Aquatic foods to nourish nations.

Despite contributing to healthy diets for billions of people, aquatic foods are often undervalued as a nutritional solution because their diversity is often reduced to the protein and energy value of a single food type ('seafood' or 'fish')1-4. Here we create a cohesive model that unites terrestrial foods with nearly 3,000 taxa of aquatic foods to understand the future impact of aquatic foods on human nutrition. We project two plausible futures to 2030: a baseline scenario with moderate growth in aquatic animal-source food (AASF) production, and a high-production scenario with a 15-million-tonne increased supply of AASFs over the business-as-usual scenario in 2030, driven largely by investment and innovation in aquaculture production. By comparing changes in AASF consumption between the scenarios, we elucidate geographic and demographic vulnerabilities and estimate health impacts from diet-related causes. Globally, we find that a high-production scenario will decrease AASF prices by 26% and increase their consumption, thereby reducing the consumption of red and processed meats that can lead to diet-related non-communicable diseases5,6 while also preventing approximately 166 million cases of inadequate micronutrient intake. This finding provides a broad evidentiary basis for policy makers and development stakeholders to capitalize on the potential of aquatic foods to reduce food and nutrition insecurity and tackle malnutrition in all its forms.

Evaluation of corneal ulcer type, skull conformation, and other risk factors in dogs: A retrospective study of 347 cases.

Objective: To investigate the incidence of corneal ulceration (CU) and establish risk factors for dogs referred to an academic referral hospital in Ontario, Canada. Animals: Dogs (N = 1101). Procedure: Type of CU, number of CU diagnoses, breed, skull conformation, weight, sex, neuter status, age, and comorbidities were analyzed for simple CU, spontaneous chronic corneal epithelial defects (SCCEDs), and complex CU. Complex ulcers were subdivided into deep, presence of keratomalacia, descemetoceles, and corneal lacerations and foreign bodies (CLFB). Results: The inclusion criteria were met by 347 dogs and 754 served as a control population of non-corneal ulceration (NCU) cases. Complex ulcers predominated (n = 134; 38.5%), including deep (n = 41; 11.8%), with keratomalacia (n = 20; 5.7%), descemetocele (n = 59; 17.0%), and CLFB (n = 14; 4.0%). Shih tzus were most predominant for every ulcer type, except for boxers for SCCEDs. Brachycephalic breeds have 2.757 greater odds (P < 0.0001) of presenting for CU, and 2.695 greater odds (P < 0.0001) of having a complex CU. Each 1 kg decrease in body weight increased odds of CU diagnosis by 1.3%. Yearly increase in age augmented the odds of CU diagnosis by 8.9% (P < 0.0001); older dogs were more likely to have SCCEDs (P = 0.0040) and keratomalacia (P = 0.0257). Comorbidities increased odds of repeat CU diagnosis (P = 0.0024). Dogs with diabetes mellitus (P = 0.0318) had higher odds of SCCEDs. Conclusion: Skull conformation, age, body weight, and comorbidities were identified risk factors for CU. Clinical relevance: Knowledge of risk factors will help veterinarians triage at risk demographics.

Évaluation du type d'ulcère cornéen, de la conformation du crâne et autres facteurs de risque chez le chien : une étude rétrospective de 347 cas. Objectif: Étudier l'incidence d'ulcération de la cornée (UC) et établir les facteurs de risque pour les chiens référés à un hôpital universitaire de référence en Ontario, Canada. Animaux: Chiens (N = 1101). Procédure: Le type d'UC, le nombre de diagnostics d'UC, la race, la conformation du crâne, le poids, le sexe, le statut de stérilisation, l'âge et les comorbidités ont été analysés pour les UC simples, les défauts épithéliaux cornéens chroniques spontanés (SCCEDs) et les UC complexes. Les ulcères complexes ont été subdivisés en profonds, présence de kératomalacie, descémétocèles et lacérations cornéennes et corps étrangers (CLFB). Résultats: Les critères d'inclusion ont été remplis par 347 chiens et 754 ont servi de population témoin de cas d'ulcération non-cornéenne (UNC). Les ulcères complexes prédominaient (n = 134; 38,5 %), y compris profonds (n = 41; 11,8 %), avec kératomalacie (n = 20; 5,7 %), descémétocèles (n = 59; 17,0 %) et CLFB (n = 14; 4,0 %). Les shih tzus étaient les plus prédominants pour chaque type d'ulcère, à l'exception des boxers pour les SCCEDs. Les races brachycéphales ont 2,757 chances plus élevées (P < 0,0001) de présenter un UC et 2,695 chances plus élevées (P < 0,0001) d'avoir un UC complexe. Chaque diminution de 1 kg du poids corporel augmentait les risques de diagnostic de UC de 1,3 %. L'augmentation annuelle de l'âge augmentait les chances de diagnostic d'UC de 8,9 % (P < 0,0001); les chiens plus âgés étaient plus susceptibles d'avoir des SCCEDs (P = 0,0040) et une kératomalacie (P = 0,0257). Les comorbidités ont augmenté les chances de répéter le diagnostic d'UC (P = 0,0024). Les chiens atteints de diabète mellitus (P = 0,0318) avaient un risque plus élevé de SCCEDs. Conclusion: La conformation du crâne, l'âge, le poids corporel et les comorbidités ont été identifiés comme facteurs de risque d'UC. Pertinence clinique: La connaissance des facteurs de risque aidera les vétérinaires à trier les cas à risque selon les données démographiques.(Traduit par Dr Serge Messier).

