RESUMEN
Introduction : Le linezolide est un médicament potentiellement efficace pour le traitement des patients atteints de tuberculose pharmaco-résistante. En dépit de son efficacité et sa bonne biodisponibilité, il présente des toxicités, dont celle hématologique demeure l'une des plus graves. Nous rapportons deux cas de toxicité hématologique du linézolide au cours du traitement de la tuberculose pharmacorésistante. Le premier cas concernait un patient de 65 ans traité pour une tuberculose multi-résistante avec un schéma thérapeutique contenant du linézolide. L'évolution fut marquée par la survenue d'une pancytopénie avec anémie sévère à 5,4 g et un tableau d'insuffisance rénale. L'issue fut favorable après arrêt du médicament et transfusion sanguine. Le second cas concernait un patient de 33 ans, pré XDR qui lutte contre la tuberculose depuis 10 ans avec cinq cures de chimiothérapie antituberculeuse qui se sont soldées par des échecs et résistances. Au cours de son suivi, il a présenté une bonne évolution clinique et bactériologique initiale mais rapidement était survenue une anémie sévère à 5g/dl, à cette anémie était associées des neuropathies périphériques. Le Linezolide avait été retiré du schéma thérapeutique, suivi de transfusions sanguines. La suite avait été favorable sous traitement antituberculeux et le patient fut guéri de sa tuberculose. Conclusion Le linézolide est efficace dans le traitement de la tuberculose pharmacorésistante mais présente une toxicité hématologique
Asunto(s)
Transfusión Sanguínea , Guinea , Linezolid , Tuberculosis Resistente a Múltiples Medicamentos/diagnóstico , Tuberculosis Resistente a Múltiples Medicamentos/terapiaRESUMEN
Introduction : L'initiative Guinéenne d'accès aux ARV promulguée en 2003, a apporté un véritable élan de prise de conscience sur la nécessité que toutes les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) du pays accèdent à un traitement. Les objectifs de ce travail étaient de déterminer la fréquence des effets indésirables (EI) survenus chez les PVVIH en fonction des régimes thérapeutiques, d'évaluer le niveau d'observance ainsi que d'identifier les facteurs associés à l'inobservance aux ARV.Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale qui s'est déroulée du 1er juillet au 30 septembre 2014 dans le service des maladies infectieuses de l'hôpital National Donka de Conakry. Pour une file active de 2341 PVVIH, 2118 étaient sous ARV (90,47%). Seuls 1325 (56,6%) répondaient à nos critères d'inclusion.Résultats : La moyenne d'âge était de 37,8 ± 11,1 ans et 67,3% était des femmes. L'AZT+3TC+NVP (59,9%) suivi de TDF+3TC+EFV (28,2%) étaient les principaux schémas thérapeutiques prescrits. La durée du traitement était inférieure à un an chez 30,7%, comprise entre 1 et 5 ans chez 62,4%. Les effets indésirables du traitement ont été retrouvés chez 13,4% des patients. L'anémie, le rash cutané, la fièvre étaient les principaux effets indésirables retrouvés chez les patients sous AZT+3TC+NVP. Ceux soumis à l'AZT+3TC+EFV présentaient essentiellement une anémie. L'inobservance globale au traitement a été rapportée chez 15,8% des patients. Les principaux facteurs associés à cette inobservance étaient la durée du traitement (p = 0,009) et l'altération de l'état général (p = 0,000001). Conclusion : Le maintien voire l'amélioration de ces résultats nécessite une surveillance régulière des effets indésirables ainsi que de l'observance