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1.
Rev Sci Tech ; 38(2): 537-551, 2019 Sep.
Artigo em Inglês, Francês, Espanhol | MEDLINE | ID: mdl-31866677

RESUMO

Since 1970, aquaculture has grown at a rate of between 5% and 10% per annum. It has achieved this by expanding into new areas, farming new (often non-native) species and intensifying production. These features of aquaculture, combined with large-scale movements of animals, have driven disease emergence, with negative consequences for both production and biodiversity. Efforts to improve the management of emerging diseases of aquatic animals must include actions to reduce the rate of disease emergence, enhance disease detection and reporting, and improve responses to prevent disease spread. The rate of disease emergence can be reduced by understanding the underpinning mechanisms and developing measures to mitigate them. The three principal mechanisms of disease emergence, namely, host switching, decreased host immunocompetence and increased pathogen virulence, have many drivers. The most important of these drivers are those that expose susceptible hosts to novel pathogens (e.g. the introduction of non-native hosts, translocation of pathogens, and increased interaction between wild and farmed populations), followed by host switching. Exposure to wild populations can be reduced through infrastructure and management measures to reduce escapes or exclude wild animals (e.g. barrier nets, filtration and closed-confinement technology). A high standard of health management ensures immunocompetence and resistance to putative new pathogens and strains, and thus reduces the rate of emergence. Appropriate site selection and husbandry can reduce the likelihood of pathogens developing increased virulence by preventing their continuous cycling in geographically or temporally linked populations. The under-reporting of emerging aquatic animal diseases constrains appropriate investigation and timely response. At the producer level, employing information and communications technology (e.g. smartphone applications and Cloud computing) to collect and manage data, coupled with a farmer-centric approach to surveillance, could improve reporting. In addition, reporting behaviours must be understood and disincentives mitigated. At the international level, improving the reporting of emerging diseases to the World Organisation for Animal Health allows Member Countries to implement appropriate measures to reduce transboundary spread. Reporting would be incentivised if the global response included the provision of support to low-income countries to, in the short term, control a reported emerging disease, and, in the longer term, develop aquatic animal health services. Early detection and reporting of emerging diseases are only of benefit if Competent Authorities' responses prevent disease spread. Effective responses to emerging diseases are challenging because basic information and tools are often lacking. Consequently, responses are likely to be sub-optimal unless contingency plans have been developed and tested, and decision-making arrangements have been well established.


