento y a un decremento del riesgo de exposición a Coxiella burnetii, Chlamydia abortus y Toxoplasma gondii. Las prevalencias serológicas individuales obtenidas fueron, respectivamente, de un 8,4% (31/368) para C. burnetii y un 12,2% (45/368) para C. abortus. Por lo que respecta a T. gondii, se obtuvo una seroprevalencia individual del 13,8% (51/368). Los factores ligados a un mayor riesgo de exposición individual eran el cuarto mes de gestación (razón de probabilidades [odds ratio: OR] = 22,68; intervalo de confianza [IC] al 95%: 1,38-392,97) y el quinto mes de gestación (OR = 25,51; IC al 95%: 1,47-442,11). Todos los otros factores determinados por regresión logística multifactorial venían asociados a una reducción del riesgo de exposición. Se trataba concretamente de: el hecho de que la visita se hubiera efectuado en 2015 (OR = 0,0006; IC al 95%: 0,000004-0,12) o en 2016 (OR = 0,0005; IC al 95%: 0,000002-0,13) y la inseminación artificial (OR = 0,15; IC al 95%: 0,05-0,44), en el caso de C. burnetii; el hecho de que fuera invierno (OR = 0,39; IC al 95%: 0,15-1,00) o primavera (OR = 0,45; IC al 95%: 0,20-0,97) y la inseminación artificial (OR = 0,27; IC al 95%: 0,13-0,56), en el caso de C. abortus; y el número de gestaciones (OR = 0,38; IC al 95%: 0,16-0,92), en el caso de T. gondii. La seroprevalencia de rebaño obtenida fue respectivamente de un 16,1% (20/124) para C. burnetii y de un 29,8% (37/124) para C. abortus y T. gondii. A la escala de los rebaños, los factores vinculados a un mayor riesgo de exposición a C. abortus y T. gondii eran, respectivamente, la práctica de desparasitaciones (OR = 3,89; IC al 95%: 1,53-9,89) y el uso de un pozo propio como abrevadero (OR = 7,50; IC al 95%: 2,11-26,69). En cuanto a C. burnetii, los factores que reducían el riesgo de exposición del rebaño eran el hecho de que el año de visita fuera 2015 (OR = 0,02; IC al 95%: 0,0008-0,65) o 2016 (OR = 0,01; IC al 95%: 0,0003-0,36), la inseminación artificial (OR = 0,21; IC al 95%: 0,06-0,69) y la erradicación de los roedores (OR = 0,19; IC al 95%: 0,06-0,57).


Assuntos
Aborto Animal/microbiologia , Aborto Animal/parasitologia , Doenças dos Bovinos/epidemiologia , Infecções por Chlamydia/veterinária , Febre Q/veterinária , Toxoplasmose Animal/epidemiologia , Argélia/epidemiologia , Animais , Bovinos , Doenças dos Bovinos/microbiologia , Doenças dos Bovinos/parasitologia , Chlamydia , Infecções por Chlamydia/epidemiologia , Coxiella burnetii , Indústria de Laticínios , Ensaio de Imunoadsorção Enzimática , Feminino , Gravidez , Prevalência , Febre Q/epidemiologia , Fatores de Risco , Estudos Soroepidemiológicos , Toxoplasma
9.
Rev Sci Tech ; 37(3): 885-895, 2018 12.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-30964461

RESUMO

Infections due to bovine viral diarrhoea virus (BVDV) are endemic in most cattleproducing countries throughout the world and bovine viral diarrhoea is considered a transboundary disease. The key elements of a BVDV control programme are vaccination, biosecurity, elimination of persistently infected (PI) animals and surveillance. The aim of this study was to assess the sensitivity (Se) and the specificity (Sp) of two commercial competitive enzyme-linked immunosorbent assays (ELISAs) based on selected immune-dominant BVDV proteins: the non-structural protein NS3 (p80) and the recombinant envelope glycoprotein E0(Erns). Both tests were used on individual serum samples from randomly sampled young bovines in southern Belgium in order to detect specific BVDV antibodies. The Se and Sp were assessed using a Bayesian approach and were estimated, respectively, at 97.2% (with 95% credibility interval [Cr I]: 95.1-99.8) and 98.7%(95% Cr I: 96.6-99.9) for the first test and 95.8% (95% Cr I: 91.1-99.7) and 96.1%(95% Cr I: 95.1-97.7) for the second test. The results obtained with the two tests were not significantly different. In addition, using both ELISAs, the current BVDV exposure among young bovines in southern Belgium was estimated at 23.3% (95%Cr I: 20.6-26.2). Combining virological testing of all newborns to detect PI animals with regular serological testing of young stock using ELISAs is recommended in the surveillance of BVDV.


