Indigenous language and inequitable maternal health care, Guatemala, Mexico, Peru and the Plurinational State of Bolivia.

L'Amérique latine et les Caraïbes continuent d'afficher des taux de mortalité maternelle élevés et dans certains pays, l'accès aux soins de santé est très inégal. Les femmes autochtones, en particulier, sont dans un plus mauvais état de santé maternelle que la majorité de la population et sont moins susceptibles de bénéficier des services de santé. Il convient donc de suivre les inégalités relatives à la santé maternelle entre les différents groupes ethniques pour identifier les facteurs déterminants qui peuvent limiter la couverture sanitaire. En adoptant les objectifs de développement durable des Nations Unies, les gouvernements se sont engagés à fournir une couverture sanitaire équitable et universelle. Il est donc temps d'évaluer les disparités ethniques en matière de soins de santé maternelle. Il s'est néanmoins avéré difficile de trouver une méthode standard permettant de définir l'appartenance ethnique, car cette dernière implique plusieurs caractéristiques, telles que la langue, la religion, la tribu, le territoire et la race. Dans cette étude, la langue autochtone parlée a été utilisée avec succès en tant qu'indicateur d'appartenance ethnique pour détecter les inégalités concernant la couverture des soins de santé maternelle entre les populations autochtones et non autochtones de quatre pays latino-américains: l'État plurinational de Bolivie, le Guatemala, le Mexique et le Pérou. Bien que la quantification des inégalités ethniques en matière de soins de santé ne soit qu'un point de départ, elle peut aider les responsables politiques et d'autres parties prenantes à justifier la nécessité d'un suivi de ces inégalités. Ce suivi est essentiel pour concevoir des programmes et des politiques mieux adaptés à la culture des populations et réduire ainsi les risques associés à la maternité chez les femmes autochtones. Tant que des inégalités persistent, les identifier est une étape importante vers leur élimination.

RESUMEN

América Latina y el Caribe siguen teniendo altas tasas de mortalidad materna y el acceso a la atención sanitaria es muy desigual en algunos países. Las mujeres indígenas, en particular, tienen peores resultados en salud materna que la mayoría de la población y menos probabilidades de beneficiarse de los servicios de atención sanitaria. Por tanto, deben vigilarse las desigualdades en temas de salud materna entre los diferentes grupos étnicos para determinar los factores críticos que podrían limitar la cobertura de la atención sanitaria. Al adoptar los objetivos de desarrollo sostenible de las Naciones Unidas, los gobiernos se han comprometido a proporcionar una cobertura sanitaria equitativa y universal. Por tanto, es el momento adecuado para evaluar las disparidades étnicas en la atención sanitaria materna. Sin embargo, ha sido difícil encontrar un método estándar para identificar la etnia, pues esta tiene varias características, como el idioma, la religión, la tribu, el territorio y la raza. En este estudio, el idioma indígena hablado se utilizó con éxito como indicador de la etnicidad para detectar las desigualdades en la cobertura de la atención sanitaria materna entre las poblaciones indígenas y no indígenas en cuatro países de América Latina: el Estado Plurinacional de Bolivia, Guatemala, México y Perú. Aunque la cuantificación de las inequidades étnicas en la atención sanitaria es solo un punto de partida, esta cuantificación puede ayudar a los responsables de la formulación de políticas y a otros interesados a justificar la necesidad de monitorizar estas inequidades. Esta monitorización es esencial para diseñar programas y políticas culturalmente más adecuadas que reduzcan los riesgos asociados con la maternidad entre las mujeres indígenas. Mientras persistan las desigualdades, identificarlas es un paso importante hacia su eliminación.