Local outbreak of spontaneous pneumothorax secondary to paragonimosis in southwestern Ontario dogs.

Three dogs were diagnosed with spontaneous pneumothorax and referred to the Ontario Veterinary College Health Sciences Centre for management. The 3 dogs were diagnosed with secondary spontaneous pneumothorax due to paragonimosis. The diagnosis was made by visualization of adult trematodes during surgical exploration with histopathological confirmation in 1 dog, and detection of trematode eggs via fecal sedimentation in the other 2 dogs. Two of the dogs developed unusual additional lesions, including hemoabdomen, muscle abscess, and abdominal adhesions. These were suspected to be secondary to aberrant fluke larval migration. All 3 dogs lived within a relatively small geographical area of Ontario and were hospitalized between December 2021 and March 2022. Each dog survived to discharge with surgical or medical management of the pneumothorax and treatment with a prolonged course of fenbendazole. Key clinical message: Paragonimosis should be considered as a differential diagnosis for canine spontaneous pneumothorax in areas where Paragonimus kellicotti is, or may be, endemic, or in dogs that have travelled to endemic areas - particularly if the patient has a history of cough or potential exposure to freshwater crayfish. Routine anthelmintic treatment does not prevent infection and standard fecal floatation methods may not detect the eggs. Therefore, diagnostic testing should include a fecal sedimentation test and thoracic radiographs to screen for P. kellicotti.

Éclosion locale de pneumothorax spontané secondaire à la paragonimose chez des chiens du sud-ouest de l'Ontario. Trois chiens ont reçu un diagnostic de pneumothorax spontané et ont été référés au Ontario Veterinary College Health Sciences Centre pour prise en charge. Les 3 chiens ont été diagnostiqués avec un pneumothorax spontané secondaire dû à la paragonimose. Le diagnostic a été posé par la visualisation des trématodes adultes lors de l'exploration chirurgicale avec confirmation histopathologique chez 1 chien, et la détection des oeufs de trématodes par sédimentation fécale chez les 2 autres chiens. Deux des chiens ont développé des lésions supplémentaires inhabituelles, notamment un hémoabdomen, un abcès musculaire et des adhérences abdominales. Ces lésions étaient soupçonnées d'être secondaires à une migration larvaire aberrante de la douve. Les 3 chiens vivaient dans une zone géographique relativement restreinte de l'Ontario et ont été hospitalisés entre décembre 2021 et mars 2022. Chaque chien a survécu jusqu'à sa sortie avec une prise en charge chirurgicale ou médicale du pneumothorax et un traitement avec un traitement prolongé au fenbendazole.Message clinique clé :La paragonimose doit être considérée comme un diagnostic différentiel du pneumothorax spontané canin dans les zones où Paragonimus kellicotti est, ou peut être, endémique, ou chez les chiens qui ont voyagé dans des zones endémiques ­ en particulier si le patient a des antécédents de toux ou une exposition potentielle aux écrevisses d'eau douce. Le traitement vermifuge de routine n'empêche pas l'infection et les méthodes de flottaison fécale standard peuvent ne pas détecter les oeufs. Par conséquent, les tests de diagnostic doivent inclure un test de sédimentation fécale et des radiographies thoraciques pour dépister P. kellicotti.(Traduit par Dr Serge Messier).