[Meta-analysis to estimate the economic losses caused by reduced milk yield and reproductive performance associated with bovine paratuberculosis in Switzerland]. / Eine Meta-Analyse zur Schätzung der wirtschaftlichen Einbussen durch Milch- und Reproduktionsverluste infolge boviner Paratuberkulose in der Schweiz.

INTRODUCTION: Especially in regions with intensive cattle farming, paratuberculosis in ruminants can cause considerable economic losses for example through loss of sick animals, reduced milk yield and decreased reproduction performance. Although quantifying the actual economic losses is complex, this study attempts to quantify the losses caused by paratuberculosis in infected dairy farms in Switzerland by means of meta-analyses. For this purpose, in an elaborate selection process, data from 12 studies on milk yield and from three studies on the calving to conception interval were finally selected for further calculations. In addition, data from eight studies each on milk fat concentration and milk protein concentration were evaluated. For the meta-analyses, only studies in which «sick¼ (seropositive) and «healthy¼ (seronegative) animals based on the results of serum ELISA tests were compared at the individual animal level were considered. With a paratuberculosis prevalence of 5,99 % in cattle in Switzerland, a total loss of CHF 12 034 329,96 (95 % CI [CHF 8 625 406,02; CHF 16 409 276,30]; 11 095 652,20 € [7 952 624,35 €; 15 129 352,70 €]) per year was calculated for a population of 559 900 dairy cows. The main part of the losses is caused by an extended calving to conception interval: Seropositive animals need an average of 14,93 days longer (95 % CI [1,73; 28,13]) from calving to successful insemination as seronegative animals. This results in total costs for the extended calving to conception interval due to paratuberculosis of CHF 7 365 591,21 per year (95 % CI [CHF 900 394,95; CHF 14 838 087,61]; 6 791 075,10 € [830 164,14 €; 13 680 716,80 €]). Milk yield reduction based on a lactation period of 305 days results in an economic loss of CHF 4 668 738,75 per year (95 % CI [CHF 1 571 188,69; CHF 7 725 011,07]; 4 304 577,13 € [1 448 635,97 €; 7 122 460,21 €]). Milk fat and milk protein content were not found to be significantly changed. Despite a large number of studies in the screening phase, it was not possible to calculate all types of losses attributable to paratuberculosis due to lack of comparability between the studies, which is essential for meta-analyses. Nevertheless, it was possible to carry out four different meta-analyses, the results of which give a first impression of the economic importance of paratuberculosis in dairy cows in Switzerland.

INTRODUCTION: La paratuberculose des ruminants cause, particulièrement dans les régions ayant une industrie laitière intensive, des pertes économiques considérables, par exemple par la perte d'animaux malades, la réduction de la production laitière et une reproduction diminuée. Malgré la complexité de la quantification des pertes économiques effectives, on a essayé dans l'étude présentée ici de calculer les pertes causées par la paratuberculose dans les exploitations laitières en Suisse au moyen de méta-analyses. Dans ce but, des données extraites par un processus de sélection compliqué de 12 études sur la production laitière et de trois études sur la période de tarissement ont été utilisées pour calculer les pertes dues à la paratuberculose. De plus, huit études chacune sur la concentration de graisse et des protéines du lait ont été prises en compte. Seules des études où les animaux étaient classifiés comme «sains¼ (séronégatifs) et «malades¼ (séropositifs) sur la base d'un test ELISA sérique ont été prises en considération pour les méta-analyses. Pour une prévalence de la paratuberculose de 5,99 % chez les bovins en Suisse, on a pu calculer pour une population de 559 900 vaches laitières une perte totale de 12 034 329,96 CHF (IC 95 % [8 625 406,02 CHF; 16 409 276,30 CHF]; 11 095 652,20 € [7 952 624,35 €; 15 129 352,70 €]) par année. La plus grande partie de ces pertes sont dues à une période de tarissement prolongée: les vaches séropositifs ont besoin en moyenne de 14,93 jours de plus (IC 95 % [1,73; 28,13]) du vêlage à une insémination menant à une gestation que les animaux séronégatifs. Il en résulte des coûts dus à la paratuberculose en raison d'une période de tarissement prolongée de 7 365 591,21 CHF par année (IC 95 % [900 394,95 CHF; 14 838 087,61 CHF]; 6 791 075,10 € [830 164,14 €; 13 680 716,80 €]). La diminution de la production laitière cause pour une durée de lactation de 305 jours une perte économique de 4 668 738,75 CHF par année (IC 95 % [1 571 188,69 CHF; 7 725 011,07 CHF]; 4 304 577,13 € [1 448 635,97 €; 7 122 460,21 €]). Les pertes en valeurs de graisse et de protéines du lait n'étaient pas significatives. Malgré le nombre élevé d'études prises en compte dans la phase de recherche de publications pertinentes, il n'a pas été possible de calculer tous les types de pertes, car les études n'étaient pas suffisamment comparables entre elles, ce qui est une condition essentielle pour une méta-analyse. Il a cependant été possible de procéder à quatre méta-analyses différentes, dont les résultats donnent une idée de l'importance économique des pertes liées à la paratuberculose chez les vaches laitières en Suisse.