Les infections par le virus de la diarrhée virale bovine (VDVB) sont endémiques dans la plupart des pays d'élevage du monde et la diarrhée virale bovine estune maladie transfrontalière. Les éléments d'un programme de contrôle de la VDVB sont la vaccination, la biosécurité, l'élimination d'animaux porteurs d'une infection persistante et la surveillance. L'objectif de cette étude était d'évaluer la sensibilité (Se) et la spécificité (Sp) de deux kits commerciaux ELISA (épreuve immuno-enzymatique) par compétition basés sur une sélection de protéines immunodominantes du VDVB, la protéine non structurale NS3(p80) et la glycoprotéine d'enveloppe recombinante E0 (Erns). Les deux kits étaient testés sur des échantillons individuels de sérum collectés demanière aléatoire chez de jeunes bovins dans le sud de la Belgique afin de détecter les anticorps VDVB spécifiques. L'analyse bayésienne montrait une Se de 97,2 % (intervalle de crédibilité de 95 % [ICr] de 95,1 à 99,8) et une Sp de 98,7 (ICr 95 % de 96,6 à 99,9) pour le premier kit et une Se de 95,8 (ICr 95 % de91,1 à 99,7) et une Sp de 96,1 (ICr 95 % de 95,1 à 97,7) pour le deuxième. Les différences n'étaient pas significatives. De même, l'application des deux ELISA montrait que l'exposition actuelle des jeunes bovins du sud de la Belgique au VDVB s'élevait à 23,3 % (ICr 95 % de 20,6 à 26,2). L'association de tests virologiques effectués chez tous les nouveau-nés afin de détecter des animaux à infection persistante et de tests sérologiques de routine par ELISA chez les jeunes animaux est recommandée pour la surveillance de VDVB.


Las infecciones por el virus de la diarrea viral bovina (BVDV), considerada enfermedad transfronteriza, son endémicas en la mayoría de los países del mundo que albergan producción bovina. Los principales elementos de todo programa de lucha contra este virus son la vacunación, la seguridad biológica, la eliminación de los animales con infección persistente y la vigilancia. Los autores describen un estudio encaminado a evaluar la sensibilidad y especificidad de dos ensayos inmunoenzimáticos (ELISA) comerciales basados en sendas proteínas inmunodominantes del virus: la proteína no estructural NS3 (p80) y la glucoproteína recombinante de envoltura E0 (Erns). Ambas pruebas fueron aplicadas a sueros procedentes de una muestra aleatoria de bovinos jóvenes del sur de Bélgica con el fin de detectar anticuerpos específicos contra el virus. Empleando un método de estadística bayesiana se calcularon la sensibilidad y la especificidad, que resultaron, respectivamente, de un 97,2% (intervalo de credibilidad [I Cr] al 95%: 95,1­99,8) y un 98,7% (I Cr 95%: 96,6­99,9) en el caso dela primera prueba y de un 95,8% (I Cr 95%: 91,1­99,7) y un 96,1% (I Cr 95%: 95,1­97,7) en el caso de la segunda. Los resultados obtenidos con una y otra prueba no diferían significativamente entre sí. Además, utilizando ambas técnicas ELISA se calculó que la exposición actual al virus de los bovinos jóvenes del sur de Bélgica se cifraba en un 23,3% (I Cr 95%: 20,6­26,2). Para las tareas de vigilancia del BVDV se recomienda combinar el análisis virológico de todos los recién nacidos ­ para detectar animales con infección persistente ­ con la realización periódica de pruebas serológicas en el ganado joven con la técnica ELISA.


