Trends in Use of Combination Antiretroviral Therapy and Treatment Response from 2000 to 2016 in the Canadian Observational Cohort (CANOC): A Longitudinal Cohort Study.
Can J Hosp Pharm
; 75(4): 309-316, 2022.
Article
em En
| MEDLINE
| ID: mdl-36246433
Contexte: Les progrès effectués dans le domaine des traitements ont transformé le VIH. Celui-ci est passé d'une maladie en phase terminale à une maladie plus gérable. Au cours des 20 dernières années, des changements considérables ont eu lieu dans les directives de traitement du VIH, y compris des changements dans les antirétroviraux privilégiés et le moment de l'initiation de la thérapie antirétrovirale combinée (TARc). Objectif: Examiner les tendances réelles de l'utilisation de la TARc, du contrôle viral et de la reconstitution immunitaire chez les personnes vivant avec le VIH au Canada. Méthodes: Les données ont été obtenues auprès de la Canadian Observational Cohort (CANOC). Les participants à la CANOC étaient admissibles s'ils n'avaient jamais reçu de traitement antirétroviral à l'entrée et avaient commencé la prise de 3 antirétroviraux ou plus le 1er janvier 2000 ou après cette date; s'ils avaient au moins 18 ans au moment du début du traitement; s'ils résidaient au Canada; et s'ils avaient au moins 1 charge virale et un nombre de CD4 dans l'année suivant l'entrée à la CANOC. Les numérations initiales et annuelles moyennes de CD4 ont été classées comme inférieures à 200, 200 à 350, 351 à 500, et supérieures à 500 cellules/mm3. Les charges virales moyennes annuelles ont été signalées comme supprimées (< 50 copies/mL), faibles (50 à 199 copies/mL) ou élevées détectables (≥ 200 copies/mL). Les régimes de la TARc ont été rapportés chaque année. Résultats: Tous les participants à la CANOC ont été inclus (n = 13040). Au cours de la période d'étude, la proportion de personnes ayant une numération CD4 moyenne annuelle supérieure à 500 cellules/mm3 est passée de 16,3 % à 65,8 %, tandis que la part de personnes ayant une charge virale moyenne indétectable est passée de 10,6 % à 83,2 %. En 2007, la bithérapie de base d'inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse la plus couramment prescrite était le fumarate de ténofovir disoproxil et l'emtricitabine. En matière de troisièmes agents, la classe la plus courante dans les périodes 20002003 et 20142015 était les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse; les plus courants dans la période 20042013 étaient les inhibiteurs de protéase; et les inhibiteurs de l'intégrase étaient les plus courants en 2016. Conclusions: La concordance avec les directives de traitement a été démontrée au fil du temps en ce qui concerne la prescription de la cART et la réponse immunologique et virologique.
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MEDLINE
Tipo de estudo:
Etiology_studies
/
Guideline
/
Observational_studies
Idioma:
En
Revista:
Can J Hosp Pharm
Ano de publicação:
2022
Tipo de documento:
Article