RESUMEN
Background: The patency of central venous catheters (CVCs) in patients undergoing hemodialysis (HD) is maintained by instilling sodium citrate 4% (SC 4%) locking solution. Alteplase, a thrombolytic agent, is administered to restore function if patency is lost. Objective: To compare SC 4% with a new line-locking solution, ethylenediaminetetraacetic acid 4% (EDTA 4%), in terms of CVC patency and alteplase use. Methods: This retrospective chart review included all HD patients who were switched from SC 4% to EDTA 4% locking solution at 2 tertiary HD centres between June and December 2021. Patients were switched to EDTA 4% if they had high usage of alteplase (receiving ≥ 2 doses of alteplase in a 2-week period). For each line-locking agent, HD pump speeds and alteplase use were analyzed over 2 consecutive 12-week periods. Mean serum calcium and ionized calcium values were recorded during each period. A cost analysis was also performed. Results: A total of 37 HD patients were switched to EDTA 4% during the study period. There was no difference in mean HD pump speed between SC 4% and EDTA 4% (307.7 vs 305.1 mL/min, p = 0.48). The number of catheter-use-days on which alteplase was required declined significantly, from 313 days with SC 4% to 94 days with EDTA 4% (p < 0.001), with an overall cost reduction of 34% ($13 183.21). The decrease in alteplase usage was primarily driven by 1 of the 2 sites. A statistically significant decrease in mean ionized calcium at site 2 (from 1.12 to 1.1 mmol/L, p = 0.037) was noted. As well, an intraluminal interaction between EDTA 4% and serum calcium caused 6 cases of low serum calcium. Conclusions: This study showed that use of EDTA 4% as a line-locking agent reduced alteplase usage in the CVCs of HD patients while maintaining adequate pump speed (i.e., ≥ 300 mL/min).
Contexte: La perméabilité des cathéters veineux centraux (CVC) chez les patients hémodialysés (HD) est maintenue en instillant une solution de verrouillage de citrate de sodium à 4 % (CS 4 %). L'alteplase, un agent thrombolytique, est administré pour rétablir la fonction en cas de perte de perméabilité. Objectif: Comparer la solution de CS 4 % et une nouvelle solution de verrouillage, l'acide éthylènediaminetétraacétique 4 % (EDTA 4 %), en termes de perméabilité du CVC et d'utilisation de l'alteplase. Méthodes: Cet examen rétrospectif des dossiers a été réalisé pour tous les patients HD qui sont passés de la solution de verrouillage de CS 4 % à la solution d'EDTA 4 % dans 2 centres d'hémodialyse tertiaires au cours de la période de juin à décembre 2021. Les patients sont passés à l'EDTA 4 % en cas d'utilisation élevée de l'alteplase (≥ 2 doses d'alteplase reçues sur une période de 2 semaines). Pour chaque agent de verrouillage, les vitesses de la pompe d'hémodialyse et l'utilisation de l'alteplase ont été analysées sur 2 périodes consécutives de 12 semaines. Les valeurs moyennes de calcium sérique et de calcium ionisé ont été enregistrées au cours de chaque période. Une analyse des coûts a également été réalisée. Résultats: Au total, 37 patients HD sont passés à l'EDTA 4 % au cours de la période de l'étude. Aucune différence dans la vitesse moyenne de la pompe d'hémodialyse n'a été constatée en cas d'utilisation de la solution de CS 4 % ou d'EDTA 4 % (307,7 c. 305,1 mL/min, p = 0,48). Le nombre de jours d'utilisation du cathéter qui ont nécessité l'utilisation de l'alteplase a diminué de manière significative, passant de 313 jours avec la solution de CS 4 % à 94 jours avec l'EDTA 4 % (p < 0,001); la réduction globale des coûts se montait à 34 % (économies de 13 183,21 $). L'utilisation moins importante de l'alteplase était principalement due à 1 des 2 sites. Une diminution significative du calcium ionisé moyen (1,12 c. 1,1 mmol/L, p = 0,037) a été observée au deuxième site. De plus, une interaction intraluminale entre l'EDTA 4 % et le calcium sérique a provoqué 6 cas d'hypocalcémie. Conclusions: Cette étude a montré que l'utilisation de l'EDTA 4 % comme agent de verrouillage réduisait l'utilisation de l'alteplase dans les CVC des patients HD tout en maintenant une vitesse de pompe adéquate (c'est-à-dire ≥ 300 mL/min).