Depuis les années 1970, l'aquaculture connaît un taux de croissance de 5 % à 10 % par an. Cette croissance a été rendue possible par le développement de nouvelles filières, l'élevage d'espèces nouvelles (et souvent non autochtones) et l'intensification de la production. Ces caractéristiques du secteur, associées à des transferts massifs d'espèces aquatiques ont entraîné l'émergence de maladies nouvelles, avec des effets négatifs aussi bien sur la production que sur la biodiversité. Les efforts d'amélioration de la gestion des maladies émergentes des animaux aquatiques doivent comporter des mesures visant à réduire l'incidence des maladies émergentes, à améliorer la détection et la notification des maladies et à optimiser les réponses déployées en cas de maladies afin d'en prévenir la propagation. Il est possible de réduire le taux d'émergence des maladies dès lors que les mécanismes sous-jacents à leur survenue sont bien compris et que les mesures appropriées sont prises pour les contrecarrer. Les trois principaux mécanismes d'émergence de maladies, à savoir la colonisation de nouveaux hôtes par des agents pathogènes, la baisse de l'immunocompétence des hôtes et la virulence accrue des agents pathogènes ont plusieurs facteurs déclenchants. Parmi ceux-ci, les plus importants sont ceux qui exposent les hôtes sensibles à des agents pathogènes nouveaux (par exemple l'introduction d'espèces hôtes non autochtones, les transferts d'agents pathogènes et les interactions accrues entre les populations sauvages et d'élevage), suivis par la colonisation de nouvelles espèces hôtes par des agents pathogènes. L'exposition aux populations sauvages peut être atténuée au moyen d'infrastructures appropriées et de mesures de gestion visant à limiter les évasions ou à exclure les espèces sauvages (par exemple, filets de retenue, filtration des eaux et technologies de confinement en système fermé). Une gestion sanitaire de haut niveau qualitatif permet de préserver l'immunocompétence et la résistance à de nouveaux agents et souches pathogènes potentiels, réduisant ainsi le taux d'émergence de nouvelles maladies. Une sélection appropriée du site de production et des techniques d'élevage permet de réduire la probabilité que les agents pathogènes puissent acquérir une virulence accrue, en les empêchant de prolonger leur cycle dans des populations spatialement ou temporellement reliées. La sous-déclaration de maladies émergentes des animaux aquatiques limite les possibilités de procéder à des enquêtes appropriées et d'organiser la réponse en temps voulu. Au niveau des producteurs, le niveau de notification peut être amélioré en recourant aux technologies de l'information et de la communication (par exemple les applications sur téléphonie mobile et l'informatique en nuage) pour la collecte et la gestion des données et en leur associant une méthodologie de la surveillance centrée sur l'éleveur. En outre, il est essentiel de comprendre les comportements en matière de notification et d'atténuer les facteurs de dissuasion. Au niveau international, la notification de maladies émergentes à l'Organisation mondiale de la santé animale permet aux Pays membres de mettre en place des mesures appropriées pour réduire leur propagation transfrontalière. Une méthode incitative envisageable pour améliorer la notification consiste à ce que la réponse mondiale prévoie d'apporter aux pays à faible revenu le soutien nécessaire pour que ceux-ci puissent, à court terme, lutter contre chaque maladie émergente notifiée et, à plus long terme, créer des Services nationaux chargés de la santé des animaux aquatiques. La détection précoce et la notification rapide des maladies émergentes ne portent leurs fruits que si les réponses mises en place par les Autorités compétentes empêchent toute propagation de ces maladies. Le déploiement de réponses efficaces en cas de maladie émergente est difficile, car les pays manquent souvent d'informations et d'outils de base. En conséquence, les réponses sont souvent inadéquates, à moins que des plans d'urgence n'aient été élaborés et testés, soutenus par des instruments décisionnels bien établis.


Desde 1970 la acuicultura ha registrado una tasa de crecimiento anual de entre el 5% y el 10%, cosa que ha logrado expandiéndose a nuevos territorios, cultivando nuevas especies (a menudo no autóctonas) e intensificando la producción. Estas características de la acuicultura, combinadas con los desplazamientos a gran escala de animales, han provocado la aparición de enfermedades y su cortejo de efectos negativos sobre la producción y la diversidad biológica. Las iniciativas para gestionar más eficazmente las enfermedades emergentes de los animales acuáticos deben incluir medidas que reduzcan la tasa de aparición de enfermedades, ayuden a detectarlas y notificarlas y mejoren las respuestas destinadas a impedir que se propaguen. La tasa de aparición de enfermedades se puede reducir entendiendo los mecanismos que subyacen al proceso e implantando medidas para contrarrestarlos. Los tres principales de esos mecanismos (a saber, el cambio de hospedador, la menor inmunocompetencia de los organismos hospedadores y la mayor virulencia de los patógenos) resultan de la suma de muchos factores. Los más importantes son aquellos que entrañan la exposición de un hospedador sensible a nuevos patógenos (p.ej. la introducción de hospedadores no autóctonos, el traslado de patógenos y el aumento de las interacciones entre poblaciones salvajes y poblaciones de cultivo) y aquellos que desembocan en un cambio de hospedador. Para reducir los niveles de exposición a poblaciones salvajes se pueden implantar medidas de gestión o de infraestructura que hagan difícil que los animales escapen o los aíslen de la fauna salvaje (como redes de barrera, filtración y tecnología de confinamiento cerrado). Una gestión sanitaria de buena calidad asegura la inmunocompetencia y la resistencia a cepas y patógenos supuestamente nuevos, reduciendo con ello la tasa de aparición de enfermedades emergentes. La selección de emplazamientos apropiados y el uso de métodos de cría convenientes pueden reducir la probabilidad de que los patógenos adquieran mayor virulencia porque evitan la continuidad de sus ciclos reproductivos entre poblaciones conectadas entre sí, ya sea geográfica o temporalmente. La insuficiente notificación de enfermedades emergentes de los animales acuáticos supone un lastre para estudiarlas debidamente y responder a ellas con celeridad. Las soluciones para mejorar los niveles de notificación trabajando desde la propia explotación podrían pasar por el uso de las tecnologías de información y comunicación (como las aplicaciones de teléfono inteligente o la informática «en nube¼) para obtener y gestionar datos, combinado con fórmulas de vigilancia cuya figura central sea el productor. Es preciso además entender los comportamientos ligados al hecho de notificar o no una enfermedad y restar peso a aquellos factores que desincentiven la notificación. A escala internacional, una más eficaz notificación de enfermedades emergentes a la Organización Mundial de Sanidad Animal permite a los Países Miembros aplicar medidas apropiadas para reducir la propagación transfronteriza. Algo que incentivaría la notificación es que entre las medidas mundiales de respuesta estuviera la prestación de apoyo a los países de renta baja para ayudarlos, a corto plazo, a controlar la enfermedad emergente notificada y, a más largo plazo, a dotarse de buenos servicios de sanidad acuícola. La pronta detección y notificación de enfermedades emergentes solo resulta provechosa si la respuesta de las autoridades competentes evita que la enfermedad se propague. Lo que dificulta una respuesta eficaz a las enfermedades emergentes es la frecuente falta de información y herramientas básicas. Lo más probable, por lo tanto, es que las respuestas no sean las idóneas a menos que se tengan elaborados y ensayados planes de emergencia y se tengan bien implantados mecanismos decisorios al respecto.


