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1.
Anesth Analg ; 121(3): 767-775, 2015 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-26097985

ABSTRACT

BACKGROUND: Shivering is common during cesarean delivery (CD) under neuraxial anesthesia and may disrupt the measurement of noninvasive blood pressure (BP). BP measured at the wrist may be less affected by shivering. There have been no studies comparing trends in BP measured on the upper arm and wrist. We hypothesized that wrist systolic blood pressure (sBP) would accurately trend with upper arm sBP measurements (agree within a limit of ±10%) in parturients undergoing elective CD under spinal anesthesia or combined spinal-epidural anesthesia. METHODS: After initiation of spinal anesthesia, BP measurements were obtained simultaneously from the upper arm and wrist on opposite arms. The interval between measurements was 1 to 2 minutes, and data were collected for 20 minutes or until delivery. The primary outcome was agreement in dynamic changes in sBP measurements between the upper arm and the wrist. Bland-Altman plots indicating the levels of agreement between the methods were drawn for baseline measurements, over multiple measurements, and over multiple measurements on percentage change from baseline. RESULTS: Forty-nine patients were recruited and completed the study. The wrist sBP tended to overestimate the upper sBP for both baseline data (sBP bias = 13.4 mm Hg; 95% confidence interval = +10.4 to +16.4 mm Hg) and data obtained over multiple measurements (sBP bias = 12.8 mm Hg; 95% confidence interval = +9.3 to +16.3 mm Hg). For change in sBP from baseline over multiple measurements, the mean difference between the wrist and the arm sBP was -0.2 percentage points (99% limits of agreement -25 to +25 percentage points). CONCLUSIONS: The wrist measurement overestimated the reading relative to the upper arm measurement for multiple measurements over time. However, when the time series for each subject was examined for percentage change from baseline, the 2 methods mirrored each other in most cases. Nevertheless, our hypothesis was rejected as the limits of agreement were higher than ±10%. This finding suggests that wrist BP may not be an accurate method of detecting hypotension or hypertension during spinal or combined spinal-epidural anesthesia for CD.


Subject(s)
Arm/physiology , Blood Pressure/physiology , Cesarean Section/methods , Wrist/physiology , Adult , Anesthesia, Spinal/methods , Arm/blood supply , Blood Pressure Determination/methods , Blood Pressure Determination/standards , Female , Humans , Pregnancy , Prospective Studies , Wrist/blood supply
2.
J Obstet Gynaecol Can ; 36(6): 527-53, 2014 Jun.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-24927193

ABSTRACT

OBJECTIVE: To present an approach, based on current evidence, for the diagnosis, treatment, and thromboprophylaxis of venous thromboembolism in pregnancy and postpartum. EVIDENCE: Published literature was retrieved through searches of PubMed, Medline, CINAHL, and The Cochrane Library from November 2011 to July 2013 using appropriate controlled vocabulary (e.g. pregnancy, venous thromboembolism, deep vein thrombosis, pulmonary embolism, pulmonary thrombosis) and key words (e.g., maternal morbidity, pregnancy complications, thromboprophylaxis, antithrombotic therapy). Results were restricted to systematic reviews, randomized control trials/controlled clinical trials, and observational studies published in English or French. There were no date restrictions. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of clinical practice guideline collections, clinical trial registries, and national and international medical specialty societies. VALUES: The quality of evidence in this document was rated using the criteria described in the Report of the Canadian Task Force on Preventative Health Care (Table 1).


