RESUMEN
Domestic sheep (Ovis aries) can carry the bacterium Mycoplasma ovipneumoniae (M. ovipneumoniae) in their upper respiratory tract, often with little effect on health and productivity. However, for bighorn sheep (Ovis canadensis) populations, there is a link between M. ovipneumoniae infection and pneumonia, poor lamb recruitment, and high fatality rate. Because of these outcomes, preventing transmission of M. ovipneumoniae to free-ranging wild sheep has garnered interest from both the livestock and wildlife sectors. We hypothesized that treatment with intranasal and systemic enrofloxacin would reduce the prevalence of M. ovipneumoniae-positive animals in a flock of domestic sheep. Initially, the prevalence decreased in the treated group; but by 34 d post-treatment, the number of M. ovipneumoniae-positive sheep returned to near pretreatment prevalence. Key clinical message: Test-and-slaughter is a method used to reduce the risk of transmission of pneumonia-causing M. ovipneumoniae from domestic sheep and goats to free-ranging wild sheep. In an effort to find an alternative, we used enrofloxacin to treat a flock of M. ovipneumoniae-positive domestic sheep; however, long-term reduction of M. ovipneumoniae prevalence in the flock was not achieved.
Traitement antibiotique de Mycoplasma ovipneumoniae chez le mouton domestique (Ovis aries): travail à l'interface bétail-faune au Yukon, Canada. Les moutons domestiques (Ovis aries) peuvent être porteurs de la bactérie Mycoplasma ovipneumoniae (M. ovipneumoniae) dans leurs voies respiratoires supérieures, avec souvent peu d'effets sur la santé et la productivité. Cependant, pour les populations de mouflons d'Amérique (Ovis canadensis), il existe un lien entre l'infection à M. ovipneumoniae et la pneumonie, un faible recrutement d'agneaux et un taux de mortalité élevé. En raison de ces résultats, la prévention de la transmission de M. ovipneumoniae aux moutons sauvages en liberté a suscité l'intérêt des secteurs de l'élevage et de la faune sauvage. Nous avons émis l'hypothèse qu'un traitement par enrofloxacine intranasale et systémique réduirait la prévalence d'animaux positifs à M. ovipneumoniae dans un troupeau de moutons domestiques. Initialement, la prévalence a diminué dans le groupe traité; mais 34 jours après le traitement, le nombre de moutons positifs à M. ovipneumoniae est revenu à une prévalence proche de celle précédant le traitement.Message clinique clé :L'essai et l'abattage sont une méthode utilisée pour réduire le risque de transmission de M. ovipneumoniae, responsable de la pneumonie, des moutons et chèvres domestiques aux moutons sauvages en liberté. Dans le but de trouver une alternative, nous avons utilisé l'enrofloxacine pour traiter un troupeau de moutons domestiques positifs à M. ovipneumoniae; cependant, aucune réduction à long terme de la prévalence de M. ovipneumoniae dans le troupeau n'a été obtenue.(Traduit par Dr Serge Messier).