Assuntos
Doença das Mucosas por Vírus da Diarreia Viral Bovina , Animais , Anticorpos Antivirais , Teorema de Bayes , Bélgica , Bovinos , Diarreia , Ensaio de Imunoadsorção Enzimática
10.
Rev Sci Tech ; 37(3): 937-947, 2018 12.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-30964458

RESUMO

Foot and mouth disease (FMD) is a highly contagious viral disease that affects all Artiodactyla. Seven immunologically distinct serotypes of FMD virus (FMDV) exist. In Chad, although FMD is included in the list of diseases monitored by the Chadian Animal Disease Surveillance Network (REPIMAT), the epidemiological situation remains unclear. A serological survey was conducted in the cattle population in eight of the nine administrative regions of the country (those regions with the highest cattle densities), to evaluate the prevalence and serotypes of circulating FMDV.A total of 796 sera from randomly selected cattle were analysed at the World Organisation for Animal Health/Food and Agriculture Organization of the United Nations FMD Reference Laboratory at the Istituto Zooprofilattico Sperimentale della Lombardia e dell'Emilia Romagna(IZSLER), in Brescia (Italy). An enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA), called 3ABC ELISA, was used to detect antibodies against non-structural proteins (NSPs), as well as a series of six competitive ELISAs to detect and serotype antibodies against the structural proteins of FMDV serotypes O, A, SAT 1, SAT 2, Asia 1 and C. Based on the detection of anti-NSP antibodies, the animal-level seroprevalence was 35.6%(95% confidence interval [CI]: 32.2-38.9) and the herd-level seroprevalence was 62.3% (95%CI: 53.0-71.5). FMD was present in all livestock administrative divisions surveyed, with a higher prevalence in southern regions, which are characterised by higher rainfall and humidity and more important transboundary animal movements. Cattle aged more than four years had a higher seroprevalence, which may be due to repeated exposure. Semi-sedentary farming and transhumance were also risk factors. Antibodies against serotypes A, O, SAT 1 and SAT 2 were detected.


La fièvre aphteuse est une maladie virale extrêmement contagieuse qui affecte l'ensemble des artiodactyles. Sept sérotypes du virus de la fièvre aphteuse ont été répertoriés, qui sont distincts au plan immunologique. Au Tchad, bien que la fièvre aphteuse figure sur la liste des maladies visées par le Réseau d'épidémiosurveillance des maladies animales du Tchad (REPIMAT), la situation épidémiologique demeure mal connue. Une enquête sérologique a été réalisée dans la population bovine de huit régions administratives sur les neuf que compte le pays (afin de couvrir les régions où la densité de la population bovine est la plus élevée), dans le but d'évaluer la prévalence du virus de la fièvre aphteuse et de caractériser les sérotypes présents. Au total, 796 sérums prélevés sur des bovins sélectionnés de manière aléatoire ont été analysés au Laboratoire de référence pour la fièvre aphteuse de l'Organisation mondiale de la santé animale/Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture à l'Istituto Zooprofilattico Sperimentale dellaLombardia e dell'Emilia Romagna (IZSLER) de Brescia (Italie). Les anticorps dirigés contre les protéines non structurales ont été détectés au moyen d'une épreuve immuno-enzymatique 3ABC (ELISA 3ABC) tandis qu'une série de six ELISA de compétition a permis de détecter et de caractériser les anticorps spécifiques des protéines structurales des sérotypes O, A, SAT 1, SAT 2, Asia 1 et C du virus de la fièvre aphteuse. D'après les résultats de la détection d'anticorps dirigés contre les protéines non structurales, la prévalence sérologique à l'échelle individuelle était de35,6 % (avec un intervalle de confiance [IC] à 95 % de 32,2 à 38,9) tandis que la prévalence à l'échelle des troupeaux s'élevait à 62,3 % (IC à 95 % de 53,0 à 71,5).La fièvre aphteuse était présente dans chacune des divisions administratives étudiées, avec une prévalence plus élevée dans les régions méridionales, qui se caractérisent par des précipitations et une hygrométrie plus fortes et par l'importance des mouvements transfrontaliers d'animaux. La prévalence sérologique était plus élevée chez les bovins âgés de plus de quatre ans, ce qui s'explique probablement par un nombre répété d'expositions. Le rôle de l'élevage semi-sédentaire et de la transhumance en tant que facteurs de risque a été misen lumière. Les anticorps détectés étaient dirigés contre les sérotypes A, O, SAT 1et SAT 2.