Assuntos
Doenças dos Animais , Aquicultura , Doenças Transmissíveis Emergentes/veterinária , Doenças dos Animais/prevenção & controle , Doenças dos Animais/transmissão , Animais , Animais Selvagens , Doenças Transmissíveis Emergentes/terapia , Doenças Transmissíveis Emergentes/transmissão , Saúde Global
2.
Rev Sci Tech ; 38(2): 437-457, 2019 Sep.
Artigo em Inglês, Francês, Espanhol | MEDLINE | ID: mdl-31866683

RESUMO

The growth of aquaculture over the past 50 years has been accompanied by the emergence of aquatic animal diseases, many of which have spread to become pandemic in countries or continents. An analysis of 400 emerging disease events in aquatic animals that were logged by the Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science between 2002 and 2017 revealed that more than half were caused by viruses. However, in molluscs, most events were parasitic. Categorising these events indicated that the key processes underpinning emergence were the movement of live animals and host switching. Profiles of key pathogens further illustrate the importance of wild aquatic animals as the source of new infections in farmed animals. It is also clear that the spread of new diseases through the largescale movement of aquatic animals for farming, for food and for the ornamental trade has allowed many to achieve pandemic status. Many viral pathogens of fish (e.g. infectious salmon anaemia, viral haemorrhagic septicaemia) and shrimp (e.g. white spot syndrome virus) affect a large proportion of the global production of key susceptible species. Wild aquatic animal populations have also been severely affected by pandemic diseases, best exemplified by Batrachochytrium dendrobatidis, a fungal infection of amphibians, whose emergence and spread were driven by the movement of animals for the ornamental trade. Batrachochytrium dendrobatidis is now widespread in the tropics and subtropics and has caused local extinctions of susceptible amphibian hosts. Given the rising demand for seafood, aquacultural production will continue to grow and diseases will continue to emerge. Some will inevitably achieve pandemic status, having significant impacts on production and trade, unless there are considerable changes in global monitoring and the response to aquatic animal diseases.


