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1.
Rev Sci Tech ; 35(2): 533-541, 2016 Nov.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-27917973

RESUMO

Pastoralists in Africa are increasingly vulnerable to the effects of globalisation, climate change and changes in land use. They are confronted with problems related to access to scarce natural resources and their regulation, the management of mobility, and too little investment in health systems, livestock production and social service delivery. However, this paper focuses on positive trends and vital innovations in pastoral societies. These rely on robust institutions and policy frameworks that contribute to economically secure, politically stable, and environmentally sustainable livelihoods for African pastoral societies. The authors analyse ways in which internal and external efforts can improve the economic viability and social aspects of pastoralism. The institutions that manage natural resources and their effects on livelihoods and access to social services must be critically reviewed. The authors suggest that a new model for the economic and social development of African pastoralism should be positioned between donor- or governmentdriven development (in other words, 'seeing like a state') and the autonomous development goals of pastoralists ('seeing like a pastoralist'). Pastoralists are resourceful, entrepreneurial and innovative people, fully able to support new institutional systems and services which recognise their way of life and production systems. It seems evident that African pastoralism will maintain its vitality and creativity through a process of 'bricolage', with institutional and policy innovations based on a constant renegotiation of norms, the reinvention or transformation of tradition, the importance of legitimate authority and the role of the people themselves in shaping such arrangements.


Les pasteurs africains sont en situation de vulnérabilité accrue face aux effets de la mondialisation, du changement climatique et de la transformation de l'utilisation des terres. Ils sont confrontés à des problèmes liés à l'accès et à la réglementation des ressources naturelles qui se raréfient sans cesse, à la gestion de la mobilité et au manque d'investissements dédiés aux systèmes de santé, à la production animale et à la fourniture de services sociaux. Néanmoins, dans cet article l'accent est mis sur les tendances positives et sur les innovations vitales actuellement à l'oeuvre dans les sociétés pastorales. Celles-ci reposent sur des institutions robustes et des cadres d'élaboration de politiques qui contribuent à garantir aux sociétés pastorales africaines une source de revenus économiquement intéressants, politiquement stables, et durables au plan écologique. Les auteurs analysent les possibilités d'améliorer au moyen d'initiatives internes et extérieures la viabilité économique et les aspects sociaux du pastoralisme. Il est indispensable de procéder à une évaluation critique des institutions chargées de la gestion des ressources naturelles et d'analyser leurs effets sur les moyens d'existence des pasteurs et sur leur accès aux services sociaux. Les auteurs considèrent qu'un nouveau modèle de développement économique et social du pastoralisme africain devrait trouver sa place entre le développement impulsé par les donateurs ou par les gouvernements (autrement dit, le point de vue étatique) et les objectifs autonomes de développement des pasteurs eux-mêmes (le point de vue du pasteur). Les pasteurs sont des individus pleins de ressources et animés par l'esprit d'entreprise et d'innovation, ce qui les rend parfaitement capables de soutenir de nouveaux systèmes et services institutionnels dès lors que ceux-ci prennent en compte leur mode de vie et leurs systèmes de production. Il semble clair que le pastoralisme africain préservera sa vitalité et sa créativité tout au long d'un processus de bricolage, ce qui se traduira par des innovations institutionnelles et politiques fondées sur une renégociation permanente des normes, sur la réinvention ou la transformation des traditions, sur l'impératif de légitimer l'autorité et sur la participation des populations à la conception des dispositifs mis en place.


Las sociedades pastorales africanas son cada vez más vulnerables a los efectos de la mundialización, el cambio climático y la transformación de los usos del suelo. Afrontan problemas relacionados con el acceso a recursos naturales escasos y su regulación, con la gestión de la movilidad y con la insuficiencia de las inversiones en sistemas de salud, producción ganadera y prestación de servicios sociales. Los autores, sin embargo, se centran en las tendencias positivas y las innovaciones esenciales que tienen lugar en las sociedades pastorales, fruto de instituciones robustas y de conjuntos de políticas que favorecen medios de sustento económicamente seguros, políticamente estables y ambientalmente sostenibles en las sociedades pastorales africanas. Los autores se detienen a analizar el modo en que las iniciativas internas y externas pueden mejorar tanto la viabilidad económica como una serie de aspectos sociales del pastoreo. Es preciso someter a un examen crítico las instituciones que gestionan los recursos naturales, así como los efectos de esa gestión en los medios de sustento y el acceso a los servicios sociales. Los autores abogan por un nuevo modelo de desarrollo económico y social del pastoreo africano que convendría posicionar a medio camino entre el desarrollo impulsado por donantes o administraciones públicas (o dicho de otro modo, visto «desde la óptica del estado¼) y los objetivos de desarrollo fijados por las propias sociedades de pastores (esto es, «desde la óptica del pastoreo¼). Las sociedades pastorales están formadas por gente ingeniosa, emprendedora e innovadora, perfectamente capaz de secundar nuevos servicios y sistemas institucionales que tengan en cuenta sus modos de vida y sistemas de producción. Parece evidente que el mantenimiento de la vitalidad y creatividad del pastoreo africano habrá de pasar por un proceso de «bricolaje¼ que traiga consigo innovaciones institucionales y políticas basadas en la renegociación constante de las normas, la reinvención o transformación de la tradición, la importancia de la autoridad legítima y la intervención de la propia población en el proceso de configurar toda esta nueva organización.


