RESUMEN
BACKGROUND: Robust monitoring and reporting systems for rabies are lacking thus increasing the risk of underreporting. Highlighting the rabies cases brings to bear the needed urgent attention for more efforts at preventing and controlling the disease. OBJECTIVE: To describe the epidemiological characteristics of patients managed for clinical rabies at the largest referral facility in Ghana. METHODS: A retrospective single-center hospital-based chart review and data extraction were conducted for persons managed for clinical rabies infection at the Korle-Bu Teaching Hospital from January 2008 to December 2019. Data analysis was done using STATA. Descriptive statistics were used to summarize the epidemiological and clinical characteristics. Fisher's exact test, the Kruskal-Wallis test, and Spearman's correlation coefficient were used to explore significant associations. RESULTS: A total of 28 cases were recorded over the period of review. All of them died and most (68%) of them were males. Twenty-one percent of them were less than 15 years old. Their median age interquartile range (IQR) was 31 years (25.5 years) and the median incubation period for rabies (IQR) was 60 days (60 days). The source of rabies for cases was mainly dog bites. The vaccination status of all the animals could not be ascertained. Majority (80%) of the patients took neither anti-rabies vaccine nor immunoglobulin as post-exposure prophylaxis after the dog bite. The median time of admission before death (interquartile range) was 2 days (2 days). Majority (82%) of the cases were furious rabies. CONCLUSION: Attention should be directed at mass vaccination of dogs as dog bites are common. Ensuring availability and access to post-exposure prophylaxis (PEP) is also critical in averting rabies-related deaths.
CONTEXTE: Des systèmes de surveillance et de déclaration robustes pour la rage font défaut, augmentant ainsi le risque de sousdéclaration. Mettre en lumière les cas de rage suscite l'attention urgente nécessaire pour redoubler d'efforts dans la prévention et le contrôle de la maladie. OBJECTIF: Décrire les caractéristiques épidémiologiques des patients traités pour une rage clinique dans le plus grand établissement de référence au Ghana. MÉTHODES: Une revue rétrospective des dossiers médicaux et une extraction de données basées à l'hôpital ont été réalisées pour les personnes traitées pour une infection à la rage clinique à l'Hôpital d'Enseignement Korle-Bu de janvier 2008 à décembre 2019. L'analyse des données a été effectuée à l'aide de STATA. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour résumer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques. Le test exact de Fisher, le test de Kruskal-Wallis et le coefficient de corrélation de Spearman ont été utilisés pour explorer les associations significatives. RÉSULTATS: Un total de 28 cas ont été enregistrés sur la période examinée. Tous sont décédés et la plupart d'entre eux (68%) étaient des hommes. Vingt et un pour cent d'entre eux avaient moins de 15 ans. Leur âge médian (plage interquartile) était de 31 ans (25,5 ans) et la période d'incubation médiane de la rage (plage interquartile) était de 60 jours (60 jours). La principale source de rage pour les cas était principalement les morsures de chiens. Le statut vaccinal de tous les animaux n'a pas pu être déterminé. La majorité (80%) des patients n'ont pris ni vaccin antirabique ni immunoglobuline en prophylaxie post-exposition après la morsure de chien. Le délai médian d'admission avant le décès (plage interquartile) était de 2 jours (2 jours). La majorité (82%) des cas étaient atteints de rage furieuse. CONCLUSION: L'attention devrait être dirigée vers la vaccination de masse des chiens car les morsures de chien sont courantes. Assurer la disponibilité et l'accès à la prophylaxie post-exposition (PPE) est également crucial pour éviter les décès liés à la rage. MOTS-CLÉS: Rage, morsure de chien, post-exposition, prophylaxie, vaccination de masse.