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Hepatotoxicity and tuberculosis treatment outcomes in chronic liver disease.
Edwards, Brett D; Mah, Henry; Sabur, Natasha F; Brode, Sarah K.
Afiliación
  • Edwards BD; Department of Medicine, Division of Infectious Diseases, University of Calgary, Calgary, Alberta, Canada.
  • Mah H; West Park Healthcare Centre, Toronto, Ontario, Canada.
  • Sabur NF; West Park Healthcare Centre, Toronto, Ontario, Canada.
  • Brode SK; St. Michael's Hospital, Toronto, Ontario, Canada.
Article en En | MEDLINE | ID: mdl-37008589
Historique: Il est bien connu que le traitement de la tuberculose (TB) provoque des lésions hépatiques, mais les données sont limitées pour orienter le traitement des patients atteints d'une hépatopathie chronique. Méthodologie: Les chercheurs ont étudié une série rétrospective de cas de patients atteints d'une hépathopathie chronique et d'une TB. Ils s'étaient donné comme objectif primaire de déterminer s'il y avait une différence entre l'incidence de lésion hépatique d'origine médicamenteuse (LHOM) chez les patients atteints d'une cirrhose et ceux atteints d'une hépatite chronique. De plus, ils ont comparé les résultats des traitements de la TB, le type et la durée du traitement et l'incidence d'événements indésirables. Résultats: Les chercheurs ont inclus 56 patients (hépatite chronique : 40; cirrhose : 16). De ce nombre, 33 (58,9 %) avaient présenté une LHOM ayant suscité une modification au traitement, sans différence notable entre les groupes : 65 % par rapport à 43,8 %, p = 0,23. Les patients atteints d'hépatite chronique étaient plus susceptibles de recevoir un traitement intensif standard en première ligne qui incluait une combinaison de rifampine (RIF), d'isoniazide et de pyrazinamide (80,8 % par rapport à 19,2 %, p = 0,03) ou une posologie qui comprenait de l'isoniazide (92,5 % par rapport à 68,8 %, p = 0,04). Le risque de LHOM était plus élevé lors de l'utilisation de médicaments contre la TB plus hépatotoxiques. La réussite globale du traitement était faible au sein de cette cohorte (55,4 %) et n'entraînait pas de différence significative entre les groupes (62,5 % par rapport à 37,5 %, p = 0,14). La plupart des patients dont le traitement était efficace (97 %) toléraient la rifamycine. Conclusions: Le risque de LHOM est élevé chez les patients atteints de TB et d'hépatopathie chronique, particulièrement lors de l'utilisation d'isoniazide. En présence de cirrhose, il est possible de l'atténuer avec efficacité sans modifier l'issue du traitement.
Palabras clave

Texto completo: 1 Base de datos: MEDLINE Idioma: En Revista: J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can Año: 2023 Tipo del documento: Article

Texto completo: 1 Base de datos: MEDLINE Idioma: En Revista: J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can Año: 2023 Tipo del documento: Article