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Can J Infect Dis Med Microbiol ; 24(4): e102-6, 2013.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-24489568

RESUMO

INTRODUCTION: Shiga toxin-producing Escherichia coli (STEC) are major foodborne agents that have the potential to cause severe enteric illnesses and large outbreaks worldwide. Several studies found non-O157 infections to be clinically milder than O157 STEC infections. OBJECTIVE: To compare the clinical and epidemiological profiles of O157 and non-O157 STEC human infections in British Columbia (BC). METHODS: All STEC cases reported in BC from 2009 to 2011 by four local health authorities were included in the study. Cases were classified according to STEC serotype based on laboratory information. Information was gathered via case interview forms. Data analysis included the χ(2) test and Mann-Whitney test; P<0.05 was considered to be statistically significant. RESULTS: A total of 260 STEC cases were reported, including 154 (59.2%) O157 cases, 63 (24.2%) non-O157 cases and 43 (16.5%) STEC cases with no serotype identified. Hospitalization rate was higher and duration of hospitalization was significantly longer for O157 cases compared with non-O157 cases, but other clinical features were not significantly different. Patients with non-O157 infections were significantly more likely to have travelled outside Canada, less likely to report food exposure at social gatherings and more likely to consume bagged greens and cheese. DISCUSSION: O157 is the predominant O serotype in BC and appeared to be more clinically severe than non-O157 STEC infections. However, the true incidence and severity of non-O157 remain unknown due to our current inability to detect all non-O157 cases. The present study and the literature suggest the need to identify more predictive virulence factors because serotype does not consistently predict disease severity.


INTRODUCTION: Les Escherichia coli producteurs de Shigatoxine (ECST) sont d'importants agents de toxi-infection alimentaire qui ont le potentiel de provoquer de graves maladies entériques et de vastes éclosions dans le monde. Selon plusieurs études, les infections à ECST non O157 sont plus modérées sur le plan clinique que celles à ECST O157. OBJECTIF: Comparer les profils cliniques et épidémiologiques des infections humaines à ECST O157 et non O157 en Colombie-Britannique (CB). MÉTHODOLOGIE: Les chercheurs ont inclus dans l'étude tous les cas d'ECST déclarés en CB entre 2009 et 2011 par quatre régies de la santé locales. Ils ont classé les cas selon le sérotype d'ECST tiré de données de laboratoire et ont obtenu de l'information au moyen de formulaires d'entrevue des cas. L'analyse des données incluait le test χ2 et le test de Mann-Whitney, et le P<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. RÉSULTATS: Au total, 260 cas d'ECST ont été signalés, dont 154 cas O157 (59,2 %), 63 cas non O157 (24,2%) et 43 cas sans sérotype défini (16,5 %). Le taux d'hospitalisation était plus élevé et la durée d'hospitalisation considérablement plus longue dans les cas O157 que dans les cas non O157, mais d'autres caractéristiques cliniques n'étaient pas très différentes. Les patients atteints d'une infection non O157 étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir voyagé à l'extérieur du Canada, moins susceptibles de déclarer avoir été exposés à des aliments lors de rencontres sociales et plus susceptibles d'avoir consommé des légumes verts emballés et du fromage. EXPOSÉ: Le sérotype O157 est le sérotype O prédominant en CB et semblait être plus grave sur le plan clinique que les infections à ECST non O157. Cependant, on ne connaît toujours pas la véritable incidence et la véritable gravité des infections non O157 en raison de notre incapacité à déceler tous les cas non O157. D'après la présente étude et les publications, il faudra déterminer des facteurs de virulence plus prédictifs, parce que le sérotype ne permet pas de prédire systématiquement la gravité de la maladie.

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