RESUMO
PURPOSE: Hospital policies forbidding or limiting families from visiting relatives on the intensive care unit (ICU) has affected patients, families, healthcare professionals, and patient- and family-centered care (PFCC). We sought to refine evidence-informed consensus statements to guide the creation of ICU visitation policies during the current COVID-19 pandemic and future pandemics and to identify barriers and facilitators to their implementation and sustained uptake in Canadian ICUs. METHODS: We created consensus statements from 36 evidence-informed experiences (i.e., impacts on patients, families, healthcare professionals, and PFCC) and 63 evidence-informed strategies (i.e., ways to improve restricted visitation) identified during a modified Delphi process (described elsewhere). Over two half-day virtual meetings on 7 and 8 April 2021, 45 stakeholders (patients, families, researchers, clinicians, decision-makers) discussed and refined these consensus statements. Through qualitative descriptive content analysis, we evaluated the following points for 99 consensus statements: 1) their importance for improving restricted visitation policies; 2) suggested modifications to make them more applicable; and 3) facilitators and barriers to implementing these statements when creating ICU visitation policies. RESULTS: Through discussion, participants identified three areas for improvement: 1) clarity, 2) accessibility, and 3) feasibility. Stakeholders identified several implementation facilitators (clear, flexible, succinct, and prioritized statements available in multiple modes), barriers (perceived lack of flexibility, lack of partnership between government and hospital, change fatigue), and ways to measure and monitor their use (e.g., family satisfaction, qualitative interviews). CONCLUSIONS: Existing guidance on policies that disallowed or restricted visitation in intensive care units were confusing, hard to operationalize, and often lacked supporting evidence. Prioritized, succinct, and clear consensus statements allowing for local adaptability are necessary to guide the creation of ICU visitation policies and to optimize PFCC.
RéSUMé: OBJECTIF: Les politiques hospitalières interdisant ou limitant les visites des familles à des proches à l'unité de soins intensifs (USI) ont affecté les patients, les familles, les professionnels de la santé et les soins centrés sur le patient et la famille (SCPF). Nous avons cherché à affiner les déclarations de consensus fondées sur des données probantes afin de guider la création de politiques de visite aux soins intensifs pendant la pandémie actuelle de COVID-19 et les pandémies futures, et dans le but d'identifier les obstacles et les critères facilitants à leur mise en Åuvre et à leur adoption répandue dans les unités de soins intensifs canadiennes. MéTHODE: Nous avons créé des déclarations de consensus à partir de 36 expériences fondées sur des données probantes (c.-à-d. impacts sur les patients, les familles, les professionnels de la santé et les SCPF) et 63 stratégies fondées sur des données probantes (c.-à-d. moyens d'améliorer les restrictions des visites) identifiées au cours d'un processus Delphi modifié (décrit ailleurs). Au cours de deux réunions virtuelles d'une demi-journée tenues les 7 et 8 avril 2021, 45 intervenants (patients, familles, chercheurs, cliniciens, décideurs) ont discuté et affiné ces déclarations de consensus. Grâce à une analyse descriptive qualitative du contenu, nous avons évalué les points suivants pour 99 déclarations de consensus : 1) leur importance pour l'amélioration des politiques de restriction des visites; 2) les modifications suggérées pour les rendre plus applicables; et 3) les critères facilitants et les obstacles à la mise en Åuvre de ces déclarations lors de la création de politiques de visite aux soins intensifs. RéSULTATS: En discutant, les participants ont identifié trois domaines à améliorer : 1) la clarté, 2) l'accessibilité et 3) la faisabilité. Les intervenants ont identifié plusieurs critères facilitants à la mise en Åuvre (énoncés clairs, flexibles, succincts et hiérarchisés disponibles dans plusieurs modes), des obstacles (manque perçu de flexibilité, manque de partenariat entre le gouvernement et l'hôpital, fatigue du changement) et des moyens de mesurer et de surveiller leur utilisation (p. ex., satisfaction des familles, entrevues qualitatives). CONCLUSION: Les directives existantes sur les politiques qui interdisaient ou limitaient les visites dans les unités de soins intensifs étaient déroutantes, difficiles à mettre en oeuvre et manquaient souvent de données probantes à l'appui. Des déclarations de consensus hiérarchisées, succinctes et claires permettant une adaptabilité locale sont nécessaires pour guider la création de politiques de visite en soins intensifs et pour optimiser les soins centrés sur le patient et la famille.