A cross-sectional survey of Australian anesthetists' and surgeons' perceptions of preoperative risk stratification and prehabilitation.
Can J Anaesth
; 66(4): 388-405, 2019 04.
Article
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| ID: mdl-30693438
RéSUMé: OBJECTIF: Le conditionnement physique préopératoire a été cité dans les dix priorités de recherche les plus importantes en anesthésie. Notre objectif était de déterminer quels étaient les habitudes actuelles de pratique ainsi que les perspectives des anesthésistes et des chirurgiens colorectaux en Australie et en Nouvelle-Zélande concernant la stratification préopératoire du risque et la préhabilitation afin de proposer un point de départ pour la recherche sur sa mise en Åuvre. MéTHODE: Au cours de l'année 2016, nous avons soumis un questionnaire séparé aux membres du Collège australien et néozélandais des anesthésistes (ANZCA - Australian and New Zealand College of Anaesthetists) et aux membres de la Société colorectale des chirurgiens australiens et néozélandais (CSSANZ - Colorectal Society of Surgeons in Australia and New Zealand). Nos critères d'évaluation portaient sur les données démographiques, les habitudes de pratique et les perspectives des répondants. Les questions sur les habitudes de pratique touchaient à l'évaluation préopératoire et la préhabilitation fondée sur l'exercice physique et l'optimisation antianémique et nutritionnelle. RéSULTATS: Nous avons reçu 155 réponses d'anesthésistes et 71 réponses de chirurgiens colorectaux. Notre questionnaire a révélé que les deux spécialités reconnaissaient que la capacité fonctionnelle est liée au pronostic postopératoire; toutefois, moins de répondants étaient d'avis qu'il existe des données probantes fiables concernant la préhabilitation. Dans la pratique de routine, la préhabilitation demeure peu courante mais a le potentiel de prendre plus d'ampleur. La plupart des anesthésistes estiment que leurs patients ne sont pas stratifiés adéquatement en fonction de leur risque avant leur chirurgie, et la plupart de leurs collègues colorectaux sont ouverts à l'idée de retarder la chirurgie d'au moins deux semaines supplémentaires. Deux tiers des anesthésiologistes n'ont pas eu recours à un test d'effort cardiopulmonaire par manque d'accès à ce type d'examen. L'évaluation et l'optimisation antianémique et nutritionnelle sont moins fréquemment réalisées par les anesthésistes comparativement à leurs collègues colorectaux. CONCLUSION: Il existe une fenêtre potentielle mais non reconnue pour la mise en Åuvre d'une préhabilitation au cours des deux à quatre semaines suivant l'annonce d'un diagnostic de cancer. Une prise en charge précoce par des spécialistes, des études multicentriques plus importantes s'intéressant aux pronostics à long terme et des travaux de recherche supplémentaires sur la mise en Åuvre sont nécessaires.
Texto completo:
1
Banco de datos:
MEDLINE
Asunto principal:
Pautas de la Práctica en Medicina
/
Cuidados Preoperatorios
/
Cirujanos
/
Anestesistas
Tipo de estudio:
Etiology_studies
/
Observational_studies
/
Prevalence_studies
/
Prognostic_studies
/
Risk_factors_studies
Límite:
Humans
País/Región como asunto:
Oceania
Idioma:
En
Revista:
Can J Anaesth
Asunto de la revista:
ANESTESIOLOGIA
Año:
2019
Tipo del documento:
Article
País de afiliación:
Australia