Objectif : Présenter une approche, fondée sur les données actuelles, envers le diagnostic, la prise en charge et la thromboprophylaxie de la thromboembolie veineuse pendant la grossesse et la période postpartum. Résultats : La littérature publiée a été récupérée par l'intermédiaire de recherches menées dans PubMed, Medline, CINAHL et The Cochrane Library entre novembre 2011 et juillet 2013 au moyen d'un vocabulaire contrôlé (p. ex. « pregnancy ¼, « venous thromboembolism ¼, « deep vein thrombosis ¼, « pulmonary embolism ¼, « pulmonary thrombosis ¼) et de mots clés (p. ex. « maternal morbidity ¼, « pregnancy complications ¼, « thromboprophylaxis ¼, « antithrombotic therapy ¼) appropriés. Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles publiés en anglais ou en français. Aucune restriction n'a été imposée en matière de dates. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l'intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d'organismes s'intéressant à l'évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d'organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d'essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs : La qualité des résultats est évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau). Recommandations 1. La tenue d'un examen objectif s'avère requise lorsque la présence d'une thrombose veineuse profonde ou d'une embolie pulmonaire est soupçonnée sur le plan clinique. (II-2A) 2. Pour diagnostiquer la présence d'une thrombose veineuse profonde, il est recommandé d'avoir recours à une échographie; lorsque l'examen initial donne des résultats négatifs, il est recommandé de mener une nouvelle échographie à au moins une reprise au cours des sept jours suivants. Dans le cadre de chacun des examens, l'intégralité du système veineux (de la veine iliaque externe à la veine poplitée) doit être visualisée et des manœuvres de compression doivent être appliquées de la veine fémorale à la veine poplitée. (II-2B) 3. Pour diagnostiquer la présence d'une embolie pulmonaire, tant la scintigraphie de ventilation-perfusion que l'angiographie par tomodensitométrie peuvent être utilisées. (II-2A) Chez les femmes enceintes, la scintigraphie de ventilation-perfusion constitue le test à privilégier. (III-B) 4. Ni la seule détermination du taux de D-dimères ni l'application de règles de prédiction cliniques ne devraient être utilisées pour écarter la présence possible d'une thromboembolie veineuse chez les femmes enceintes sans avoir recours à un examen objectif. (III-D) 5. Les femmes enceintes ayant obtenu un diagnostic de thromboembolie veineuse aiguë devraient être hospitalisées ou encore faire l'objet d'un suivi étroit en clinique externe au cours des deux premières semaines suivant l'établissement du diagnostic initial. (III-C) 6. L'héparine de bas poids moléculaire est l'agent pharmacologique à privilégier, par rapport à l'héparine non fractionnée, pour la prise en charge de la thromboembolie veineuse pendant la grossesse. (II-2A) 7. Il est extrêmement rare de constater une thrombocytopénie induite par l'héparine chez les femmes enceintes. La consultation d'un hématologue ou d'un spécialiste de la thrombose est recommandée au moment d'envisager l'utilisation d'héparanoïdes pour la prise en charge d'une thromboembolie veineuse, le cas échéant. (II-3B) 8. L'utilisation d'antagonistes de la vitamine K pour la prise en charge de la thromboembolie veineuse pendant la grossesse ne devrait être envisagée que dans des circonstances exceptionnelles. (II-2A) 9. Nous nous prononçons contre l'utilisation des inhibiteurs du facteur Xa et des inhibiteurs directs de la thrombine administrés par voie orale pour la prise en charge de la thromboembolie veineuse pendant la grossesse. (III-D) 10. Pour la prise en charge de la thromboembolie veineuse aiguë pendant la grossesse, nous recommandons le respect de la posologie recommandée par le fabricant pour chacune des héparines de bas poids moléculaire, en fonction du poids actuel de la patiente. (II-1A) L'héparine de bas poids moléculaire peut être administrée une ou deux fois par jour, selon l'agent sélectionné. (III-C) 11. Chez les femmes enceintes dont le traitement initial fait appel à de l'héparine de bas poids moléculaire à dose thérapeutique, la numération plaquettaire devrait être déterminée au départ, puis l'être à nouveau une semaine plus tard, aux fins du dépistage de la thrombocytopénie induite par l'héparine. (III-C) 12. Chez les femmes enceintes qui présentent une thromboembolie veineuse aiguë, nous recommandons la mise en œuvre d'une anticoagulation thérapeutique pendant au moins trois mois. (I-A) 13. À la suite du traitement initial, l'intensité de l'anticoagulation peut être atténuée en passant à une dose intermédiaire ou prophylactique pour le reste de la grossesse et pour une période d'au moins six semaines à la suite de l'accouchement. (III-C) 14. Chez les femmes enceintes qui présentent une thrombose veineuse profonde aiguë proximale de la jambe, l'utilisation de bas de contention gradués peut être envisagée pour le soulagement des symptômes. (III-C) 15. Le recours à la thrombolyse pendant la grossesse ne devrait être envisagé qu'en présence d'une embolie pulmonaire massive ou d'une thrombose veineuse profonde menaçant l'intégrité d'un membre. (III-C) 16. Les filtres de veine cave ne devraient être utilisés que chez les femmes enceintes qui présentent une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire aiguë et des contre-indications à l'anticoagulation. (III-C) 17. Une veinographie par tomodensitométrie et/ou une imagerie par résonance magnétique devraient être menées pour écarter la présence possible (lorsque celle-ci est soupçonnée) d'une thrombose veineuse cérébrale. (I-C) 18. Une anticoagulation faisant appel à une dose thérapeutique devrait être mise en œuvre lorsque la présence d'une thrombose veineuse cérébrale est confirmée. (II-2A) 19. À la suite d'une thrombose veineuse cérébrale, la mise en œuvre d'une thromboprophylaxie devrait être envisagée dans le cadre des grossesses subséquentes. (II-1C) 20. Dans les cas de thrombophlébite superficielle, une échographie de compression devrait être menée pour écarter la présence possible d'une thrombose veineuse profonde; (II-2A) de plus, une échographie de compression devrait être menée à nouveau lorsqu'une aggravation de la phlébite mène les fournisseurs de soins à soupçonner la présence d'une propagation proximale. (III-C) 21. L'administration d'héparine de bas poids moléculaire (selon des doses prophylactiques ou intermédiaires) pendant de 1 à 6 semaines est recommandée chez les femmes qui présentent une thrombophlébite superficielle bilatérale, chez les femmes très symptomatiques et chez les femmes qui présentent une thrombophlébite superficielle située à ≤ 5 cm du système veineux profond (jonctions saphénofémorale et saphénopoplitée) ou affectant ≥ 5 cm d'une veine. (I-A) 22. La seule mise en œuvre d'une observation est recommandée chez les femmes présentant une thrombophlébite superficielle qui sont exposées à de faibles risques de thrombose veineuse profonde et chez les femmes qui ne nécessitent pas la mise en œuvre d'une maîtrise des symptômes. Ces femmes devraient faire l'objet d'un suivi clinique mené dans les sept à dix jours; de plus, une nouvelle échographie de compression devrait être menée chez ces femmes dans un délai d'une semaine. (I-A) 23. La tomodensitométrie et/ou l'imagerie par résonance magnétique (avec ou sans angiographie) sont les modalités d'imagerie de référence pour ce qui est d'écarter la présence possible d'une thrombose de la veine ovarienne. (II-2A) 24. Lorsque la présence d'une thrombose de la veine ovarienne est confirmée, nous recommandons l'administration d'antibiotiques à large spectre par voie parentérale; nous recommandons