Assuntos
Criação de Animais Domésticos/economia , Criação de Animais Domésticos/métodos , África Ocidental , Criação de Animais Domésticos/legislação & jurisprudência , Criação de Animais Domésticos/tendências , Animais , Humanos , Internacionalidade/legislação & jurisprudência
2.
Rev Sci Tech ; 35(2): 499-509, 2016 Nov.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-27917976

RESUMO

Pastoralists are among the most politically and economically marginalised communities in the world. They have less and less access to the natural resources on which their livelihoods depend and very limited access to basic socio-economic services and infrastructure. This paper builds on a number of studies carried out in the Sahel, the Horn of Africa, Central Asia and the Swiss Alps to address the institutional dynamics required for sustainable pastoralism. Specifically, the authors question the way in which institutions and policies are currently shaped and suggest that reforming these could contribute to new avenues for pastoralism. Among the main drivers of pastoralist marginalisation are poor public and private institutional arrangements. The consequences are violent conflict and increased mobility and relocation. Responses to the current weaknesses of pastoralism must encompass inclusive, comprehensive institutions which allow access to resources, economic viability and integration in the new socio-ecological space. The authors argue that those involved in pastoral development in national as well as international arenas, including pastoralist groups, states and agencies, are creatively engaged in a process of innovation for pastoralism, and this will contribute towards new forms of governance and improved institutional and policy frameworks.


Les communautés pastorales comptent parmi les plus marginalisées au plan politique et économique. Les pasteurs peuvent de moins en moins accéder aux ressources naturelles dont ils tirent leur subsistance ; leur accès aux services et aux infrastructures socio-économiques de base est également très limité. À partir d'une série d'études conduites au Sahel, dans la Corne de l'Afrique, en Asie centrale et dans les Alpes suisses, les auteurs cherchent à déterminer la dynamique institutionnelle nécessaire à la pérennisation du pastoralisme. En particulier, ils remettent en cause la manière dont les institutions et les politiques sont conçues à l'heure actuelle, estimant que leur réforme permettrait d'ouvrir de nouvelles perspectives pour le pastoralisme. La médiocrité des dispositifs institutionnels tant publics que privés compte parmi les principaux facteurs de la marginalisation des pasteurs. Celle-ci entraîne des conflits violents et une mobilité et relocalisation accrues. Les réponses aux faiblesses actuelles du pastoralisme passent nécessairement par des institutions à l'action inclusive et exhaustive, garantissant l'accés aux ressources, la viabilité économique et l'intégration dans le nouvel espace socio-écologique. Les auteurs estiment que les acteurs du développement du pastoralisme sur la scène nationale autant qu'internationale, y compris les groupes de pasteurs, les états et les agences de développement sont engagés de manière créative dans un processus d'innovation en faveur du pastoralisme, ce qui contribuera à créer de nouvelles formes de gouvernance et de meilleurs cadres institutionnels et d'élaboration des politiques.


Las comunidades que viven del pastoreo están entre las más marginadas tanto política como económicamente. Cada vez les resulta más difícil acceder a los recursos naturales de los que dependen para vivir y disponen de un acceso muy deficiente a la infraestructura y los servicios socioeconómicos básicos. Los autores, partiendo de una serie de estudios realizados en el Sahel, el Cuerno de África, Asia Central y los Alpes suizos, examinan la dinámica institucional necesaria para que el pastoreo llegue a ser sostenible. En concreto, tras cuestionar los procedimientos por los que actualmente se forjan instituciones y se formulan políticas, sugieren que la reforma de estos mecanismos podría ser útil para abrir nuevos horizontes al pastoreo. Entre los principales factores que determinan la marginación de las sociedades pastorales figuran las carencias de los dispositivos institucionales públicos y privados, lo que tiene por consecuencia conflictos violentos y un mayor grado de movilidad y relocalizaciones. Toda respuesta a la actual situación de fragilidad del pastoreo debe acompañarse de instituciones integradoras y completas, que hagan posible el acceso a los recursos, la viabilidad económica y la integración en el nuevo espacio socioecológico. Los autores postulan que todas aquellas instancias que intervienen en las cuestiones de desarrollo pastoral en foros tanto nacionales como internacionales, en particular los propios grupos de pastores, amén de los Estados y organismos, son componentes creativos de un proceso de innovación al servicio del pastoreo, proceso que ayudará a alumbrar nuevas formas de gobernanza, así como regímenes institucionales y parámetros normativos más eficaces.


Assuntos
Criação de Animais Domésticos/métodos , Políticas , Dinâmica Populacional/tendências , África Central , África Oriental , Criação de Animais Domésticos/economia , Criação de Animais Domésticos/legislação & jurisprudência , Criação de Animais Domésticos/tendências , Animais , Ásia Central , Comércio/tendências , Clima Desértico , Humanos , Internacionalidade , Marketing/normas , Marketing/tendências , Suíça
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