[Factors influencing inflammatory diseases in the bitch and the survival of her offsprings]. / Einflussfaktoren auf entzündliche Erkrankungen der Mutterhündin und das Überleben ihrer Nachkommen.

INTRODUCTION: Feeding raw meat is becoming increasingly common among dog owners. This feeding practice can pose a hygienic risk and can lead to health risks for dogs and their owners. Hygienically sound food rations, that are balanced in terms of all nutrients and energy, must be feed to breeding dogs. The aim of this study was to record the influence of raw feeding on the occurrence of mastitis, metritis and the survival of puppies. An online questionnaire was sent to kennel club registered dog breeders in Germany and Switzerland. A total of 531 litters were recorded and evaluated. Mastitis and/or metritis were present in 9,2 % and 2,8 % (n = 49 and n = 15, respectively) of the breeding bitches. 29 % (n = 154) of the breeders reported loss of puppies in the litter. The most common cause were stillbirths (n = 105 litters with 187 stillborn puppies), and/or early mortality (n = 50 litters with 73 puppies that died in the first 48 hours). The occurrence of puppy losses in the litter and/or a higher proportion of puppy losses in the litter was favored by increased body weight of the bitch in larger dog breeds, existing previous illnesses, previously reported gestation or postpartum problems, increasing length of the parturition phase and/or a cesarean section. A higher total number of surviving puppies was associated with increased weight and anamnestic reported health of the bitch and the use of milk powder instead of other milk substitutes. A relationship between raw feeding and the occurrence of mastitis, metritis, the total number of surviving puppies and/or the occurrence or proportion of pup losses in the litter and was not found in this study. However very few breeders in this cohort fed their bitches raw, which in turn was due to the random selection of breeders. Many years of breeding experience and the increasing parity of the bitch had a clearly positive influence on the health of the bitch.

INTRODUCTION: L'alimentation à base de viande crue est de plus en plus répandue parmi les propriétaires de chiens. Cette pratique alimentaire peut présenter un risque hygiénique et entraîner des dangers pour la santé des chiens et de leurs propriétaires. Des rations alimentaires hygiéniques et équilibrées en termes de nutriments et d'énergie doivent en particulier être données aux chiens reproducteurs. L'objectif de cette étude était d'enregistrer l'influence de l'alimentation crue sur l'apparition de mammites, de métrites et sur la survie des chiots. Un questionnaire en ligne a été envoyé aux éleveurs de chiens enregistrés auprès d'un club d'élevage en Allemagne et en Suisse. Au total, 531 portées ont été enregistrées et évaluées. Une mammite et/ou une métrite étaient présentes chez 9,2 % et 2,8 % (n = 49 et n = 15, respectivement) des chiennes reproductrices. 29 % (n = 154) des éleveurs ont signalé la perte de chiots dans la portée. La cause la plus fréquente était la mortinatalité (n = 105 portées avec 187 chiots mort-nés) et/ou la mortalité précoce (n = 50 portées avec 73 chiots morts dans les 48 premières heures). Les pertes de chiots dans la portée et/ou une proportion plus élevée de pertes de chiots dans la portée était favorisée par un poids corporel plus élevé de la chienne dans les grandes races de chiens, des maladies antérieures existantes, des problèmes de gestation ou de post-partum déjà signalés, une durée plus longue de la phase de parturition et/ou une césarienne. Un nombre total plus élevé de chiots survivants a été associé à un poids plus élevé et à un état de santé anamnestique de la chienne, ainsi qu'à l'utilisation de lait en poudre plutôt que d'autres substituts du lait. Cette étude n'a pas mis en évidence de lien entre l'alimentation crue et l'apparition de mammites, de métrites, le nombre total de chiots survivants et/ou l'apparition ou la proportion de pertes de chiots dans la portée. Cependant, très peu d'éleveurs de cette cohorte ont nourri leurs chiennes avec des aliments crus, ce qui est dû à la sélection aléatoire des éleveurs. Une longue expérience de l'élevage et l'augmentation de la parité de la chienne ont eu une influence clairement positive sur la santé de la chienne.

Skeletal malformation in growing milk sheep.