également que ce traitement se poursuive pendant au moins 48 heures à la suite de la défervescence et de l'amélioration clinique. (II-2A) Une antibiothérapie de plus longue durée s'avère nécessaire en présence d'une septicémie ou d'infections compliquées. (III-C) 25. Lorsque la présence d'une thrombose de la veine ovarienne est confirmée, la mise en œuvre d'une anticoagulation (selon des doses thérapeutiques) pourrait être envisagée pendant de 1 à 3 mois. (III-C) 26. Le dépistage systématique de toutes les thrombophilies héréditaires chez toutes les femmes connaissant un premier épisode de thromboembolie veineuse diagnostiqué pendant la grossesse ne s'avère pas indiqué. (III-C) 27. Le dépistage des déficits en protéine S, en protéine C et en antithrombine s'avère indiqué à la suite d'un épisode de thromboembolie veineuse pendant la grossesse, en présence d'antécédents familiaux où figurent ces thrombophilies particulières ou lorsqu'une thrombose se manifeste à un endroit inhabituel. (III-C) 28. Le dépistage des anticorps antiphospholipides s'avère indiqué lorsque les résultats d'un tel dépistage affecteraient la durée de l'anticoagulation. (III-C) 29. Une évaluation du risque personnel de connaître une thromboembolie veineuse devrait être menée avant toutes les grossesses et une fois la présence d'une grossesse confirmée; une telle évaluation devrait également être menée à nouveau tout au long de la grossesse, au fur et à mesure que se manifestent de nouvelles situations cliniques. Les préférences et les valeurs de la patiente devraient être prises en considération lorsque l'on envisage d'avoir recours à la thromboprophylaxie antepartum. (III-B) 30. Les femmes qui sont exposées à un risque accru devraient être avisées des symptômes de la thromboembolie veineuse. (III-B) 31. L'héparine de bas poids moléculaire est l'agentpharmacologique à privilégier, par rapport à l'héparine non fractionnée, aux fins de la thromboprophylaxie antepartum. (III-A) Les doses d'héparine de bas poids moléculaire devraient être utilisées conformément aux recommandations des fabricants. (III-C) 32. L'administration systématique d'un agent anti-Xa et la surveillance du taux de plaquettes ne sont pas recommandées lorsque la patiente fait l'objet d'une thromboprophylaxie selon une dose prophylactique. (II-2E) 33. Nous recommandons la mise en œuvre d'une thromboprophylaxie thérapeutique au cours de la grossesse dans les situations suivantes : a. une anticoagulation thérapeutique à long terme a été utilisée avant la grossesse en raison d'une indication persistante; (III-B) b. des antécédents personnels de multiples thromboembolies veineuses. (III-B) 34. Nous recommandons la mise en œuvre d'une thromboprophylaxie intermédiaire ou thérapeutique au cours de la grossesse dans la situation suivante : a. des antécédents personnels de thromboembolie veineuse et de thrombophilie à risque élevé (déficit en antithrombine, syndrome des antiphospholipides) n'ayant pas auparavant fait l'objet d'un traitement d'anticoagulation. (III-B) 35. Nous recommandons la mise en œuvre d'une thromboprophylaxie selon une dose prophylactique au cours de la grossesse dans les situations suivantes (risque absolu > 1 %) : a. des antécédents personnels de thromboembolie veineuse non provoquée; (II-2A) b. des antécédents personnels de thromboembolie veineuse associée aux contraceptifs oraux ou à la grossesse; (II-2A) c. des antécédents personnels de thromboembolie veineuse provoquée et de quelque thrombophilie à faible risque que ce soit; (I-A) d. la présence d'un facteur V de Leiden homozygote asymptomatique; (II-2A) e. la présence d'une mutation du gène 20210A de la prothrombine homozygote asymptomatique; (III-B) f. la présence d'une thrombophilie combinée asymptomatique; (III-B) g. la présence d'un déficit en antithrombine asymptomatique; (III-B) h. la tenue d'une chirurgie non obstétricale pendant la grossesse, s'accompagnant d'une thromboprophylaxie dont la durée dépend de l'intervention et de la patiente; (III-B) i. un alitement strict antepartum pendant ≥ 7 jours chez une femme dont l'indice de masse corporelle était > 25 kg/m2 au moment de sa première consultation prénatale. (II-2B) 36. La mise en œuvre d'une thromboprophylaxie antepartum en raison de la présence isolée d'un des facteurs de risque associés à la grossesse n'est pas recommandée. (III-E) 37. La mise en œuvre d'une thromboprophylaxie antepartum devrait être envisagée en présence de multiples facteurs de risque cliniques ou associés à la grossesse lorsque l'on estime que le risque absolu global de TEV est supérieur à 1 %, particulièrement chez les patientes qui sont hospitalisées en vue d'un alitement. (II-2B) 38. La mise en œuvre systématique d'une thromboprophylaxie ne s'avère pas nécessaire chez toutes les femmes qui subissent un déclenchement de l'ovulation. (III-C) 39. Lorsque le recours aux techniques de procréation assistée donne lieu à un syndrome d'hyperstimulation ovarienne grave, nous recommandons la mise en œuvre d'une thromboprophylaxie à l'héparine de bas poids moléculaire pour une durée d'au moins 8 à 12 semaines à la suite de la résolution de ce syndrome. (III-B) 40. La mise en œuvre d'une thromboprophylaxie à l'héparine de bas poids moléculaire devrait être envisagée, au moment de la stimulation ovarienne, chez toutes les femmes exposées à un risque accru de thromboembolie veineuse qui ont recours à des techniques de procréation assistée. (III-B) 41. Les femmes qui en viennent à présenter une thromboembolie veineuse en association avec le recours aux techniques de procréation assistée, mais qui n'obtiennent pas une grossesse dans le cadre du cycle en question, devraient être traitées au moyen d'une anticoagulation thérapeutique pendant au moins trois mois. (II-3A) Les femmes qui obtiennent une grossesse dans le cadre du cycle de procréation assistée en question devraient être traitées conformément aux recommandations 12 et 13 traitant de la présence d'une thromboembolie veineuse aiguë pendant la grossesse. (I-A, III-C) 42. Les femmes faisant l'objet d'une anticoagulation thérapeutique ou administrée selon une dose prophylactique ou intermédiaire devraient être avisées de leurs options en matière d'analgésie / anesthésie avant l'accouchement. (III-B) 43. À terme (37 semaines), le passage de l'héparine de bas poids moléculaire thromboprophylactique à l'héparine non fractionnée administrée selon une dose prophylactique pourrait être envisagé de façon à permettre l'offre d'un plus grand nombre d'options en matière d'analgésie pendant le travail. (III-L) 44. Le traitement à l'héparine non fractionnée ou à l'héparine de bas poids moléculaire administrée selon une dose prophylactique ou intermédiaire doit être suspendu à l'apparition spontanée du travail ou au cours de la journée précédant la tenue planifiée d'un déclenchement du travail ou d'une césarienne. (II-3B) 45. Une numération plaquettaire récente devrait être disponible au moment de l'admission en salle de travail ou avant la tenue d'une césarienne pour les femmes qui ont reçu ou qui reçoivent des anticoagulants. (III-B) 46. Chez les femmes qui reçoivent de l'héparine de bas poids moléculaire, une anesthésie centrale peut être administrée comme suit : a. dose prophylactique : de 10 à 12 heures après la dernière dose, au minimum; (III-B) b. dose thérapeutique : 24 heures à la suite de la dernière dose. (III-B) 47. Chez les femmes qui reçoivent de l'héparine non fractionnée, une anesthésie centrale peut être administrée comme suit : a. dose prophylactique (maximum 10 000 U/jour) : sans délai; (III-B) b. perfusion thérapeutique : au moins 4 heures après l'arrêt de la perfusion et lorsque le temps de céphaline activée est normal; (III-B) c. héparine non fractionnée sous-cutanée à dose thérapeutique : lorsque le