RÉSUMÉ
Objectif :Décrire le profil épidémiologique et remnologique des pathologies retrouvées chez les patients adressés pour IRM hypophysaire dans le service d'imagerie médicale du CHU-B. Patients et Méthode :il s'agissait d'une étude transversale descriptive, réalisée au service d'imagerie médicale du CHU de Brazzaville de janvier 2014 à décembre 2018. Tous les patients adressés pour IRM hypophysaire étaient inclus. Les examens ont été réalisés sur une IRM de haut champ de 1,5 Tesla sans et avec injection de produit de contraste. Les données épidémiologiques, l'indication et les résultats retrouvés ont été traitées avec le logiciel Microsoft Excel 2013. Résultats :Cinquante-huit IRM étaient retenues durant la période d'étude. L'âge moyen des patients était de 38,24 ± 11,52 ans avec des extrêmes allant de 12 à 74 ans et un âge médian de 36 ans. Le sexe ratio (F/H) était de 4,8 avec 48 femmes (82,76%). La galactorrhée était le motif de consultation le plus fréquemment retrouvé (21,88% des cas), suivie des aménorrhées (18,75%). L'adénome hypophysaire était la pathologie la plus fréquente devant les selles turciques vides et les kystes de la poche de Rathke. Conclusion :La pathologie hypophysaire est l'apanage du sujet jeune de sexe féminin. Son mode de révélation le plus fréquent est celui de troubles gynécologiques et/ou endocriniens. Les adénomes constituent la quasi-totalité de la pathologie hypophysaire avec une nette prédominance de macroadénome. L'IRM apporte des informations essentielles au diagnostic de cespathologies malgré son accessibilité et sa disponibilité qui restent encore limité.