[Comparative economic analysis of the new concept for veal calf fattening «outdoor veal calf¼ and the conventional IP-SUISSE label]. / Vergleichende Wirtschaftlichkeitsanalyse des Kälbermastsystems «Freiluftkalb¼ und der konventionellen IP-SUISSE-Labelmast.

INTRODUCTION: The evaluation of new animal husbandry concepts includes, beyond the exploration of chosen parameters, that the question is addressed whether economic benefits for producers and ethical benefits for society result of the new system when compared to traditional systems. In a previous study, a novel management and housing concept for veal production («outdoor veal calf¼, OVC) was tested from October 2016 to July 2018. The OVC concept was associated with distinctly lower antimicrobial use while average daily weight gain was similar and calf welfare better; furthermore mortality was lower compared to conventional label fattening. The aim of the present study was to compare economics between the OVC concept on intervention farms (IF) and the IP-SUISSE label concept on control farms (CF) by calculating contribution margins (CM). The CM indicates the difference between the performance of a production branch (e. g. slaughter return) and the allocable costs for this production branch (e. g. feed costs). In the present study, two different approaches were used for CM calculation to analyze the available data in detail. No substantial differences in CM between the OVC concept and the IP-SUISSE concept were found in either approach. However, the specific CM varied between the approaches as different calculation criteria for quantities and prices were applied (approach «real¼ with accurate costs and returns from the OVC study and approach «standardized¼ with costs and returns based on the CM catalogue). The CM varied slightly for the CM per man-hour (IF «real¼: 6.96 CHF/man-hour, «standardized¼: 4.49 CHF/man-hour; CF: 7.90 CHF/man-hour and 8.08 CHF/man-hour, respectively) and considerably for the CM per fattening space and year (IF «real¼: -380.36 CHF, «standardized¼: -559.50 CHF; CF: -244.70 CHF and -318.80 CHF, -respectively). Producing veal with the OVC concept -allowed for achieving comparable CM/man-hour as in conventional label production. Thus, the farmers' economic interests should be warranted when implementing the OVC concept.