temps de céphaline activée est normal (cela pourrait prendre 12 heures ou plus à la suite de la dernière injection). (III-B) 48. La mise en œuvre d'une anesthésie centrale doit être évitée chez les femmes ayant fait l'objet d'une anticoagulation exhaustive ou en présence de symptômes indiquant une altération de la coagulation. (II-3A) 49. Le retrait d'un cathéter péridural / rachidien laissé in situ postpartum ne devrait être effectué que 4 heures, de 10 à 12 heures ou 24 heures à la suite de l'administration d'héparine non fractionnée à dose prophylactique (maximum 10 000 U/jour), d'héparine de bas poids moléculaire à dose prophylactique (une seule dose quotidienne) ou d'héparine de bas poids moléculaire à dose thérapeutique, respectivement, ou, dans le cas de l'administration d'héparine non fractionnée à dose thérapeutique, que lorsque le temps de céphaline activée est normal. (II-3B) 50. L'administration d'héparine de bas poids moléculaire à dose prophylactique (une seule dose quotidienne) peut être démarrée ou redémarrée quatre heures après le retrait d'un cathéter péridural / rachidien, pour autant que l'on constate une récupération neurologique totale et l'absence de symptômes indiquant des saignements évolutifs ou une coagulopathie. (III-B) 51. L'administration d'héparine de bas poids moléculaire à dose thérapeutique peut être démarrée ou redémarrée au moins 24 heures après un bloc central en injection unique et au moins 4 heures après le retrait d'un cathéter péridural / rachidien, pour autant que l'on constate une récupération neurologique totale et l'absence de symptômes indiquant des saignements évolutifs ou une coagulopathie. (III-B) 52. L'administration d'héparine non fractionnée par voie sous-cutanée peut être démarrée ou redémarrée au moins 1 heure après un bloc central en injection unique, pour autant que l'on constate une récupération neurologique totale et l'absence de symptômes indiquant des saignements évolutifs ou une coagulopathie. (III-B) 53. N'administrez pas des inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire (acide acétylsalicylique ou anti-inflammatoires non stéroïdiens) et de l'héparine de façon concomitante lorsqu'un cathéter péridural / rachidien est laissé in situ postpartum. (III-D) 54. Les femmes qui reçoivent une anticoagulation thérapeutique et qui ont subi une anesthésie centrale devraient faire l'objet d'une surveillance étroite visant l'apparition possible d'un hématome spinal. (III-B) 55. La mise en œuvre universelle d'une thromboprophylaxie postpartum n'est pas recommandée. (III-D) 56. Cherchez à déterminer la présence d'un risque accru de thromboembolie veineuse postpartum après chaque accouchement, en fonction des facteurs de risque antepartum, intrapartum et postpartum, et répétez le processus au fur et à mesure que se manifestent de nouvelles situations cliniques. (II-2B) 57. L'héparine de bas poids moléculaire est l'agent pharmacologique à privilégier, par rapport à l'héparine non fractionnée, aux fins de la thromboprophylaxie postpartum. (III-A) Les doses d'héparine de bas poids moléculaire devraient être utilisées conformément aux recommandations des fabricants. (III-C) 58. La mise en œuvre d'une thromboprophylaxie postpartum pharmacologique est recommandée dans les situations suivantes : Présence d'un des facteurs de risque suivants (chacun de ces facteurs de risque donnant lieu à un risque absolu de thromboembolie veineuse > 1 %) : a. quelque antécédent de thromboembolie veineuse que ce soit; (II-2A) b. quelque thrombophilie à risque élevé que ce soit : syndrome des antiphospholipides, déficit en antithrombine, présence d'une mutation du gène 20210A de la prothrombine ou d'un facteur V de Leiden homozygote, thrombophilie combinée; (II-2B) c. alitement strict avant l'accouchement pendant 7 jours ou plus; (II-2B) d. perte sanguine peripartum ou postpartum > 1 litre ou remplacement des produits sanguins et tenue concomitante d'une chirurgie postpartum; (II-2B) e. infection peripartum / postpartum. (II-2B) 59. La mise en œuvre d'une thromboprophylaxie postpartum devrait être envisagée en présence de multiples facteurs de risque cliniques ou associés à la grossesse, lorsque l'on estime que le risque absolu global est supérieur à 1 % : a. présence de deux des facteurs de risque suivants (chacun de ces facteurs de risque donnant lieu à un risque absolu de thromboembolie veineuse < 1 %) : i. indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2 au moment de la première consultation antepartum; (II-2B) ii. fait de fumer > 10 cigarettes/jour pendant la période antepartum; (II-2B) iii. prééclampsie; (II-2B) iv. retard de croissance intra-utérin; (II-2B) v. placenta prævia; (II-2B) vi. césarienne d'urgence; (II­2B) vii. perte sanguine peripartum ou postpartum > 1 litre ou remplacement des produits sanguins; (II-2B) viii. quelque thrombophilie à faible risque que ce soit : déficit en PC ou en PS, présence d'une mutation du gène 20210A de la prothrombine ou d'un facteur V de Leiden hétérozygote; (III-B) ix. cardiopathie maternelle, lupus érythémateux disséminé, drépanocytose, maladie inflammatoire chronique de l'intestin, varices, diabète gestationnel; (III-B) x. accouchement préterme; (III-B) xi. mortinaissance. (III-B) b. présence d'au moins trois des facteurs de risque suivants (chacun de ces facteurs de risque donnant lieu à un risque absolu de thromboembolie veineuse < 1 %) : i. âge > 35 ans; (II-2B) ii. parité ≥ 2; (II-2B) iii. utilisation de quelque technique de procréation assistée que ce soit; (II-2B) iv. grossesse multiple; (II-2B) v. décollement placentaire; (II-2B) vi. rupture prématurée des membranes; (II-2B) vii. césarienne planifiée; (II-2B) viii. cancer maternel. (III-B) 60. L'utilisation d'appareils de compression pneumatique intermittente ou séquentielle constitue une solution de rechange lorsque l'héparine est contre-indiquée pendant la période postpartum. Lorsque le risque de thromboembolie veineuse postpartum est élevé, ces appareils peuvent être utilisés conjointement avec de l'héparine de bas poids moléculaire ou de l'héparine non fractionnée. (III-B) 61. Les femmes qui présentent des facteurs de risque évolutifs et persistants devraient faire l'objet d'une thromboprophylaxie postpartum pendant au moins six semaines à la suite de l'accouchement. (II-3B) 62. Les femmes qui présentent des facteurs de risque antepartum ou intrapartum transitoires devraient faire l'objet d'une thromboprophylaxie postpartum jusqu'à l'obtention de leur congé de l'hôpital ou pendant jusqu'à deux semaines à la suite de l'accouchement. (III-C) 63. Le dépistage universel des thrombophilies n'est pas indiqué chez les femmes qui connaissent des issues de grossesse indésirables (prééclampsie grave, retard de croissance intra-utérin, mortinaissance). (II-2D) 64. Les femmes qui connaissent des pertes fœtales tardives ou des fausses couches récurrentes devraient faire l'objet d'un dépistage visant le syndrome des antiphospholipides. (I-B) 65. L'utilisation d'acide acétylsalicylique à faible dose (avec ou sans héparine de bas poids moléculaire) est recommandée pendant la grossesse pour les femmes chez qui la présence du syndrome des antiphospholipides est confirmée. (I-C) 66. Lorsque la présence du syndrome des antiphospholipides n'a pas été confirmée, l'utilisation concomitante d'acide acétylsalicylique à faible dose et d'héparine de bas poids moléculaire n'est pas recommandée chez les femmes qui présentent des antécédents de fausses couches récurrentes. (I-E) 67. L'héparine de bas poids moléculaire ne devrait pas être utilisée de façon systématique aux fins de l'atténuation du risque de complications à médiation placentaire récurrentes chez les femmes qui présentent ou non une thrombophilie (en l'absence du syndrome des antiphospholipides). (I-C).


