RESUMO
OBJECTIVES: Meglumine antimoniate (MA; Glucantime®), the 80-year-old first-line systemic treatment for all forms of American tegumentary leishmaniasis (ATL) caused by Leishmania (Viannia) braziliensis, Leishmania (Viannia) guyanensis and Leishmania (Leishmania) amazonensis, is highly toxic, presents adverse side-effects and may not attain clinical and parasitological cure. This critical review examines the necessity for intramuscular/intravenous administration of MA, the alternatives to this approach, and the possibilities of developing affordable, accessible and non-toxic drugs or new delivery methods. METHOD: PubMed searches were performed using the terms 'cutaneous leishmaniasis' or 'American tegumentary leishmaniasis' in combination with 'meglumine antimoniate' or 'N-methyl glucamine' or 'drug repositioning' or 'nanotechnology'. Searches covered a period of 20 years of peer reviewed journals and technical bulletins. We explored the mode of action, pharmacokinetics, toxicity and efficacy of MA, evaluated the progress of ATL therapy in Brazil, and examined the potential of drug repositioning and nanotechnology in accelerating the introduction and/or optimisation of an alternative treatment. RESULTS: The evidence suggests that ATL therapy will continue to rely on systemic MA in the foreseeable future even though an intralesional subcutaneous route has evolved over the last 10 years. The chances of developing a novel drug for ATL or a new mode of delivery of MA are low. While MA nanocarriers afford a promising approach, this technology is still in its infancy. A more immediate solution would be the production of a bioequivalent of miltefosine, an efficacious oral agent no longer protected by patent. CONCLUSION: Development of a contemporary treatment requires governmental commitment in bringing together private and public sectors.
OBJECTIFS: L'antimoniate de méglumine (AM; Glucantime®), le traitement systémique de première intention vieux de 80 ans pour toutes les formes de la leishmaniose tégumentaire américaine (LTA) causée par Leishmania (Viannia) braziliensis, L. (V.) guyanensis et L. (Leishmania) amazonensis, est hautement toxique, présente des effets secondaires indésirables et peut ne pas aboutir à une guérison clinique et parasitologique. Cette analyse critique examine la nécessité d'une administration intramusculaire/intraveineuse d'AM, les alternatives à cette approche et les possibilités de développement de médicaments abordables, accessibles et non toxiques ou de nouvelles méthodes d'administration. MÉTHODE: Des recherches sur PubMed ont été effectuées en utilisant les termes «leishmaniose cutanée¼ ou «leishmaniose tégumentaire américaine¼ en combinaison avec «antimoniate de méglumine ¼ ou «N-méthyl glucamine¼ ou «repositionnement de médicament¼ ou «nanotechnologie¼. Les recherches ont porté sur une période de 20 ans d'articles revue par des pairs et de bulletins techniques. Nous avons exploré le mode d'action, la pharmacocinétique, la toxicité et l'efficacité de l'AM, évalué les progrès du traitement de la LTA au Brésil et examiné le potentiel du repositionnement de médicaments et de la nanotechnologie pour accélérer l'introduction et/ou l'optimisation d'un traitement alternatif. RÉSULTATS: Les données suggèrent que le traitement de la LTA continuera à s'appuyer sur l'AM systémique dans un avenir proche, même si une voie sous-cutanée intralésionnelle a évolué au cours des 10 dernières années. Les chances de développer un nouveau médicament pour la LTA ou un nouveau mode d'administration d'AM sont faibles. Alors que les nanocarriers d'AM offrent une approche prometteuse, cette technologie en est encore à ses balbutiements. Une solution plus immédiate consisterait à produire un bioéquivalent de miltéfosine, un agent oral efficace, qui n'est plus protégé par un brevet. CONCLUSION: Le développement d'un traitement contemporain nécessite un engagement gouvernemental pour réunir les secteurs privés et publiques.