RESUMEN
OBJECTIVE: To examine the prevalence and predictors of family planning (FP) know-do gaps among married women of reproductive age (MWRA) in low socio-economic urban areas of Karachi, Pakistan. DESIGN: This was a cross-sectional survey of randomly selected 7288 MWRA (16-49 years) to identify predictors of the know-do gap in FP using a logistic regression model. RESULTS: More than one third (35.5%) of MWRA had FP know-do gap, i.e., despite having a knowledge of contraceptives and desire to limit or delay childbearing, they were not using contraceptives. Women were less likely to use FP if they were getting older (25-35 years: OR 1.45, 95% CI 1.09-1.94; >35 years: OR 3.02, 95% CI 1.90-4.80), from certain ethnicities (Sindhi: OR 1.64, 95% CI 1.11-2.42; Saraiki: OR 1.66, 95% CI 1.01-2.71; other minorities: OR 2.37, 95% CI 1.63-3.44); did not receive FP counselling: OR 1.43, 95% CI 1.13-1.80; and had not made a joint decision on FP: OR 1.44, 95% CI 1.06-1.98). Conversely, women were more likely to use contraceptives if they had >10 years of schooling (OR 0.66, 95% CI 0.46-0.94), with each increasing number of a living child (OR 0.68, 95% CI 0.62-0.75) and each increasing number of contraceptive method known (OR 0.93, 95% CI 0.88-0.98). CONCLUSION: The predictors associated with the FP know-do gap among MWRA should be considered when planning future strategies to improve the contraceptive prevalence rate in Pakistan.
OBJECTIF: Étudier la prévalence et les variables explicatives du fossé entre informations et actions en matière de planification familiale (FP) chez les femmes mariées en âge de procréer (MWRA) dans les quartiers urbains socio-économiquement défavorisés de Karachi, Pakistan. PLAN: Enquête transversale réalisée auprès de 7 288 MWRA (1649 ans) sélectionnées de manière aléatoire visant à identifier les variables explicatives du fossé entre informations et actions en matière de FP en utilisant un modèle de régression logistique. RÉSULTATS: Un fossé entre informations et actions en matière de FP a été observé chez plus d'un tiers (35,5%) des MWRA, c.-à-d., qu'en dépit de connaissances sur les moyens de contraception et d'un souhait de limiter ou retarder les grossesses, ces femmes n'utilisaient aucun moyen de contraception. Les femmes étaient moins susceptibles d'avoir recours à la FP en vieillissant (2535 ans : OR 1,45 ; IC 95% 1,091,94 ; >35 ans : OR 3,02 ; IC 95% 1,904,80), si elles appartenaient à certains groupes ethniques (Sindhi : OR 1,64 ; IC 95% 1,112,42 ; Saraiki : OR 1,66 ; IC 95% 1,012,71 ; autres minorités : OR 2,37 ; IC 95% 1,633,44), si elles ne bénéficiaient d'aucune aide en matière de FP (OR 1,43 ; IC 95% 1,131,80), et si la décision relative à la FP avait été prise unilatéralement (OR 1,44 ; IC 95% 1,061,98). À l'inverse, les femmes étaient plus susceptibles d'utiliser des contraceptifs si elles avaient été scolarisées pendant >10 ans (OR 0,66, ; IC 95% 0,460,94), à mesure que leur nombre d'enfants vivants augmentait (OR 0,68 ; IC 95% 0,620,75) et à mesure que le nombre de moyens contraceptifs qui leur étaient connus augmentait (OR 0,93 ; IC 95% 0,880,98). CONCLUSION: Les variables explicatives associées au fossé entre informations et actions en matière de FP chez les MWRA devraient être prises en compte lors de la planification de futures stratégies visant à améliorer le taux de prévalence des contraceptifs au Pakistan.