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Can J Kidney Health Dis ; 10: 20543581221145073, 2023.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-36643941

RESUMO

Introduction: Acute kidney injury (AKI) is frequently observed in patients with COVID-19 admitted to intensive care units (ICUs). Observational studies suggest that cardiovascular comorbidities and mechanical ventilation (MV) are the most important risk factors for AKI. However, no studies have investigated the renal impact of longitudinal covariates such as drug treatments, biological variations, and/or MV parameters. Methods: We performed a monocentric, prospective, longitudinal analysis to identify the dynamic risk factors for AKI in ICU patients with severe COVID-19. Results: Seventy-seven patients were included in our study (median age: 63 [interquartile range, IQR: 53-73] years; 58 (75%) men). Acute kidney injury was detected in 28 (36.3%) patients and occurred at a median time of 3 [IQR: 2-6] days after ICU admission. Multivariate Cox cause-specific time-dependent analysis identified a history of hypertension (cause-specific hazard (CSH) = 2.46 [95% confidence interval, CI: 1.04-5.84]; P = .04), a high hemodynamic Sequential Organ Failure Assessment score (CSH = 1.63 [95% CI: 1.23-2.16]; P < .001), and elevated Paco2 (CSH = 1.2 [95%CI: 1.04-1.39] per 5 mm Hg increase in Pco2; P = .02) as independent risk factors for AKI. Concerning the MV parameters, positive end-expiratory pressure (CSH = 1.11 [95% CI: 1.01-1.23] per 1 cm H2O increase; P = .04) and the use of neuromuscular blockade (CSH = 2.96 [95% CI: 1.22-7.18]; P = .02) were associated with renal outcome only in univariate analysis but not after adjustment. Conclusion: Acute kidney injury is frequent in patients with severe COVID-19 and is associated with a history of hypertension, the presence of hemodynamic failure, and increased Pco2. Further studies are necessary to evaluate the impact of hypercapnia on increasing the effects of ischemia, particularly in the most at-risk vascular situations.


Introduction: L'insuffisance rénale aiguë (IRA) est fréquemment observée chez les patients atteints de COVID-19 admis dans les unités de soins intensifs (USI). Des études observationnelles suggèrent que les comorbidités cardiovasculaires et la ventilation mécanique (VM) seraient les plus importants facteurs de risque de l'IRA. Aucune étude n'a cependant examiné l'impact sur la fonction rénale de covariables longitudinales telles que les traitements médicamenteux, les variations biologiques et/ou les paramètres de la VM. Méthodologie: Nous avons procédé à une analyse prospective et longitudinale dans un seul centre hospitalier afin d'identifier les facteurs de risque dynamiques de l'IRA chez les patients hospitalisés aux USI en raison d'une forme grave de la COVID-19. Résultats: Soixante-dix-sept patients ont été inclus dans notre étude (75 % d'hommes [n=58]; âge médian: 63 ans [ÉIQ: 53-73]). L'IRA a été détectée chez 28 patients (36,3 %) et est survenue dans un délai médian de 3 jours (ÉIQ: 2-6 jours) après l'admission à l'USI. Une analyse de Cox multivariée, spécifique à la cause et tenant compte du temps, a permis de dégager les éléments suivants comme étant des facteurs de risque indépendants pour l'IRA: des antécédents d'hypertension (probabilité par cause [PPC]=2,46 [IC 95 %: 1,04-5,84]; p=0,04), un score SOFA hémodynamique élevé (PPC=1,63 [IC 95 %: 1,23-2,16]; p<0,001) et une concentration élevée de PaCO2 (PPC=1,2 [IC 95 %: 1,04-1,39] pour chaque augmentation de 5 mmHg de pCO2; p = 0,02). En ce qui concerne les paramètres de la VM, une pression expiratoire positive (PPC=1,11 [IC 95 %: 1,01-1,23] pour chaque augmentation de 1 cm H2O; p = 0,04) et l'utilisation d'un bloc neuromusculaire (PPC=2,96 [IC 95 %: 1,22-7,18]; p=0,02) ont été associés à l'IRA dans l'analyse univariée seulement, et non après ajustement. Conclusion: L'IRA est fréquente chez les patients atteints d'une forme grave de COVID-19 et elle est associé à des antécédents d'hypertension, à la présence d'une instabilité hémodynamique et à une augmentation de la pCO2. D'autres études sont nécessaires pour évaluer l'impact de l'hypercapnie sur l'augmentation des effets de l'ischémie, en particulier dans les situations vasculaires les plus à risque.

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