Au cours des 50 dernières années, la forte croissance qu'a connue l'aquaculture est allée de pair avec l'émergence de nombreuses maladies affectant les animaux aquatiques, dont certaines se sont propagées jusqu'à devenir pandémiques à l'échelle nationale ou continentale. L'analyse de 400 événements sanitaires survenus chez des animaux aquatiques et consignés entre 2002 et 2017 par le Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science a déterminé l'origine virale de plus de la moitié d'entre eux. Toutefois, chez les mollusques la plupart des événements analysés étaient d'ordre parasitaire. Le classement des événements par catégories a montré que les principaux processus sous-jacents à cette émergence étaient liés aux transferts d'animaux vivants et à la colonisation de nouveaux hôtes par les agents pathogènes. Les profils des agents pathogènes majeurs illustrent le rôle des espèces aquatiques sauvages en tant que sources d'infections nouvelles chez les animaux aquatiques d'élevage. Il apparaît clairement que la propagation de nouvelles maladies à la faveur des transferts massifs d'animaux aquatiques à des fins d'élevage, de production alimentaire ou de commerce d'espèces d'ornement a conféré un statut pandémique à nombre de ces maladies. De nombreux virus affectant les poissons (par ex., le virus de l'anémie infectieuse du saumon, le virus de la septicémie hémorragique virale) et les crevettes (par ex., le virus du syndrome des points blancs) ont une incidence majeure sur de vastes segments de la production mondiale d'espèces sensibles cruciales. Les populations sauvages d'animaux aquatiques sont également touchées par des maladies pandémiques, dont l'exemple type est l'infection à Batrachochytrium dendrobatidis, une affection fongique des amphibiens dont l'émergence et la propagation sont le fruit des transferts d'animaux aquatiques destinés au commerce aquariophile. Batrachochytrium dendrobatidis est désormais largement présent dans les eaux tropicales et subtropicales où il est responsable d'extinctions locales parmi les espèces d'amphibiens sensibles. La croissance de la production aquacole se poursuivra afin de répondre à une demande toujours plus forte en poissons et fruits de mer, entraînant l'émergence continue de nouvelles maladies. Si des changements déterminants ne sont pas introduits dans la surveillance exercée au niveau mondial sur les maladies des animaux aquatiques et dans la réponse qui leur est apportée, certaines de ces maladies vont inéluctablement acquérir une dimension pandémique avec des conséquences importantes sur la production et le commerce.


El crecimiento de la acuicultura en los últimos 50 años se ha acompañado de la aparición de enfermedades de los animales acuáticos, que en muchos casos se han propagado hasta llegar a ser pandémicas en ciertos países o continentes. Tras analizar 400 episodios de enfermedades emergentes de animales acuáticos registrados entre 2002 y 2017 por el Centre for the Environment, Fisheries and Aquaculture Science, los autores constataron que más de la mitad de esos episodios fueron causados por virus, si bien en el caso de los moluscos la mayoría de ellos eran parasitarios. De la clasificación de esos episodios se desprende que los procesos básicos que subyacen a su aparición son los desplazamientos de animales vivos y los cambios de anfitrión. El perfil de los principales patógenos revela además la importancia que revisten los animales acuáticos silvestres como fuente de nuevas infecciones de los animales de acuicultura. También está claro que la propagación de nuevas enfermedades por el movimiento a gran escala de animales acuáticos con fines de producción acuícola, consumo alimentario o comercio de animales ornamentales ha propiciado que muchas de ellas adquieran carácter pandémico. Muchos patógenos víricos de los peces (como el virus de la anemia infecciosa del salmón o el de la septicemia hemorrágica viral) y camarones (como el virus del síndrome de las manchas blancas) afectan a una gran parte de la producción mundial de las principales especies sensibles. Las poblaciones silvestres de animales acuáticos también se han visto afectadas de gravedad por enfermedades pandémicas, como ejemplifica perfectamente la infección por Batrachochytrium dendrobatidis, micosis de los anfibios cuya aparición y propagación fue alimentada por el comercio y el consiguiente movimiento de animales con fines ornamentales. Este hongo, muy extendido ahora en las regiones tropicales y subtropicales, ha causado la extinción en ciertas áreas de especies anfibias sensibles. Habida cuenta de la creciente demanda de alimentos de origen marino, la producción acuícola seguirá creciendo y también seguirán surgiendo enfermedades. Inevitablemente, algunas de ellas se harán pandémicas y resultarán muy dañinas para la producción y el comercio, a menos que haya cambios de calado en los sistemas mundiales de vigilancia y respuesta ante las enfermedades de los animales acuáticos.


