RESUMEN
PURPOSE: The acceptability of waiver of consent for participation in clinical research in intensive care unit (ICU) settings is uncertain. We sought to survey the Canadian public to assess levels of support, comfort, and acceptability for waived consent for low-risk clinical trials. METHODS: We performed a prospective cross-sectional survey of the Canadian public aged 18 yr or older. The survey was conducted by Ipsos between 19 and 23 November 2020. The survey content was derived from a literature review and in consultation with a patient and family partnership committee. The survey focused on attitudes and beliefs on waived consent for participation in low-risk clinical trials in ICU settings. The survey contained 35 items focused on sociodemographics, general health status, participation in medical research, and levels of support and comfort with research and with waived consent. The survey used a case study of a low-risk clinical trial intervention in ICU patients. Analysis was descriptive. RESULTS: We included 2,000 participants, 38% of whom reported experience with ICU and 16% with medical research. Participation in medical research was more common among those with postsecondary education, those with chronic disease, and those who were employed in health care. Most (80%) would support a model of waived consent for low-risk clinical trials, citing medical benefits (36%) and low perceived risk (34%). Most (77%) were comfortable with personally participating in a low-risk clinical trial. Most (80%) believed waived consent approaches were acceptable. Half (52%) believed the waived consent process should provide information about the research and include the option of opting out. When asked whether participants should always give full informed consent, regardless of the practicality or level of risk, 74% and 72% agreed, respectively. CONCLUSIONS: There is public support for models of waived consent for participation in low-risk pragmatic clinical trials in ICU settings in Canada; however, this is not universal. This information can inform and guide education, ethics, policy, and legal discussion on consent models.
RéSUMé: OBJECTIF: L'acceptabilité de la renonciation au consentement pour la participation à la recherche clinique à l'unité de soins intensifs (USI) est incertaine. Nous avons cherché à sonder la population canadienne afin d'évaluer les niveaux de soutien, de confort et d'acceptabilité de la renonciation au consentement pour les études cliniques à faible risque. MéTHODE: Nous avons réalisé un sondage transversal prospectif auprès de la population canadienne âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été réalisé par Ipsos entre le 19 et le 23 novembre 2020. Le contenu du sondage a été élaboré à partir d'une revue de la littérature et en consultation avec un comité de partenariat composé de patient·es et de familles. Le sondage portait sur les attitudes et les croyances à l'égard de la renonciation au consentement pour participer à des études cliniques à faible risque dans les unités de soins intensifs. Le sondage comportait 35 questions axées sur les données sociodémographiques, l'état de santé général, la participation à la recherche médicale et les niveaux de soutien et de confort à l'égard de la recherche et de la renonciation au consentement. Le sondage s'est appuyé sur une étude de cas d'une intervention d'étude clinique à faible risque chez des patient·es des soins intensifs. L'analyse était descriptive. RéSULTATS: Nous avons inclus 2000 personnes, dont 38 % ont déclaré avoir eu des expériences en soins intensifs et 16 % en recherche médicale. La participation à la recherche médicale était plus fréquente chez les personnes ayant fait des études postsecondaires, celles atteintes de maladies chroniques et celles qui travaillaient dans le domaine des soins de santé. La plupart d'entre elles (80 %) appuieraient un modèle de renonciation au consentement pour les études cliniques à faible risque, citant les avantages médicaux (36 %) et le faible risque perçu (34 %). La majorité des personnes répondantes (77 %) étaient à l'aise à l'idée de participer personnellement à une étude clinique à faible risque. La plupart d'entre elles (80 %) croyaient que les approches fondées sur la renonciation au consentement étaient acceptables. La moitié (52 %) estimaient que le processus de renonciation au consentement devrait fournir des renseignements sur la recherche et inclure la possibilité de se retirer. Lorsqu'on leur a demandé si les participant·es devraient toujours donner un consentement éclairé complet, quel que soit l'aspect pratique ou le niveau de risque, 74 % et 72 % ont répondu par l'affirmative, respectivement. CONCLUSION: Il y a un appui public pour les modèles de renonciation au consentement quant à la participation à des études cliniques pragmatiques à faible risque dans les unités de soins intensifs au Canada; cet appui n'est toutefois pas universel. Ces renseignements peuvent éclairer et orienter l'éducation, l'éthique, les politiques et les discussions juridiques sur les modèles de consentement.