La fiebre aftosa es una patología vírica muy contagiosa que afecta a todos los artiodáctilos. Existen siete serotipos inmunológicamente diferenciados del virus que la causa. En el Chad, aunque la fiebre aftosa figura en la lista de enfermedades sometidas a vigilancia por la Red Chadiana de Vigilancia Zoosanitaria (REPIMAT), la situación epidemiológica de la enfermedad sigue rodeada de incertidumbre. Los autores describen un estudio serológico realizado en la población vacuna de ocho de las nueve regiones administrativas del país (las que presentan la mayor densidad de ganado vacuno) con objeto de determinar la prevalencia y los serotipos del virus de la fiebre aftosa circulante. Tras seleccionar aleatoriamente un total de 796 cabezas de ganado y obtener de ellas muestras de suero, estas fueron analizadas en el Istituto Zooprofilattico Sperimentale della Lombardia e dell'EmiliaRomagna (IZSLER) de Brescia (Italia), que es el Laboratorio de Referencia de la Organización Mundial de Sanidad Animal y la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura para la fiebre aftosa. Para detectar anticuerpos dirigidos específicamente contra proteínas no estructurales se empleó un ensayo inmunoenzimático (ELISA) denominado ELISA 3ABC, a lo que se agregó una serie de seis técnicas ELISA de competición concebidas para detectar y tipificar anticuerpos dirigidos contra las proteínas estructurales de los serotipos O, A,SAT 1, SAT 2, Asia 1 y C del virus de la fiebre aftosa. A tenor de los niveles detectados de anticuerpos contra proteínas no estructurales, la seroprevalencia individual era de un 35,6% (intervalo de confianza [IC] al 95%:32,2­38,9) y la seroprevalencia de rebaño era de un 62,3% (IC 95%: 53,0­71,5).La fiebre aftosa, presente en todas las divisiones administrativas ganaderas estudiadas, alcanzaba sus máximos niveles de prevalencia en las regiones meridionales, caracterizadas por tasas de pluviosidad y humedad más altas y por un mayor volumen de movimientos transfronterizos de animales. La seroprevalencia era más elevada en los ejemplares de más de cuatro años de edad, hecho que puede deberse a exposiciones reiteradas. La producción ganadera en régimen semisedentario y la trashumancia eran también factores de riesgo. Se detectaron anticuerpos contra los serotipos A, O, SAT 1 y SAT 2.


Assuntos
Doenças dos Bovinos , Vírus da Febre Aftosa , Febre Aftosa , Animais , Anticorpos Antivirais , Bovinos , Chade , Ensaio de Imunoadsorção Enzimática , Itália , Estudos Soroepidemiológicos , Sorotipagem
11.
BMC Vet Res ; 13(1): 281, 2017 Sep 07.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-28882137

RESUMO

BACKGROUND: In Argentina, vaccination with Brucella abortus Strain 19 vaccine is mandatory. The objective of the study was to develop and test a method for evaluating, in an innovative way, some farmers' and veterinarians' management practices in relation to brucellosis and to assess the vaccination campaign and coverage. The work took place in Brandsen and Navarro districts. Four questionnaires were designed (for officials from Local Sanitary Entities, vaccinators, vet practitioners and farmers). Responses were coded as "ideal" (0) and "not ideal" (1). To assess the relative weight of each question ("item"), experts ranked the items according to their impact on management practices and vaccination. A weighted score was then calculated. A higher weighted score was assigned to the worse practices. Farmers obtaining a global weighted score above the third quartile were classified as "inappropriately managed farms", to be compared per type of production system and district. To assess the immunization coverage, female calves were sampled 30 to 50 days post vaccination; they were expected to react positively to serological diagnostic tests (DT+). RESULTS: There were significantly more inappropriately managed farms and higher global scores among beef farmers and in Brandsen. Eighty three percent (83%) of female calves were DT+, significantly under the ideal immunization coverage (95%). Only 48% of farms were considered well vaccinated. DT+ results were positively associated with the Brandsen district (OR = 25.94 [4.60-1146.21] and with the farms having more than 200 cow heads ((OR = 78.34 [4.09-1500.00]). On the contrary, DT+ were less associated with vaccinators being veterinary practitioners (OR = 0.07 [0.006-0.78]). Farmers are well advised by their veterinary practitioners but they should improve some management practices. CONCLUSIONS: The vaccination campaign is globally well implemented, but the immunization coverage and some vaccinators' practices should be improved. This study leads to a better understanding of the most common used management and control practices regarding brucellosis, which affect its epidemiology. Any vaccination campaign should be periodically assessed to highlight possible fails. The described methodology can be extrapolated to other countries and different contexts.