RESUMEN
BACKGROUND: In the past decade, the number of inhaled devices approved for management of chronic obstructive pulmonary disease (COPD) has tripled. Management of at-home inhaled COPD therapy can present a problem when patients are admitted to hospital, because only a limited number of these therapies are currently included in hospital formularies and there is a lack of established interchanges. OBJECTIVES: To characterize and evaluate the appropriateness of management of patients' before-admission inhaled therapy upon hospital admission. METHODS: This retrospective chart review involved patients with COPD admitted to a tertiary care centre over a 1-year period (October 2017 to September 2018). Before-admission inhaled therapy was compared with inhalers ordered in hospital and at discharge. Inhaler device type, regimen, therapeutic class, and disease severity were used to assess the appropriateness of inpatient management. RESULTS: The charts of 200 patients were reviewed. Of these patients, 124 (62%) were kept on the same inhaler, 43 (22%) had one or more of their inhalers discontinued, 35 (18%) had to provide their own medication, and 24 (12%) had their medication changed to a formulary equivalent. An average delay of 2.6 (standard deviation 3.2) days occurred when patients provided their own medication. Formulary substitution resulted in most patients receiving a medication from the same class (75% [18/24]); however, other aspects of therapy, such as device type (17% [4/24]), regimen (29% [7/24]) and drug combination (47% [9/19]), were not maintained. Only 55% (6/11) received an equivalent dose of inhaled corticosteroids when the medication was interchanged to a formulary inhaler. CONCLUSIONS: The majority of patients' inhaled therapies continued unchanged upon admission to hospital, which suggests that despite the proliferation of new inhalers on the market, their use is still limited. For patients who did require interchange to formulary inhalers, maintenance of the same regimen, device, and combination product was rare. Provision of the medication supply by patients themselves often resulted in a delay in therapy.
CONTEXTE: Au cours des dix dernières années, le nombre de dispositifs d'inhalation approuvés pour gérer la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) a été multiplié par trois. La gestion de la thérapie à domicile de la MPOC peut présenter un problème lors de l'admission à l'hôpital, car seul un nombre limité de ces thérapies est actuellement inclus dans la pharmacopée des hôpitaux et les tableaux d'équivalence des médicaments font défaut. OBJECTIFS: Au moment de l'admission à l'hôpital, définir et évaluer l'adéquation dentre l'inhalothérapie des patients avant leur admission et celle offert à l'hôpital. MÉTHODES: Cet examen rétrospectif des dossiers concernait des patients atteints d'une MPOC ayant été admis dans un centre de soins tertiaires sur une période d'un an (d'octobre 2017 à septembre 2018). Il portait sur la comparaison entre l'inhalothérapie avant l'admission et les inhalateurs commandés à l'hôpital et au moment du congé. Le type de dispositif d'inhalation, le régime, la classe thérapeutique et la gravité de la maladie ont servi à évaluer la pertinence de la gestion de l'inhalothérapie des patients hospitalisés. RÉSULTATS: L'examen portait sur les dossiers de 200 patients. De ceux-ci, 124 (62 %) ont gardé le même inhalateur; 43 (22 %) ont vu la suppression d'au moins un inhalateur; 35 (18 %) ont dû fournir leurs propres médicaments; et les médicaments de 24 (12 %) d'entre eux ont été remplacés par un équivalent de la pharmacopée. Les investigateurs ont observé un retard moyen de 2,6 jours (écart type 3,2) lorsque les patients fournissaient leurs propres médicaments. La substitution par des médicaments de la pharmacopée a conduit la plupart des patients à en recevoir un de la même classe (75 % [18/24]); cependant, d'autres aspects de la thérapie n'ont pas été maintenus, comme le type de dispositif (17 % [4/24]), le régime (29 % [7/24]) et la combinaison de médicaments (47 % [9/19]). Seuls 55 % (6/11) ont reçu une dose équivalente de corticostéroïdes en inhalation, lors du remplacement du médicament par un inhalateur de la pharmacopée. CONCLUSIONS: La majorité des inhalothérapies des patients sont restées inchangées au moment de l'admission à l'hôpital, ce qui laisse entendre que, malgré la prolifération de nouveaux inhalateurs sur le marché, leur utilisation est encore limitée. Pour les patients qui nécessitaient le remplacement par un inhalateur de la pharmacopée, le maintien du même régime, du même dispositif et du même produit de combinaison était rare. L'approvisionnement en médicaments par les patients eux-mêmes entraînait souvent un retard dans la thérapie.