Subject(s)
Fibrinolytic Agents/therapeutic use , Pregnancy Complications, Hematologic/diagnosis , Pregnancy Complications, Hematologic/therapy , Venous Thromboembolism/diagnosis , Venous Thromboembolism/therapy , Acute Disease , Algorithms , Female , Humans , Pregnancy
3.
Lancet ; 377(9761): 219-27, 2011 Jan 15.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-21185591

ABSTRACT

BACKGROUND: Pre-eclampsia is a leading cause of maternal deaths. These deaths mainly result from eclampsia, uncontrolled hypertension, or systemic inflammation. We developed and validated the fullPIERS model with the aim of identifying the risk of fatal or life-threatening complications in women with pre-eclampsia within 48 h of hospital admission for the disorder. METHODS: We developed and internally validated the fullPIERS model in a prospective, multicentre study in women who were admitted to tertiary obstetric centres with pre-eclampsia or who developed pre-eclampsia after admission. The outcome of interest was maternal mortality or other serious complications of pre-eclampsia. Routinely reported and informative variables were included in a stepwise backward elimination regression model to predict the adverse maternal outcome. We assessed performance using the area under the curve (AUC) of the receiver operating characteristic (ROC). Standard bootstrapping techniques were used to assess potential overfitting. FINDINGS: 261 of 2023 women with pre-eclampsia had adverse outcomes at any time after hospital admission (106 [5%] within 48 h of admission). Predictors of adverse maternal outcome included gestational age, chest pain or dyspnoea, oxygen saturation, platelet count, and creatinine and aspartate transaminase concentrations. The fullPIERS model predicted adverse maternal outcomes within 48 h of study eligibility (AUC ROC 0·88, 95% CI 0·84-0·92). There was no significant overfitting. fullPIERS performed well (AUC ROC >0·7) up to 7 days after eligibility. INTERPRETATION: The fullPIERS model identifies women at increased risk of adverse outcomes up to 7 days before complications arise and can thereby modify direct patient care (eg, timing of delivery, place of care), improve the design of clinical trials, and inform biomedical investigations related to pre-eclampsia. FUNDING: Canadian Institutes of Health Research; UNDP/UNFPA/WHO/World Bank Special Programme of Research, Development, and Research Training in Human Reproduction; Preeclampsia Foundation; International Federation of Obstetricians and Gynecologists; Michael Smith Foundation for Health Research; and Child and Family Research Institute.