Assuntos
Vacinas Bacterianas/imunologia , Brucelose Bovina/prevenção & controle , Programas de Imunização , Vacinação/legislação & jurisprudência , Animais , Argentina/epidemiologia , Brucella abortus/imunologia , Brucelose Bovina/epidemiologia , Bovinos , Humanos
12.
Rev Sci Tech ; 36(3): 767-777, 2017 Dec.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-30160703

RESUMO

In veterinary medicine, biosecurity relies on the implementation and respect of procedures that reduce the risk of the introduction and spread of pathogens. The main objective of the study was to assess the usefulness of observations in estimating the compliance of veterinary students with biosecurity measures implemented in the necropsy room of a Faculty of Veterinary Medicine (n = 122 observations) and in a private slaughterhouse (n = 56 observations) in Belgium, during day sessions of practical work. Checklists compiling the biosecurity rules to apply in both contexts were established (31 rules were considered for the necropsy room and 35 for the slaughterhouse). Observations were performed by a single person to ensure standardisation. The level of compliance with biosecurity rules was intermediate and reached 42% vs. 37% for the necropsy room and the slaughterhouse, respectively. No significant difference was observed between these compliance rates. Increasing staff supervision of students and increasing awareness through education should be encouraged. The follow-up of observations through time could be used to assess the evolution of compliance with biosecurity measures.


En médecine vétérinaire, la biosécurité repose sur la mise en oeuvre et le respect des procédures destinées à réduire le risque d'introduction et de propagation des agents pathogènes. Les auteurs présentent les résultats d'une étude conduite en Belgique dans le but d'évaluer l'utilité des observations pour assurer la conformité de la mise en oeuvre des mesures de biosécurité par les étudiants en médecine vétérinaire lors des séances de travaux pratiques effectuées en salle de nécropsie d'une faculté de médecine vétérinaire (n = 122 observations) et dans un abattoir privé (n = 56 observations). Des listes de vérification compilant les règles de biosécurité à appliquer dans ces deux contextes ont été établies (31 règles prises en compte pour la salle de nécropsie et 35 pour l'abattoir). Les observations étaient effectuées par une seule personne à la fois afin d'assurer leur standardisation. L'étude a révélé une conformité aux règles de biosécurité de niveau intermédiaire, s'élevant respectivement à 42 % dans la salle de nécropsie et à 37 % à l'abattoir. Aucune différence significative n'a été décelée entre ces deux taux de conformité. Une meilleure supervision des étudiants par le personnel encadrant et une sensibilisation accrue dans l'enseignement devraient être encouragées. Le suivi des observations au fil du temps pourrait permettre d'évaluer l'évolution de la conformité aux mesures de biosécurité.


En medicina veterinaria, la seguridad biológica depende de la aplicación y el respeto de procedimientos que reducen el riesgo de introducción y propagación de patógenos. Los autores describen un estudio que tenía por principal objetivo determinar la utilidad de la observación como método para evaluar el cumplimiento, por parte de estudiantes de veterinaria, de las medidas de seguridad biológica aplicadas en la sala de disección de una facultad de veterinaria (n = 122 observaciones) y en un matadero privado (n = 56 observaciones) de Bélgica en el curso de jornadas de prácticas. Se elaboraron listas de control que enumeraban las reglas de seguridad biológica que debían respetarse en ambos contextos (se tuvieron en cuenta 31 reglas para la sala de disección y 35 para el matadero). Para asegurar la uniformidad de las observaciones, estas corrieron a cargo de una sola y misma persona. El nivel de cumplimiento de las reglas de seguridad biológica resultó intermedio: de un 42% en la sala de disección y de un 37% en el matadero, sin que entre ambas tasas se observara ninguna diferencia significativa. Conviene alentar una supervisión más estrecha de los estudiantes por parte del personal y un mayor grado de sensibilización a través de la enseñanza impartida. Para evaluar la evolución del cumplimiento de las medidas de seguridad biológica cabría la posibilidad de ir repitiendo las observaciones en el tiempo.


