[Footbath as treatment of footrot in sheep. Current -situation on Swiss sheep farms]. / Klauenbad zur Bekämpfung der ­Moderhinke bei Schafen. Eine Bestandes­aufnahme bei Schweizer Schafhaltern.

ABSTRACT

INTRODUCTION: Footrot in sheep should be eradicated in Switzerland in the future. Based on scientific findings, this can be achieved with disinfectant footbaths. It is unknown how many sheep farmers are already using this means and how it is used. The current study evaluated the farm operation, the design of the footbath, the use of disinfectants and footbath with a written survey of a representative sample of all sheep farmers. The sample population was selected randomly, however stratified by language region and herdsize to control for differences between these groups. 45.3% (n=1134) of the distributed questionnaires were received for evaluation. On average 32.8% of the respondents used a footbath. Even on large farms (> 50 animals), which were more frequently affected by footrot, a footbath was available only in 52.6% of the farms in the French-speaking part and 67.7% in the German/Italian speaking part of Switzerland. The footbaths were correctly applied in most respects (e.g., pre-claw cleaning, liquid level and concentration of disinfectants, time in the footbath, post-bath drying phase) in the current study. Most commonly mobile plastic baths were in use. The disinfectants used were mainly formalin, copper and zinc sulfate. The incorrect disposal of the heavy-metal containing copper and zinc sulfate solutions was identified as an important problem: In 59% of the sheep farms the remaining footbath solutions were disposed in the slurry pit or manure storage. In summary the current study recommends (i) to motivate sheep farmers to use a footbath for the treatment and prevention of footrot, and (ii) to replace the currently used disinfectants with substances that are non-toxic to humans, animals and the environment.

INTRODUCTION: Le piétin du mouton doit être, à l'avenir, combattu sur l'ensemble du territoire suisse. Sur la base des connaissances scientifiques, cela peut être fait avec un bain désinfectant pour les onglons. On ignore combien d'éleveurs utilisent déjà cette mesure et comment elle est utilisée. On a cherché, au moyen d'un sondage d'un échantillon représentatif d'éleveurs de moutons, à obtenir la réponse à quatre groupes de questions sur l'exploitation, la construction du pédiluve, l'utilisation de désinfectants et l'usage du bain des onglons. La stratification concernant la région linguistique d'une part et la taille du troupeau d'autre part, permettait de donner la meilleure image possible dans l'échantillon. Avec l'évaluation de 1134 des questionnaires évaluables (45,3% de ceux initialement envoyés) ont a constaté qu'en moyenne 32,8% seulement des exploitants utilisaient un bain des onglons. Même avec les grands troupeaux avec > 50 animaux, qui sont donc plus fréquemment touchés par le piétain, seuls 52,6% des exploitants francophones respectivement 67,7% des germanophones ou des italophones disposent d'un bain. D'autre part, les utilisateurs de bain des onglons appliquent dans la plupart des cas correctement les aspects principaux (par ex. prélavage des onglons, niveau de liquide et concentration des désinfectants, temps passé dans le bain, phase de séchage après le bain). Les installations les plus communément utilisées étaient les bains mobiles en plastique. La formaline, le sulfate de cuivre et de zinc étaient principalement utilisés comme désinfectants. On constatait un grand manque quant à l'élimination des désinfectants, en particulier des solutions contenant des métaux lourds comme le cuivre ou le zinc. Ainsi, 59,4% des éleveurs ont déclaré jeter les liquides dans la fosse à lisier ou sur le tas de fumier. Les constatations principales sont donc (i) que les éleveurs de moutons devraient être motivés à utiliser un bain des onglons pour le traitement et la prévention du piétain, et (ii) que le remplacement des désinfectants actuellement utilisés par des substances non toxiques pour l'homme, l'animal et l'environnement est absolument nécessaire.