Saliva-based methods for SARS-CoV-2 testing in low- and middle-income countries.

La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) continue à affecter les pays à revenu faible et intermédiaire de manière disproportionnée, accentuant le besoin en tests diagnostiques simples, accessibles et fréquents. Dans les endroits disposant de ressources limitées, la détection des cas se heurte souvent au manque de tests disponibles pour le syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2). Afin de lutter contre les inégalités mondiales en la matière, d'autres types d'échantillons pourraient être exploités, dans le but d'améliorer l'accès au dépistage tout en diminuant les frais qu'il engendre. Les échantillons de salive offrent une méthode de diagnostic fiable, peu invasive et peu coûteuse pour détecter le SARS-CoV-2. Cette méthode est compatible avec le suivi des personnes asymptomatiques, le dépistage des personnes symptomatiques et la collecte d'échantillons à domicile. Les tests salivaires permettent d'atténuer deux problèmes majeurs rencontrés par les pays à revenu faible et intermédiaire: une pénurie de ressources et des soignants surmenés. En outre, les patients peuvent effectuer le prélèvement eux-mêmes et cette méthode nécessite moins de moyens que celle reposant sur l'écouvillonnage. Pourtant, les tests salivaires de détection du SARS-CoV-2 n'ont pas été déployés à grande échelle dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Malgré les nombreuses études démontrant l'utilité des tests salivaires dans ces régions, les perspectives d'optimisation de leur mise en œuvre n'ont suscité que peu d'attention. Dans le présent document, nous affirmons que des recherches scientifiques sur leur exécution sont requises pour combler ce fossé entre les faits et la pratique. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont confrontés à une multitude d'obstacles dans leurs efforts de dépistage massif de la COVID-19. Et ce, en dépit des profondes inégalités qu'ils subissent dans le monde en matière d'accès aux vaccins. Les laboratoires devraient tenter de reproduire les approches les plus efficaces pour détecter le SARS-CoV-2 dans la salive, tandis que les gouvernements devraient prendre des mesures favorisant un dépistage de masse en levant les restrictions qui entravent le déploiement des tests salivaires.

RESUMEN

A medida que la enfermedad por coronavirus de 2019 (COVID-19) sigue afectando de manera desproporcionada a los países de ingresos bajos y medios, crece la necesidad de realizar pruebas de diagnóstico sencillas, accesibles y frecuentes. En entornos de bajos recursos, la detección de casos suele estar limitada por la falta de pruebas disponibles para diagnosticar el coronavirus del síndrome respiratorio agudo grave de tipo 2 (SARS-CoV-2). Para abordar las desigualdades globales en las pruebas, se podrían utilizar tipos de muestra alternativos para aumentar el acceso a las pruebas reduciendo los costes asociados. La saliva es una muestra de diagnóstico sensible, poco invasiva y económica para la detección del SARS-CoV-2 que es apropiada para la vigilancia asintomática, las pruebas sintomáticas y la obtención en el hogar. Las pruebas de saliva pueden reducir dos de los principales problemas a los que se enfrentan los países de ingresos bajos y medios: la escasez de recursos y la sobrecarga de trabajo del personal sanitario. La toma de muestras de saliva permite realizar fácilmente la obtención por cuenta propia y requiere menos recursos que los métodos con hisopos. Sin embargo, las pruebas de saliva para el diagnóstico del SARS-CoV-2 no se han aplicado a gran escala en los países de ingresos bajos y medios. Aunque varios estudios realizados en estos entornos han demostrado la utilidad del muestreo de saliva, no se ha prestado suficiente atención a la optimización de su aplicación en la práctica. En este sentido, se considera que la investigación científica sobre la implementación es necesaria para subsanar esta deficiencia entre la evidencia y la práctica. Los países de ingresos bajos y medios se enfrentan a muchas dificultades en sus esfuerzos por realizar pruebas masivas en relación con la COVID-19, a pesar de las grandes desigualdades en el acceso global a las vacunas. Los laboratorios deberían intentar reproducir los enfoques que han tenido éxito para la detección sensible de la infección por el SARS-CoV-2 en la saliva, mientras que los gobiernos deberían actuar para facilitar las pruebas masivas eliminando las restricciones que limitan la aplicación de los métodos de diagnóstico salival.