Subject(s)
Pre-Eclampsia/mortality , Adult , Female , Humans , Infant, Newborn , Maternal Mortality , Models, Statistical , Pregnancy , Pregnancy Outcome , Prospective Studies , ROC Curve , Risk Assessment
4.
J Obstet Gynaecol Can ; 33(9): 900-8, 2011 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-21923987

ABSTRACT

OBJECTIVE: Platelet count has been proposed as a screening test for generalized coagulopathy in women with preeclampsia. We performed this study to determine the relationship between platelet counts and the risk of abnormal coagulation and adverse maternal outcomes in women with preeclampsia. METHODS: We used data from women in the PIERS (Pre-eclampsia Integrated Estimate of RiSk) database. Abnormal coagulation was defined as either an international normalized ratio result greater than and/or a serum fibrinogen level less than the BC Women's Hospital laboratory's pregnancy-specific normal range. The relationship between platelet counts and adverse maternal outcomes was explored using a logistic regression analysis. The sensitivity, specificity, positive predictive value, and negative predictive value of platelet counts in identifying abnormal coagulation or adverse maternal outcomes were calculated. RESULTS: Abnormal coagulation occurred in 105 of 1405 eligible women (7.5%). The odds of having abnormal coagulation were increased for women with platelet counts < 50 × 10(9)/L (OR 7.78; 95% CI 3.36 to 18.03) and between 50 and 99 × 10(9)/L (OR 2.69; 95% CI 1.44 to 5.01) compared with women who had platelet counts above 150 × 10(9)/L. Platelet counts < 100 × 10(9)/L were associated with significantly increased odds of adverse maternal outcomes, most specifically blood transfusion. A platelet count of < 100 × 10(9)/L had good specificity in identifying abnormal coagulation and adverse maternal outcomes (92% [95% CI 91% to 94%] and 92% [95% CI 91% to 94%], respectively), but poor sensitivity (22% [95% CI 15% to 31%] and 16% [95% CI 11% to 23%], respectively). CONCLUSION: A platelet count < 100 × 10(9)/L is associated with an increased risk of abnormal coagulation and maternal adverse outcomes in women with preeclampsia. However, the platelet count should not be used in isolation to guide care because of its poor sensitivity. Whether or not a platelet count is normal should not be used to determine whether further coagulation tests are needed.


Subject(s)
Platelet Count , Pre-Eclampsia/blood , Adult , Blood Coagulation Disorders/diagnosis , Blood Coagulation Disorders/etiology , Blood Transfusion , Female , Fetal Death/epidemiology , Gestational Age , Humans , Infant Mortality , Infant, Newborn , Logistic Models , Maternal Mortality , Pre-Eclampsia/therapy , Pregnancy , Pregnancy Outcome , Prognosis , Prospective Studies , Risk Factors
5.
Anesth Analg ; 111(6): 1460-6, 2010 Dec.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-20889945

ABSTRACT

BACKGROUND: I.v. bolus oxytocin is used routinely during cesarean delivery to prevent postpartum hemorrhage. Its adverse hemodynamic effects are well known, resulting in a recent change in dose from 10 IU to 5. Whether a 5 IU bolus has any advantages over infusion alone is unclear. We tested the hypothesis that a 5 IU i.v. bolus of oxytocin before the initiation of a continuous infusion decreases the need for additional uterotonic drugs in the first 24 hours after delivery in women with risk factors for uterine atony undergoing cesarean delivery, compared with infusion alone. METHODS: A prospective, randomized, double-blind, controlled trial was conducted in 143 subjects undergoing cesarean delivery with at least 1 risk factor for uterine atony. Subjects received 5 IU bolus of oxytocin or normal saline i.v. over 30 seconds after umbilical cord clamping. All subjects received an infusion of 40 IU oxytocin in 500 mL normal saline over 30 minutes, followed by 20 IU in 1 L over 8 hours. The primary outcome was the need for additional uterotonics in the first 24 hours after delivery. Secondary outcomes included uterine tone as assessed by the surgeon (5-point Likert scale: 0 = "floppy," 4 = "rock hard"), estimated blood loss, side effects of bolus administration, and the oxytocin bolus-placental delivery interval. RESULTS: There was no difference in the need for additional uterotonic drugs in the first 24 hours between groups. There was a significant difference in uterine tone immediately after placental delivery (P < 0.01) (2.8 in the oxytocin group [95% confidence interval 2.6-3.0] vs 2.2 in the saline group [95% confidence interval 1.8-2.5]), which disappeared after 5 minutes. There were no differences in observed or reported side effects between groups. CONCLUSIONS: We found that a 5 IU i.v. bolus of oxytocin added to an infusion did not alter the need for additional uterotonic drugs to prevent or treat postpartum hemorrhage in the first 24 hours in women undergoing cesarean delivery with risk factors for uterine atony, despite causing an initial stronger uterine contraction. Our study was not powered to find a difference in side effects between groups. These results suggest that an oxytocin infusion may be adequate without the need for a bolus, even in high-risk patients.


