Effectiveness of a community-based intervention in changing knowledge of and attitudes towards early marriage in The Gambia.

ABSTRACT

A study was conducted to assess the effects of a multi-component community-based project intervention on changing knowledge of, and attitudes towards early marriage for girls in The Gambia. The study involved a cross-sectional household survey of 201 male and female parents and 296 adolescent boys and girls aged 10-19. It also included two community-based focus group discussions and six key informant interviews. The study compared the project baseline and midline data in the analysis of the survey data. The findings show a significant increase from a baseline of (44.8%) to (70.7%) at midline among the parents who have the view that the girl needs to come of age (18 years) before going into marriage. At both baseline and midline, there is a fear that girls may break their virginity by indulging in premarital sex if they do not marry early. However, there was a significant decrease from (51.7%) at baseline to (10%) (p-value <0.001) in the proportion of parents who think girls must marry early to avoid premarital sex. The findings show between (2%) and (7%) increase from baseline to midline on the view among adolescent boys and girls that girls have the right to choose who to marry. Findings from the focus group discussions and key informant interviews directly linked the changes in knowledge of attitudes towards early marriage among parents and adolescents to the project intervention.

Une étude a été menée pour évaluer les effets d'un projet d'intervention communautaire à plusieurs composantes sur l'évolution des connaissances et des attitudes à l'égard du mariage précoce des filles en Gambie. L'étude impliquait une enquête transversale auprès des ménages auprès de 201 parents, hommes et femmes, et de 296 adolescents, garçons et filles, âgés de 10 à 19 ans. Il comprenait également deux groupes de discussion communautaires et six entretiens avec des informateurs clés. L'étude a comparé les données de référence et intermédiaires du projet dans l'analyse des données de l'enquête. Les résultats montrent une augmentation significative d'une valeur de base de (44,8 %) à (70,7 %) à mi-parcours parmi les parents qui estiment que la fille doit atteindre la majorité (18 ans) avant de se marier. Au départ comme à mi-parcours, on craint que les filles puissent briser leur virginité en se livrant à des relations sexuelles avant le mariage si elles ne se marient pas tôt. Cependant, il y a eu une diminution significative de (51,7 %) au départ à (10 %) (valeur p <0,001) de la proportion de parents qui pensent que les filles doivent se marier tôt pour éviter les relations sexuelles avant le mariage. Les résultats montrent qu'entre (2 %) et (7 %) l'opinion des adolescents, garçons et filles, selon laquelle les filles ont le droit de choisir avec qui se marier, augmente entre le début et la fin de l'étude. Les résultats des discussions de groupe et des entretiens avec des informateurs clés ont directement lié les changements dans les connaissances sur les attitudes à l'égard du mariage précoce chez les parents et les adolescents à l'intervention du projet.