Assuntos
Criação de Animais Domésticos/métodos , Educação em Veterinária , Medidas de Segurança , Estudantes , Matadouros , Animais , Bélgica , Conhecimentos, Atitudes e Prática em Saúde , Humanos , Fatores de Risco , Faculdades de Medicina Veterinária
13.
J Helminthol ; 90(5): 511-22, 2016 Sep.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-26564097

RESUMO

Vietnam is recognized to be endemic for fasciolosis. However, most of the available publications have not been published in international journals. This review is based on national and international Vietnamese publications and highlights the current status of fasciolosis in Vietnam. It also provides some information available for neighbouring countries. Updated data on responsible species, distribution, transmission and control aspects are summarized. The central region of Vietnam is reported as being highly endemic for fasciolosis, with a high number of human patients (more than 20,000 in 2011). Fasciola gigantica is reported to be the main species in Vietnam. However, hybrids between F. gigantica and F. hepatica were identified. Both humans and animals are infected by the ingestion of raw vegetables and possibly contaminated drinking water. Three lymnaeid snail species (Austropeplea viridis, Radix auricularia and Radix rubiginosa) may act as intermediate hosts of Fasciola spp. However, due to the likely misidentification of snail species and cercariae during the past decade the critical analysis of published data is difficult. A better understanding of transmission aspects of fasciolosis would allow the implementation of preventive measures of this important neglected zoonotic disease.


Assuntos
Fasciola/isolamento & purificação , Fasciolíase/epidemiologia , Fasciolíase/veterinária , Animais , Doenças Endêmicas , Fasciola/classificação , Fasciolíase/prevenção & controle , Fasciolíase/transmissão , Humanos , Topografia Médica , Vietnã/epidemiologia
14.
Rev Sci Tech ; 32(1): 27-42, 2013 Apr.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-23837363

RESUMO

The epidemiological link between brucellosis in wildlife and brucellosis in livestock and people is widely recognised. When studying brucellosis in wildlife, three questions arise: (i) Is this the result of a spillover from livestock or a sustainable infection in one or more host species of wildlife? (ii) Does wildlife brucellosis represent a reservoir of Brucella strains for livestock? (iii) Is it of zoonotic concern? Despite their different host preferences, B. abortus and B. suis have been isolated from a variety of wildlife species, whereas B. melitensis is rarely reported in wildlife. The pathogenesis of Brucella spp. in wildlife reservoirs is not yet fully defined. The prevalence of brucellosis in some wildlife species is very low and thus the behaviour of individual animals, and interactions between wildlife and livestock, may be the most important drivers for transmission. Since signs of the disease are non-pathognomonic, definitive diagnosis depends on laboratory testing, including indirect tests that can be applied to blood or milk, as well as direct tests (classical bacteriology and methods based on the polymerase chain reaction [PCR]). However, serological tests cannot determine which Brucella species has induced anti-Brucella antibodies in the host. Only the isolation of Brucella spp. (or specific DNA detection by PCR) allows a definitive diagnosis, using classical or molecular techniques to identify and type specific strains. There is as yet no brucellosis vaccine that demonstrates satisfactory safety and efficacy in wildlife. Therefore, controlling brucellosis in wildlife should be based on good management practices. At present, transmission of Brucella spp. from wildlife to humans seems to be linked to the butchering of meat and dressing of infected wild or feral pig carcasses in thedeveloped world, and infected African buffalo in the developing world. In the Arctic, the traditional consumption of raw bone marrow and the internal organs of freshly killed caribou or reindeer is an important risk factor.


Assuntos
Animais Selvagens , Brucella/isolamento & purificação , Brucelose/veterinária , Animais , Brucelose/epidemiologia , Saúde Global , Humanos , Gado , Fatores de Risco , Estudos Soroepidemiológicos , Zoonoses
15.
Heliyon ; 9(6): e16538, 2023 Jun.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-37287612

