RESUMEN
OBJECTIVE: Acute postconcussive headaches are problematic for children after mild traumatic brain injury. There are no evidence-based guidelines for their management. This pilot study aims to assess the feasibility and efficacy of routine analgesia administration. METHODS: A four-arm open-label randomized controlled trial pilot/feasibility study was conducted: (i) acetaminophen, (ii) ibuprofen, (iii) alternating acetaminophen and ibuprofen and (iv) a control group. Children and youth 8 to 18 years of age presenting to emergency department with headache within 48 hours of their first concussion were recruited consecutively and sequentially randomized. Children with abnormal neuroimaging, history of previous concussions and bleeding disorder were excluded. A headache survey was administered at recruitment. All participants were provided with standard concussion management education and were also instructed on how to use the headache diary for the 1-week study follow-up period. The diary captures (i) headache days, (ii) number of headaches, (iii) headache intensity and (iv) return-to-school information. Feasibility was assessed based on study recruitment and compliance. RESULTS: There were no feasibility concerns with the recruitment and no major compliance issues. Patients on acetaminophen, ibuprofen or both had significantly less headache days, episodes of headache and lower headache intensity than did the standard care group. Patients on both ibuprofen and acetaminophen (79.0%) and on ibuprofen alone (61.0%) were more likely to be back at school 1 week postinjury as compared with the acetaminophen group (33.3%) and the standard care group (21.1%). CONCLUSION: Results showed routine analgesia administration was feasible and effective for postconcussive headache management. A larger full-scale randomized controlled trial is required to further assess the efficacy with longer follow-up, a wider variety of patients and more concussion related outcomes.
OBJECTIF: Les céphalées postcommotionnelles posent problème chez les enfants après une légère commotion cérébrale. Il n'y a pas de lignes directrices factuelles sur leur prise en charge. La présente étude pilote vise à évaluer la faisabilité et l'efficacité de l'administration systématique d'analgésiques. MÉTHODOLOGIE: Les chercheurs ont réalisé une étude pilote et de faisabilité ouverte, aléatoire et contrôlée en quatre volets : i) acétaminophène, ii) ibuprofène, iii) alternance entre l'acétaminophène et l'ibuprofène et iv) groupe témoin. Des enfants et des adolescents de huit à 18 ans qui ont consulté à l'urgence à cause de céphalées dans les 48 heures suivant une première commotion ont été recrutés de manière consécutive, séquentielle et aléatoire. Les enfants dont la neuro-imagerie était anormale ou qui avaient des antécédents de commotion ou des troubles hémostatiques étaient exclus. Les enfants ont répondu à un sondage sur les céphalées au moment de leur recrutement. Tous les participants ont reçu une formation normale sur la prise en charge des céphalées et ont également appris à utiliser un journal des céphalées pendant la période de suivi d'une semaine. Le journal a permis de saisir : i) les journées comportant des céphalées, ii) le nombre de céphalées, iii) l'intensité des céphalées et iv) l'information sur le retour à l'école. Les auteurs ont évalué la faisabilité d'après le recrutement dans l'étude et la compliance aux directives. RÉSULTATS: Le recrutement ne soulevait aucune inquiétude quant à la faisabilité et aucun problème de compliance important. Les patients qui prenaient de l'acétaminophène, de l'ibuprofène ou ces deux médicaments présentaient beaucoup moins de journées comportant des céphalées, moins d'épisodes de céphalées et une intensité de céphalée plus faible que le groupe témoin. Les patients qui prenaient à la fois de l'ibuprofène et de l'acétaminophène (79,0 %) ou de l'ibuprofène seul (61,0 %) étaient plus susceptibles d'avoir repris l'école une semaine après leur commotion que ceux qui prenaient de l'acétaminophène (33,3 %) et le groupe témoin (21,1 %). CONCLUSION: Les résultats ont démontré qu'il était possible d'administrer systématiquement des analgésiques pour prendre en charge les céphalées postcommotionnelles et que ce traitement était efficace. Une étude aléatoire et contrôlée à plus grande échelle s'impose pour mieux évaluer l'efficacité de ces traitements dans le cadre d'un suivi plus long, auprès d'un plus vaste éventail de patients et de patients présentant plus de résultats cliniques liés aux commotions.