Assuntos
Anfíbios/microbiologia , Doenças dos Peixes/epidemiologia , Pandemias/veterinária , Frutos do Mar , Animais , Aquicultura , Quitridiomicetos , Micoses/microbiologia , Micoses/veterinária , Frutos do Mar/microbiologia , Frutos do Mar/parasitologia , Frutos do Mar/virologia
3.
Rev Sci Tech ; 36(2): 445-457, 2017 Aug.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-30152472

RESUMO

Social instability occurs as a consequence of war, civil strife or natural disasters such as earthquakes, floods and droughts. Animal diseases, including zoonoses, can be both a precursor to social instability and a result of social instability. Coping mechanisms, such as sound policies, trust in government, and robust infrastructure break down at times of civil instability. Such breakdowns often lead to a decline in both public health and the food and agricultural livestock base, thus creating a vicious cycle that involves inadequate nutrition, threatened livelihoods, and fewer opportunities for safe trade. This article is principally a discussion of a theoretical nature on the dynamics between animal diseases and social instability. Based on their experience of working for the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), the authors provide numerous examples of the connection between the two, mostly in countries that have fragile environments and are experiencing protracted crises. Disease has a direct and immediate effect on a community, but, in addition, if the community is not able to recover from the impact of a disease on their health and livelihoods, the consequences of an outbreak can persist even after the disease is no longer present. Stability, therefore, depends on a variety of factors, including the ability of a community to overcome the effects of a disease outbreak or other destabilising event. The FAO approach to helping families and communities to cope with the destabilizing effects of animal diseases is to build resilience, particularly amongst the most vulnerable households. This requires individuals and governments to gain a better understanding of what drives disease at the interface between human and animal health. In addition, it requires governments to invest in social protection programmes, establish a long-term risk reduction strategy that decreases vulnerability, and improve the sustainability of safe agricultural and marketing practices.


L'instabilité sociale est généralement une conséquence des conflits armés, des guerres civiles ou des catastrophes naturelles telles que tremblements de terre, inondations ou sécheresse. Les maladies animales, zoonoses incluses, sont des signes précurseurs de l'instabilité sociale, mais aussi son résultat. En période d'instabilité sociale, les mécanismes d'adaptation aux crises liés notamment à des politiques judicieuses, à la confiance dans l'action du gouvernement et à des infrastructures solides s'effondrent. Ces défaillances entraînent souvent un déclin à la fois de la santé publique et des ressources essentielles de l'agriculture et de l'élevage, créant ainsi un cercle vicieux caractérisé par une nutrition inadéquate, des moyens d'existence menacés et des possibilités raréfiées d'accéder à des marchés sûrs. L'essentiel de cet article est consacré à l'analyse théorique de la dynamique des liens entre les maladies animales et l'instabilité sociale. À partir de l'expérience acquise en travaillant pour l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), les auteurs donnent de nombreux exemples de ces liens, qui concernent pour la plupart des pays dont l'environnement est fragilisé ou qui sont exposés à des crises prolongées. Toute maladie a un effet direct et immédiat sur la communauté atteinte ; or, dans les situations où une communauté n'est pas en capacité de se relever après avoir subi cet impact ni d'assurer un retour à la situation antérieure en matière de santé et de moyens de subsistance, les conséquences d'un foyer persistent bien au-delà de la durée de la maladie. Par conséquent, la stabilité dépend de facteurs variés, dont l'aptitude d'une communauté à surmonter les effets d'un foyer ou d'autres événements déstabilisants. La méthode suivie par la FAO pour aider les familles et les communautés à faire face aux effets déstabilisants des maladies animales consiste à renforcer leur capacité de résilience, en particulier dans les foyers les plus vulnérables. Cela suppose que les individus et les gouvernements améliorent leur connaissance des facteurs propices à l'apparition des maladies à l'interface entre la santé humaine et animale. En outre, cela suppose que les gouvernements investissent dans des programmes de protection sociale, qu'ils mettent en place une stratégie de réduction des risques sur le long terme qui limite les vulnérabilités et qu'ils œuvrent pour une meilleure durabilité des pratiques agricoles et commerciales exemptes de risques.