INTRODUCTION: Lors du développement de nouveaux systèmes d'élevage, on s'efforce de les tester par rapport à des paramètres sélectionnés pour évaluer si un changement apporterait une valeur ajoutée économique ou sociétale par rapport aux systèmes déjà établis. Dans une étude précédente, un nouveau type de système d'engraissement des veaux (système «veau en plein air¼, VPA) a été testé d'octobre 2016 à juillet 2018. Par rapport à l'engraissement conventionnel labellisé, considérablement moins d'antibiotiques ont été utilisés avec ce système tout en conservant les mêmes performances de croissance quotidienne et en améliorant le bien-être des animaux; de plus, la mortalité des veaux d'engraissement était plus faible. Le but de la présente étude était de procéder à une analyse économique comparative des deux systèmes de détention, VPA et label IP-SUISSE (IPS), à l'aide du calcul des marges brutes (MB). La MB indique la différence entre les performances d'une branche de production (par exemple les revenus d'abattage) et les coûts imputables à cette branche de production (par exemple les coûts d'alimentation). Dans cette étude, deux variantes des marges brutes ont été calculées afin d'évaluer en détail les données disponibles. Les deux variantes sont arrivées à la conclusion qu'il n'y avait pas de différences majeures dans la MB entre le nouveau système VPA et le système du label IP-SUISSE. Cependant, la MB spécifique différait entre les variantes, en raison des bases de calcul différentes utilisées pour chaque variante pour les quantités et les prix (variante «réelle¼ aves des revenus et coûts concrets dérivés de l'étude VPA et variante «standardisée¼ avec des revenus et des prix basés sur le catalogue des MB). Les MB variaient légèrement en ce qui concerne la MB par heure de travail productive (VPA: variante «réelle¼: 6.96 CHF/heure, «standardisée¼: 4.49 CHF/heure; IPS: variante «réelle¼ 7.90 CHF/heure, «standardisée¼ 8.08 CHF/heure) et considérablement pour la MB par place d'engraissement et par année (VPA: variante «réelle¼: ­380.36 CHF, «standardisée¼: ­559.50 CHF; IPS: variante «réelle¼: ­244.70 CHF, «standardisée¼: ­318.80 CHF). La production de viande de veau selon le système VPA permet de générer une MB/heure de travail positive similaire à celle de l'engraissement conventionnel labellisé IP-SUISSE. En conséquence, les intérêts économiques des producteurs ne paraissent pas être prétérités dans ce nouveau système d'élevage.

Economic evaluation of the eradication program for bovine viral diarrhea in the Swiss dairy sector.

Since 2008, the Swiss veterinary service has been running a mandatory eradication program for Bovine Viral Diarrhea (BVD) that is focused on detecting and eliminating persistently infected (PI) animals. Detection was initially based on antigen testing from ear tag samples of the entire cattle population, followed by antigen testing of all newborn calves until 2012. Since then, bulk milk serology (dairy herds) and blood sample serology (beef herds) have been used for the surveillance of disease-free herds. From 2008 to 2012, the proportion of newborn PI calves decreased from 1.4% to less than 0.02%. However, this success was associated with substantial expenditures. The aim of this study was to conduct an economic evaluation of the BVD eradication program in the Swiss dairy sector. The situation before the start of the program (herd-level prevalence: 20%) served as a baseline scenario. Production models for three dairy farm types were used to estimate gross margins as well as net production losses and expenditures caused by BVD. The total economic benefit was estimated as the difference in disease costs between the baseline scenario and the implemented eradication program and was compared to the total eradication costs in a benefit-cost analysis. Data on the impact of BVD virus (BVDV) infection on animal health, fertility and production parameters were obtained empirically in a retrospective epidemiological case-control study in Swiss dairy herds and complemented by literature. Economic and additional production parameters were based on benchmarking data and published agricultural statistics. The eradication costs comprised the cumulative expenses for sampling and diagnostics. The economic model consisted of a stochastic simulation in @Risk for Excel with 20,000 iterations and was conducted for a time period of 14 years (2008-2021). The estimated annual financial losses in BVDV infected herds were CHF 85-89 per dairy cow and CHF 1337-2535 for an average farm, depending on the production type. The median net present value (NPV) was estimated at CHF 44.9 million (90% central range: CHF 13.4 million-69.4 million) and the break-even point to have been reached in 2015. Overall, the outcomes demonstrate that the Swiss BVD eradication program results in a net benefit for the dairy sector. These findings are relevant for planning similar BVD control programs in other countries.

[Calf health and antimicrobial use in Swiss dairy herds: Management, prevalence and treatment of calf diseases]. / Gesundheit und Antibiotikaverbrauch bei Aufzuchtkälbern in Milchviehbetrieben: Managementfaktoren, Prävalenz und Behandlung von Kälberkrankheiten.