RESUMO

The objective of this work was to evaluate the antimicrobial resistant (AR) E. coli prevalence in recreational waters in Belgium and to assess the exposure risk for bathers. Nine stations were sampled during the 2021 bathing season. A total of 912 E. coli strains were isolated and tested by the disk diffusion method in accordance with EUCAST recommendations, including Extended-Spectrum Beta-Lactamase (ESBL) production. AR E. coli were counted at each bathing sites, 24% of strains were resistant to at least one antibiotic and 6% were Multi-Drug Resistant (MDR). A Multiple Antibiotic Resistance (MAR) index was calculated to compare the bathing sites. The Lesse river had the highest MAR index as well as the highest E. coli absolute abundance and the largest number of ESBL-producing E. coli. Conversely, the 3 lakes showed lower E. coli contamination levels and AR rates. A human health risk assessment of exposure to AR E. coli, based on the calculation of measured prevalence, was performed considering four different dose-response model scenarios. The human health risk (Pd) ranged from 10-9 to 0.183 (children). The exposure probabilities were low, except for scenario 3 (E. coli O157:H7), which is the most severe.

16.
Med Vet Entomol ; 26(3): 355-8, 2012 Sep.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-22211927

RESUMO

The occurrence of autochthonous clinical cases of canine and equine babesiosis in Belgium during the last two decades suggests that the vector of the pathogens responsible for these diseases, Dermacentor reticulatus (Ixodida: Ixodidae), may be present in this country. Consequently, evidence for the presence of this tick species in different locations within Belgium was investigated. Four different locations were monitored by flagging in 2010; these included the locations at which D. reticulatus was previously found on a dog in 2009 and on two red deer in 2007. Two different species of tick were identified, Ixodes ricinus (Ixodida: Ixodidae) and D. reticulatus. A total of 282 D. reticulatus adult ticks (98 males, 184 females) were collected from the four sites. Ticks were found mainly from early March until the end of May and a peak in activity was apparent in March. A Babesia spp. (Piroplasmida: Babesiidae) genus-specific polymerase chain reaction test based on the amplification of a fragment of the 18S rRNA gene was used to investigate the potential presence of Babesia spp. All DNA extracts isolated from the total tick samples yielded negative results. Additional studies to accurately determine the distribution and vectorial capacity of this important tick species in Belgium are warranted.


Assuntos
Vetores Aracnídeos/parasitologia , Babesia/isolamento & purificação , Dermacentor/fisiologia , Dermacentor/parasitologia , Animais , Vetores Aracnídeos/fisiologia , Babesia/classificação , Babesia/genética , Babesiose/epidemiologia , Babesiose/parasitologia , Babesiose/veterinária , Bélgica , Doenças do Cão/epidemiologia , Doenças do Cão/parasitologia , Cães , Feminino , Masculino , Reação em Cadeia da Polimerase , RNA de Protozoário/análise , RNA Ribossômico 18S/análise
17.
Rev Sci Tech ; 31(3): 809-19, 2012 Dec.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-23520735

RESUMO

In sub-Saharan Africa, most epidemiological surveillance networks for animal diseases were temporarily funded by foreign aid. It should be possible for national public funds to ensure the sustainability of such decision support tools. Taking the epidemiological surveillance network for animal diseases in Chad (REPIMAT) as an example, this study aims to estimate the network's cost by identifying the various costs and expenditures for each level of intervention. The network cost was estimated on the basis of an analysis of the operational organisation of REPIMAT, additional data collected in surveys and interviews with network field workers and a market price listing for Chad. These costs were then compared with those of other epidemiological surveillance networks in West Africa. The study results indicate that REPIMAT costs account for 3% of the State budget allocated to the Ministry of Livestock. In Chad in general, as in other West African countries, fixed costs outweigh variable costs at every level of intervention. The cost of surveillance principally depends on what is needed for surveillance at the local level (monitoring stations) and at the intermediate level (official livestock sectors and regional livestock delegations) and on the cost of the necessary equipment. In African countries, the cost of surveillance per square kilometre depends on livestock density.


Assuntos
Doenças dos Animais/epidemiologia , Coleta de Dados/economia , Monitoramento Epidemiológico/veterinária , África Ocidental/epidemiologia , Doenças dos Animais/economia , Animais , Chade/epidemiologia , Custos e Análise de Custo , Humanos
18.
Rev Sci Tech ; 31(3): 1011-31, 2012 Dec.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-23520754

RESUMO

European Commission Regulation (EC) No. 152/2009 imposes optical microscopy as the reference method for official controls to detect traces of animal protein in animal feed. Since 1 July 2004, the one-solvent technique has been the only authorised variant of optical microscopy. Its detection limit is 0.1% of meat-and-bone meal. Other techniques--using molecular biology (polymerase chain reaction, immunology), microscopy or near-infrared imaging--have been developed in the past ten years to supplement the official method, which has certain limitations. This paper compares and discusses the different techniques, highlighting the strengths of each technique in order to propose a feasible control scheme to improve the sensitivity and specificity of the technique for the detection of processed animal protein in livestock feed.