La inestabilidad social es producto de guerras, disturbios civiles o catástrofes naturales como terremotos, inundaciones o sequías. Las enfermedades animales, comprendidas las zoonosis, pueden ser un precursor o un resultado de la inestabilidad social. En condiciones de inestabilidad civil se agrietan los mecanismos de un país para hacer frente a esas enfermedades (tales como políticas sólidas, confianza en los poderes públicos e infraestructuras robustas), lo que suele traducirse en un deterioro de la salud pública y de la cabaña ganadera en que reposan la alimentación y la agricultura, generándose así un círculo vicioso que trae consigo una nutrición deficiente, pone en peligro los medios de sustento y dificulta un comercio seguro. Los autores examinan básicamente los aspectos teóricos de la dinámica que conecta entre sí las enfermedades animales y la inestabilidad social. Recurriendo a su experiencia de trabajo para la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura (FAO), ofrecen numerosos ejemplos de la relación existente entre ambos fenómenos, sobre todo en países que presentan un medio ambiente fragilizado y sufren crisis prolongadas. La enfermedad repercute directa e inmediatamente en la población, pero además, si esta no puede recuperarse de los efectos de una enfermedad sobre su estado sanitario y sus medios de vida, las consecuencias de un brote pueden dejarse sentir hasta mucho después de que la enfermedad haya desaparecido. La estabilidad depende por lo tanto de diversos factores, en particular la capacidad de las comunidades para superar los efectos de un brote infeccioso u otros episodios que las hayan desestabilizado. Desde la FAO se trata de ayudar a las familias y comunidades a lidiar con los efectos desestabilizadores de las enfermedades animales generando resiliencia, especialmente en las familias más vulnerables. Para ello es menester que tanto individuos como poderes públicos conozcan mejor los factores que hacen que una enfermedad se manifieste en la interfaz de la salud humana con la sanidad animal. Es preciso, además, que las administraciones inviertan en programas de protección social, instituyan una estrategia a largo plazo de reducción del riesgo, que redunde en una menor vulnerabilidad, e instauren procedimientos agrícolas y de comercialización más sostenibles.


Assuntos
Doenças dos Animais/economia , Doenças dos Animais/epidemiologia , Epidemias/veterinária , Condições Sociais , Animais , Saúde Global , Humanos
4.
Rev Sci Tech ; 36(2): 403-413, 2017 Aug.
Artigo em Inglês, Francês, Espanhol | MEDLINE | ID: mdl-30152476

RESUMO

Animal diseases, including zoonoses, have the potential to negatively impact economies, the environment, society and public health. It is currently thought that over 60% of human diseases and over 80% of agents that can be used for bioterrorism are of animal origin. The emergence and spread of animal diseases, including zoonoses, is at an all-time high. This increase in disease emergence and spread is thought to be the result of an increase in intensive farming, global travel, human pressure on ecosystems and social unrest. As new diseases and/or strains emerge, they travel freely and do not respect political borders.


Les maladies animales (zoonoses incluses) peuvent avoir un impact négatif sur l'économie, l'environnement, la société et la santé publique. On estime aujourd'hui que près de 60 % des maladies affectant l'être humain et plus de 80 % des agents pathogènes susceptibles d'être utilisés à des fins de bioterrorisme sont d'origine animale. Le taux d'émergence et de propagation des maladies animales, zoonoses incluses, atteint actuellement des niveaux sans précédent. Ce phénomène semble résulter d'un accroissement des pratiques d'élevage intensives, des déplacements à l'échelle mondiale, des pressions exercées par l'homme sur les écosystèmes et des tensions sociales. Au fur et à mesure de leur émergence, les maladies et/ou souches nouvelles se déplacent librement dans l'espace, en ignorant les frontières.


Las enfermedades animales, en particular las zoonosis, pueden tener efectos perjudiciales en la economía, el medio ambiente, la sociedad y la salud pública. Actualmente se piensa que más de un 60% de las enfermedades humanas y más de un 80% de los agentes que pueden ser utilizados con fines de terrorismo biológico son de origen animal. La aparición y propagación de enfermedades animales, comprendidas las zoonosis, registran hoy picos históricos, fenómeno que se atribuye al aumento de la agricultura intensiva, los viajes planetarios, las presiones humanas sobre los ecosistemas y las tensiones sociales. Ahora, en cuanto surgen, las nuevas enfermedades y/o cepas pueden desplazarse y cruzar con toda libertad las fronteras políticas.


Assuntos
Armas Biológicas , Animais , Biotecnologia , Humanos , Medicina Veterinária
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