Subject(s)
Cesarean Section , Oxytocics/administration & dosage , Oxytocin/administration & dosage , Postpartum Hemorrhage/prevention & control , Uterine Contraction/drug effects , Uterine Inertia/prevention & control , Adult , British Columbia , Cesarean Section/adverse effects , Chi-Square Distribution , Double-Blind Method , Female , Humans , Infusions, Intravenous , Injections, Intravenous , Logistic Models , Odds Ratio , Oxytocics/adverse effects , Oxytocin/adverse effects , Postpartum Hemorrhage/etiology , Postpartum Hemorrhage/physiopathology , Pregnancy , Prospective Studies , Risk Assessment , Risk Factors , Sodium Chloride/administration & dosage , Time Factors , Treatment Outcome , Uterine Inertia/etiology , Uterine Inertia/physiopathology
7.
Pregnancy Hypertens ; 13: 121-126, 2018 Jul.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-30177038

ABSTRACT

OBJECTIVES: Preeclampsia is characterized by maternal systemic inflammation and coagulation activation, akin to the sepsis syndrome. Recombinant human activated protein C (rhAPC; drotrecogin alfa [activated]) may modify disease progression to safely prolong pregnancies and improve perinatal outcomes. Both maternal and perinatal risks are highest remote from term. STUDY DESIGN: Open-label, single arm safety and efficacy trial of rhAPC in consenting pregnant women with severe early-onset preeclampsia. Disease severity-matched rhAPC-naïve controls were identified from an existing database. An additional six women were recruited as biomarker controls. MAIN OUTCOME MEASURES: Primary safety outcome: incidence of peripartum bleeding; primary efficacy outcome: duration of pregnancy after enrolment. RESULTS: Twelve (31.6%) of 38 eligible women consented; 3 did not receive the infusion due to staffing. Therefore, 9 women received rhAPC (24 µg/kg/hr for ≤96 h antenatally). No safety issues were identified. There was a marginal prolongation in eligibility-to-delivery intervals for women receiving rhAPC (Mantel-Cox p = 0.052; Gehan-Breslow-Wilcoxon p = 0.049). Compared with both the pre-infusion phase in the rhAPC-treated women themselves and with fullPIERS rhAPC-naïve women, rhAPC was associated with increased urine output during the infusion (6/9 vs 1/9 had urine output >100 mL/h during the infusion, Fisher's exact p = 0.003). CONCLUSIONS: These data support further investigation of APC in women with severe early-onset preeclampsia; recombinant and purified human APC is available. In addition, these data will inform the design and implementation of randomized controlled trials aiming to modify and/or moderate the proinflammatory and proacoagulant state of preeclampsia.


Subject(s)
Fibrinolytic Agents/administration & dosage , Pre-Eclampsia/drug therapy , Prenatal Care/methods , Protein C/administration & dosage , Adult , Biomarkers/blood , British Columbia , Female , Fibrinolytic Agents/adverse effects , Humans , Infusions, Parenteral , Peripartum Period , Postpartum Hemorrhage/chemically induced , Pre-Eclampsia/blood , Pre-Eclampsia/diagnosis , Pre-Eclampsia/physiopathology , Pregnancy , Protein C/adverse effects , Recombinant Proteins/administration & dosage , Recombinant Proteins/adverse effects , Risk Factors , Severity of Illness Index , Time Factors , Treatment Outcome , Young Adult
8.
Front Biosci ; 12: 2876-89, 2007 May 01.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-17485266

ABSTRACT

This review reflects both the variable presentation and the systemic nature of preeclampsia. Recommendations for the comprehensive evaluation and management of organ dysfunction associated with pre-eclampsia are included. The main points in the review are that: (1) Preeclampsia is a systemic disorder that may affect many organ systems. (2) For preeclampsia remote from term (<34 weeks), expectant management improves perinatal outcomes, but requires obsessive surveillance to mitigate maternal risks and is a "package." (3) Initial assessment and ongoing surveillance of women with preeclampsia should include assessment of all vulnerable maternal organs as well as of the fetus. (4) Initiate antihypertensive drug treatment immediately if sBP >160 mmHg or dBP more than 110 mmHg, or if sBP 140-159 mmHg and/or dBP 85-109 mmHg (prepregnancy renal disease or diabetes). (5) The treatment of nonsevere pregnancy hypertension should include a treatment goal of dBP 80-105 mmHg (depending on practitioner preference), with one of the following agents, Methyldopa, Labetalol, Nifedipine, or, with special indications (renal or cardiac diseases), diuretics. (6) Drugs to avoid: angiotensin-converting enzyme inhibitors; angiotensin II receptor antagonists; and atenolol. (7) For the acute management of severe hypertension, initially reduce dBP by 10 mmHg and maintain the blood pressure at or below that level with either Nifedipine or Labetalol. (8) For both prophylaxis against and treatment of eclampsia, MgSO4 (4 g IV stat, then 1 g/hr). (9) For recurrent seizures, MgSO4 (2g IV stat, then increase to 1.5 g/hr). (10) Total fluid intake should not exceed 80 ml/hr; tolerate urine outputs as low as 10 ml/hr. (11) Early-onset and/or severe preeclampsia predict later cardiovascular morbidity and mortality; it would seem prudent to offer such women screening and lipid lowering interventions.