Assuntos
Ração Animal/normas , Proteínas Alimentares/análise , Doenças Priônicas/prevenção & controle , Ração Animal/análise , Animais , Cromatografia/veterinária , Europa (Continente) , Manipulação de Alimentos/normas , Técnicas Imunológicas/veterinária , Microscopia/métodos , Microscopia/normas , Microscopia/veterinária , Reação em Cadeia da Polimerase/veterinária , Sensibilidade e Especificidade , Manejo de Espécimes/normas , Manejo de Espécimes/veterinária , Espectroscopia de Luz Próxima ao Infravermelho/veterinária
19.
J Clin Microbiol ; 49(12): 4397-400, 2011 Dec.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-21976753

RESUMO

Bovine papular stomatitis virus was isolated from two calves in an animal house with biosafety level 3 confinement. The hypotheses on the origin of the infection, the interesting features of the partial amino acid sequences of the major envelope viral protein, and the importance of diagnostic tools available for animal diseases that are not listed by the World Organization for Animal Health (OIE) are discussed.


Assuntos
Doenças dos Bovinos/diagnóstico , Doenças dos Bovinos/virologia , Parapoxvirus/isolamento & purificação , Infecções por Poxviridae/veterinária , Estomatite/veterinária , Sequência de Aminoácidos , Animais , Bovinos , Doenças dos Bovinos/patologia , Análise por Conglomerados , DNA Viral/química , DNA Viral/genética , Feminino , Parapoxvirus/classificação , Parapoxvirus/genética , Filogenia , Infecções por Poxviridae/diagnóstico , Infecções por Poxviridae/patologia , Análise de Sequência de DNA , Homologia de Sequência , Estomatite/patologia , Estomatite/virologia , Proteínas Virais/genética
20.
Rev Sci Tech ; 30(2): 555-69, 2011 Aug.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-21961226

RESUMO

Disease is often associated with debilitating clinical signs, disorders or production losses in animals and/or humans, leading to severe socio-economic repercussions. This explains the high priority that national health authorities and international organisations give to selecting control strategies for and the eradication of specific diseases. When a control strategy is selected and implemented, an effective method of evaluating its efficacy is through modelling. To illustrate the usefulness of models in evaluating control strategies, the authors describe several examples in detail, including three examples of classification and regression tree modelling to evaluate and improve the early detection of disease: West Nile fever in equids, bovine spongiform encephalopathy (BSE) and multifactorial diseases, such as colony collapse disorder (CCD) in the United States. Also examined are regression modelling to evaluate skin test practices and the efficacy of an awareness campaign for bovine tuberculosis (bTB); mechanistic modelling to monitor the progress of a control strategy for BSE; and statistical nationwide modelling to analyse the spatio-temporal dynamics of bTB and search for potential risk factors that could be used to target surveillance measures more effectively. In the accurate application of models, an interdisciplinary rather than a multidisciplinary approach is required, with the fewest assumptions possible.


Assuntos
Doenças dos Animais/prevenção & controle , Controle de Doenças Transmissíveis/métodos , Modelos Biológicos , Distribuição por Idade , Doenças dos Animais/diagnóstico , Doenças dos Animais/epidemiologia , Animais , Bovinos , Encefalopatia Espongiforme Bovina/diagnóstico , Encefalopatia Espongiforme Bovina/epidemiologia , Encefalopatia Espongiforme Bovina/prevenção & controle , Humanos , Fatores de Risco , Teste Tuberculínico/veterinária , Tuberculose Bovina/diagnóstico , Tuberculose Bovina/epidemiologia , Tuberculose Bovina/prevenção & controle , Febre do Nilo Ocidental/diagnóstico , Febre do Nilo Ocidental/epidemiologia , Febre do Nilo Ocidental/prevenção & controle
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