INTRODUCTION: Two six-month old female Lacaune lambs with severe skeletal malformations of both front limbs were presented to the Department of Farm Animals, University of Zurich. The clinical examination showed alert animals with a high body weight and body condition score as well as a valgus deformation without pain or swelling. Radiographic examination showed severe irregularities in the epiphysial plate of the metacarpal bones in both lambs. Delayed growth in the lateral aspects of the physis was evident and resulted in valgus deformation. Nutritional causes were considered as the main reason for this presentation and a nutritional consultation was performed by the Institute of Animal Nutrition and Dietetics, University of Zurich. The estimated energy intake of these lambs was 65 % higher than the recommended maximum for growing sheep and the estimated vitamin D content of the diet was 71 % below the recommended allowance. Both animals were euthanized, and peripheral quantitative computed tomography (pQCT) was performed postmortem to measure total bone mineral density (BMD), trabecular bone mineral density (tBMD) and cortical bone mineral density (cBMD) of the left and right metatarsal bone of both animals. The BMD and the tBMD at 10 % of bone length were below the reference values and the BMD at 50 % was above the reference values. In addition, postmortem examination revealed a Salter-Harris-Typ-1 facture in the right caput humeri of one lamb. Histological evaluation showed defects in the articular cartilage with an eburnation in the metacarpal region and a disrupted area of columnar cartilage. This case report supports the fact that a high dietary energy intake leads to damage to the cartilage and the epiphyseal zone in sheep. In addition, insufficient dietary vitamin D intake contributed to the incomplete bone mineralization, as well as delayed growth and skeletal malformation.

INTRODUCTION: Deux agneaux Lacaune femelles de six mois présentant de graves malformations squelettiques des deux membres antérieurs ont été présentés au Département des animaux de rente de l'Université de Zurich. L'examen clinique a montré des animaux alertes avec un poids corporel et une note d'état corporel élevés ainsi qu'une déformation en valgus sans douleur ni gonflement. L'examen radiographique a montré de graves irrégularités dans la plaque épiphysaire des os métacarpiens chez les deux agnelles. Un retard de croissance du côté latéral de la physis était évident, entraînant une déformation en valgus. Des causes nutritionnelles ont été considérées comme étant la principale raison de cette situation et une consultation nutritionnelle a été effectuée par l'Institut de nutrition animale et de diététique de l'Université de Zurich. L'apport énergétique estimé de ces agneaux était supérieur de 65 % au maximum recommandé pour les moutons en croissance et la teneur estimée en vitamine D du régime alimentaire était inférieure de 71 % à l'apport recommandé. Les deux animaux ont été euthanasiés et une tomographie quantitative périphérique a été réalisée post mortem pour mesurer la densité minérale osseuse totale (DMO), la densité minérale osseuse trabéculaire (DMOt) et la densité minérale osseuse corticale (DMOc) des métatarses gauche et droit des deux animaux. La DMO et la DMOt à 10 % de la longueur de l'os étaient inférieures aux valeurs de référence et la DMO à 50 % était supérieure aux valeurs de référence. En outre, l'examen post-mortem a révélé une facture de Salter-Harris-Typ-1 dans le caput humeri droit d'un agneau. L'évaluation histologique a montré des défauts dans le cartilage articulaire avec une éburnation sousjacente dans la région métacarpienne et une zone de destruction du cartilage colonnaire. Ce rapport de cas confirme le fait qu'un apport énergétique alimentaire élevé entraîne des lésions du cartilage et de la zone épiphysaire chez les ovins. En outre, un apport alimentaire insuffisant en vitamine D a contribué à une minéralisation osseuse incomplète, ainsi qu'à un retard de croissance et à une malformation du squelette.

Serum vitamin D concentrations in rabbits (Oryctolagus cuniculus) are more affected by UVB irradiation of food than irradiation of animals.

Rabbits kept under ultraviolet B (UVB)-irradiation respond with increasing serum vitamin D (25(OH)D) concentrations, but it is unknown whether irradiation of the animals or their feed contributes more. Twenty-four New Zealand White rabbits were divided into three groups for a four-week period: the control group (C) received no UVB-exposure and non-irradiated hay (ergocalciferol (vitamin D2) concentration 2.22 µg/100 g dry matter). The direct exposure group (D) was provided with 12 h of UVB-irradiation daily and fed the same hay as group C in shaded areas to prevent UVB-irradiation thereof. The indirect exposure group (I) did not receive direct UVB-irradiation but was fed hay of the same batch that was exposed to 12 h of UVB-irradiation (vitamin D2 6.06 µg/100 g dry matter). Serum 25(OH)D2, 25(OH)D3, ionised calcium, total calcium, phosphorus, and magnesium concentrations were measured weekly. There was no systematic effect on serum mineral concentrations. The serum 25(OH)D2 concentrations were significantly higher in group I compared to groups C and D from the second week onwards. 25(OH)D3 concentrations increased only in group D, with significant differences to both other groups from the third week onwards, yet at lower magnitudes than the noted increase of 25(OH)D2 in group I. Total 25(OH)D concentrations were highest in group I, intermediate in group D and lowest in group C. Serum total 25(OH)D concentration was more affected by UVB-irradiation of rabbits' feed than by direct irradiation of the animals themselves. If rabbit serum total 25(OH)D concentrations should be managed, diet manipulation rather than animal UVB-exposure appears to be more effective.