Subject(s)
Evidence-Based Medicine , Pre-Eclampsia/therapy , Anesthesia , Anticonvulsants/therapeutic use , Female , Hospitalization , Humans , Hypertension/drug therapy , Outpatients , Parturition , Postpartum Period , Practice Guidelines as Topic , Pre-Eclampsia/drug therapy , Pregnancy , Severity of Illness Index
11.
Obstet Gynecol ; 116(3): 659-666, 2010 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-20733449

ABSTRACT

OBJECTIVE: To reduce maternal and perinatal morbidity and mortality associated with the hypertensive disorders of pregnancy by using an active model of guideline implementation. METHODS: This study used a preintervention and postintervention cohort comparison design. We interrogated the British Columbia Perinatal Database Registry for 6 years of existing prospectively gathered data (fiscal years 2000-2001 to 2005-2006), introduced the hypertensive disorders of pregnancy guidelines, and assessed the incidence of the combined adverse maternal and perinatal outcomes for the next 2 years (fiscal years 2006-2007 and 2007-2008). The combined adverse maternal outcome was maternal death, life-threatening, or life-altering complications. The combined perinatal outcome included the severe complications of prematurity and hypoxic-ischemic encephalopathy. RESULTS: Eighteen thousand seventy-six women were diagnosed with hypertensive disorder of pregnancy in British Columbia from 2000-2001 to 2007-2008. Outcomes were compared preguideline (n=13,150 deliveries) and postguideline (n=4,926 deliveries) implementation. The incidence of the combined adverse maternal outcome decreased from 3.1% to 1.9% (relative risk 0.60, 95% confidence interval 0.48-0.75). There was a concomitant fall in the incidence of the combined adverse perinatal outcome. CONCLUSION: The active introduction of standardized management of women with a hypertensive disorder of pregnancy is associated with reduced maternal and perinatal risk. LEVEL OF EVIDENCE: II.


Subject(s)
Guideline Adherence , Hypertension, Pregnancy-Induced/therapy , Adult , British Columbia/epidemiology , Female , Hospitals, Community/statistics & numerical data , Hospitals, Maternity/statistics & numerical data , Humans , Hypertension, Pregnancy-Induced/epidemiology , Pregnancy , Young Adult
12.
Can J Anaesth ; 52(9): 967-70, 2005 Nov.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-16251564

ABSTRACT

PURPOSE: To present the anesthetic management of a parturient with relapsing polychondritis (RP) and to discuss the anesthetic implications of RP. CLINICAL FEATURES: A 28-yr-old primiparous woman with known RP, spondyloarthropathy and fibromyalgia presented for urgent Cesarean delivery for breech presentation and prodromal labour. Her pregnancy had been complicated by a hospital admission for an exacerbation of her RP as manifested by hoarseness, increased pain and tenderness of her left ear and nasal bridge cartilages, sinusitis with bloody nasal discharge and increased pain and tenderness of the anterior tracheal rings. Epidural anesthesia was administered for the Cesarean delivery. Her intraoperative and postoperative course was uneventful. Close cooperation among obstetricians, anesthesiologists and rheumatologists resulted in a successful outcome. CONCLUSION: Relapsing polychondritis is a syndrome with important anesthetic implications. Multidisciplinary cooperation is essential in managing these high risk parturients.


Subject(s)
Anesthesia, Obstetrical , Polychondritis, Relapsing/complications , Adult , Breech Presentation , Cesarean Section , Female , Humans , Infant, Newborn , Obstetric Labor, Premature , Polychondritis, Relapsing/physiopathology , Pregnancy , Pregnancy Outcome
13.
Can J Anaesth ; 49(10): 1057-60, 2002 Dec.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-12477678

ABSTRACT

PURPOSE: To discuss the possible ramifications of neuraxial analgesia and anesthesia in women with tattoos involving their midline lumbar area. CLINICAL FINDINGS: Recently the authors have received requests for epidural anesthesia in three women with tattoos over the midline of their lumbar spine. In one patient the tattoo covered her entire back. In the other two, it was possible to locate a lumbar interspace that did not have tattoo pigment in the overlying skin. All three women received uneventful epidural analgesia. A Medline and EMBASE search for relevant publications using the keywords: epidural, spinal, tattoos, tattooing, complications did not find any reports of complications from inserting a needle through a tattoo. As none were found, the literature on tattoos and on coring with neuraxial anesthesia was reviewed to see if neuraxial anesthesia might be problematic if the needle passed through the tattoo. Coring is a complication of neuraxial anesthesia that may lead to epidermoid tumours in the subarachnoid space. Theoretically, a pigment-containing tissue core from a tattoo could be deposited into the epidural, subdural or subarachnoid spaces, leading to later neurological complications. CONCLUSIONS: There is no information in the literature about possible risks from inserting needles through tattoos during the performance of neuraxial anesthesia. This report discusses the possible implications.


Subject(s)
Anesthesia, Epidural , Anesthesia, Obstetrical , Tattooing/adverse effects , Female , Humans , Pregnancy
14.
Anesthesiol Clin North Am ; 21(1): 127-44, vii, 2003 Mar.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-12698837

ABSTRACT

Obstetric hemorrhage continues to be a significant cause of maternal mortality and morbidity. Blood transfusion in such circumstances may be life saving but involves exposing the patient to additional risks. Limiting blood transfusion and using autologous blood when possible may reduce some of these risks. This article outlines the techniques that may be used to limit and more effectively treat hemorrhage in the obstetric patient, with particular attention paid to reducing the use of allogeneic blood transfusion.


Subject(s)
Blood Coagulation Disorders/therapy , Postpartum Hemorrhage/prevention & control , Pregnancy Complications, Hematologic/therapy , Anesthesia, Obstetrical , Blood Transfusion , Blood Transfusion, Autologous , Cesarean Section , Female , Hemorrhage/therapy , Humans , Obstetric Labor Complications/therapy , Postpartum Hemorrhage/etiology , Postpartum Hemorrhage/therapy , Pregnancy , Risk Factors
16.
Can J Anaesth ; 51(1): 93, 2004 Jan.
Article in English | MEDLINE | ID: mdl-27518063
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