Cyclosporine induced generalized hyperkeratosis in a dog.

ABSTRACT

INTRODUCTION: Cyclosporine is a potent immunosuppressive agent used in veterinary medicine to treat a variety of inflammatory or immune mediated conditions. Many adverse effects are associated with this medication, however most of them rarely occur. A 5-year-old, female intact French bulldog was presented with multiple, multifocally distributed, severe hyperkeratotic and papillomatous/verrucous plaques. The dog was on long-term immunosuppressive treatment with cyclosporine for meningoencephalitis of unknown origin (MUO). It had an history of atopic dermatitis and calcinosis cutis. A papillomavirus infection was excluded by polymerase chain reaction (PCR), and histopathologic analysis revealed a chronic lymphoplasmacytic non-specific dermatitis, perifolliculitis and periadnexitis and focal folliculitis with papillomatous epidermal hyperplasia and orthokeratotic hyperkeratosis. The diagnosis of "cyclosporine-induced epidermal hyperplasia with secondary pyoderma" was made. Cyclosporine was discontinued and as an alternative mycophenolate mofetil was started to control the MUO. An antimicrobial treatment was prescribed for three weeks. After four months, the skin lesions had healed completely. To date after 2 years, the dog is still in remission. The occurrence of hyperplastic lesions associated with cyclosporine therapy have already been described in previous reports. Most of them resemble those of psoriasiform lichenoid dermatitis, although papilloma virus may be detected in some instances. The dog of the present case showed some peculiarities in the histopathological findings, and a papillomavirus involvement was ruled out with PCR. Like observed in a previous report, there was no correlation between cyclosporine blood level and the severity of dermatological changes. A discontinuation of cyclosporine resulted in complete healing in 4 months. This case highlights the importance of regular monitoring and follow-ups in patients on immunosuppressive therapy. Even rare side effects should always be considered in these cases.

INTRODUCTION: La cyclosporine est un puissant agent immunosuppresseur utilisé en médecine vétérinaire pour traiter une variété de conditions inflammatoires ou à médiation immunitaire. De nombreux effets indésirables sont associés à ce médicament, mais la plupart d'entre eux se produisent rarement. Un bouledogue français intact, âgé de 5 ans, a été présenté avec de multiples plaques hyperkératosiques et papillomateuses/verruqueuses sévères, réparties de manière multifocale. Le chien suivait un traitement immunosuppresseur à long terme à base de cyclosporine pour une méningo-encéphalite d'origine inconnue (MUO). Il avait des antécédents de dermatite atopique et de calcinosis cutis. Une infection à papillomavirus a été exclue par réaction en chaîne par polymérase (PCR) et l'analyse histopathologique a révélé une dermatite chronique lymphoplasmocytaire non spécifique, une périfolliculite et une périannexite ainsi qu'une folliculite focale avec hyperplasie épidermique papillomateuse et hyperkératose orthokératosique. Le diagnostic d'¼hyperplasie épidermique induite par la cyclosporine avec pyodermie secondaire¼ a été posé. La cyclosporine a été stoppée et on a commencé à administrer du mycophénolate mofétil comme alternative pour contrôler l'OMU. Un traitement antimicrobien a été prescrit pendant trois semaines. Après quatre mois, les lésions cutanées étaient complètement guéries. À ce jour, après deux ans, le chien est toujours en rémission. L'apparition de lésions hyperplasiques associées au traitement par la cyclosporine a déjà été décrite dans des rapports précédents. La plupart d'entre elles ressemblent à celles de la dermatite lichénoïde psoriasiforme, bien que le virus du papillome puisse être détecté dans certains cas. Le chien du cas présent présentait quelques particularités dans les résultats histopathologiques et une implication du papillomavirus a été exclue par PCR. Comme observé dans un rapport précédent, il n'y avait pas de corrélation entre le taux sanguin de cyclosporine et la sévérité des altérations dermatologiques. L'arrêt de la cyclosporine a permis une guérison complète en 4 mois. Ce cas souligne l'importance d'une surveillance et d'un suivi réguliers des patients sous traitement immunosuppresseur. Les effets secondaires, même rares, doivent toujours être pris en compte dans ces cas.