INTRODUCTION: Fifty-two dairy herds in the canton Fribourg were included during one winter in a study on calf management, prevalence and treatments of calf diseases. Colostrum management was optimal in 46.2% of the herds only, and 51.3% of the calves had been sick at least once during the observation period. The most commonly observed diseases included respiratory disease (57.5%), diarrhea (32.8%) and umbilical disease (5.7%). Cases of pneumonia were treated with antimicrobials first by the farmers in 65.4% of the herds. Calf diarrhea was treated with antimicrobial drugs by 57.7% of the farmers. Fluorochinolones were used in 47% of all parenteral treatments and oral antimicrobial drugs included macrolides in 11% of the cases. These results provide information on calf management, calf health and treatment strategies in an area where dairying is the most important sector of the farming industry. They show clearly that the farmers are not sufficiently informed about the use of critically important antimicrobial drugs and about the etiology of calf diarrhea. Improvements in colostrum management and treatment strategies are urgently needed.

INTRODUCTION: Dans le but de recueillir des données actuelles sur le management des veaux d'élevage ainsi que sur la prévalence et le traitement des maladies des veaux, 52 exploitations laitières du canton de Fribourg ont été suivies durant une saison d'hiver. Le management du colostrum n'était optimal que dans 46.2% des exploitations et 51.3% des animaux sont tombés au moins une fois malades durant la période d'observation. Ce sont le plus souvent des pneumonies (57.5%), des diarrhées (32.8%) et des affections de l'ombilic (5.7%) qui ont été diagnostiquées. Dans 65.4% des exploitations, les pneumonies ont été traitées par les agriculteurs avec des antibiotiques. Chez 57.7% des éleveurs, les diarrhées étaient traitées avec des antibiotiques. Les traitements par voie parentérale ont été effectués dans 47% des cas avec des fluoroquinolones et, pour les traitements par voie orale, des médicaments contenant des macrolides ont été utilisés dans 11% des cas. Ces résultats livrent des informations sur le management des veaux ainsi que sur leur santé et sur les traitements pratiqués dans une région où l'élevage laitier a une grande importance. Il apparait que les agriculteurs sont insuffisamment informés quant à l'usage des antibiotiques de réserve et quant à l'origine des diarrhées des veaux. Il faut clairement tendre à des améliorations en matière de management du colostrum, de stratégies de traitement et d'usage des antibiotiques.

A case-control study to estimate the effects of acute clinical infection with the Schmallenberg virus on milk yield, fertility and veterinary costs in Swiss dairy herds.

Schmallenberg virus (SBV) was first detected in Switzerland in July 2012 and many Swiss dairy farmers reported acute clinical signs in dairy cattle during the spread of the virus until December 2012. The objectives of the present study were to investigate the effects of an acute infection with SBV on milk yield, fertility and veterinary costs in dairy farms with clinical signs of SBV infection (case farms), and to compare those farms to a matched control group of dairy farms in which cattle did not show clinical signs of SBV infection. Herd size was significantly (p<0.001) larger in case farms (33 cows, n=77) than in control farms (25 cows, n=84). Within case herds, 14.8% (median) of the cows showed acute clinical signs. Managers from case farms indicated to have observed a higher abortion rate during the year with SBV (6.5%) than in the previous year (3.7%). Analysis of fertility parameters based on veterinary bills and data from the breeding associations showed no significant differences between case and control farms. The general veterinary costs per cow from July to December 2012 were significantly higher (p=0.02) in case (CHF 19.80; EUR 16.50) than in control farms (CHF 15.90; EUR 13.25). No differences in milk yield were found between groups, but there was a significant decrease in milk production in case farms in the second half year in 2012 compared to the same period in 2011 (p<0.001) and 2013 (p=0.009). The average daily milk yield per cow (both groups together) was +0.73kg higher (p=0.03) in the second half year 2011 and +0.52kg (p=0.12) in the second half year 2013 compared to the same half year 2012. Fifty-seven percent of the cows with acute clinical signs (n=461) were treated by a veterinarian. The average calculated loss after SBV infection for a standardized farm was CHF 1606 (EUR 1338), which can be considered as low at the national level, but the losses were subject to great fluctuations between farms, so that individual farms could have very high losses (>CHF 10,000, EUR 8333).