Your browser doesn't support javascript.
loading
[Diagnostic approach of an IgM monoclonal gammopathy and clinical importance of gene MYD88 L265P mutation]. / Approche diagnostique d'une gammapathie monoclonale à IgM et intérêt clinique de la recherche de la mutation L265P du gène MYD88.
Cilla, N; Vercruyssen, M; Ameye, L; Paesmans, M; de Wind, A; Heimann, P; Meuleman, N; Bron, D.
Affiliation
  • Cilla N; Candidat spécialiste en Médecine interne, Faculté de Médecine, ULB.
  • Vercruyssen M; Service d'Hématologie, Institut Jules Bordet.
  • Ameye L; Service Data Center, Institut Jules Bordet.
  • Paesmans M; Service Data Center, Institut Jules Bordet.
  • de Wind A; Service d'Anatomopathologie, Institut Jules Bordet.
  • Heimann P; Service de Génétique, Hôpital Erasme, ULB.
  • Meuleman N; Service d'Hématologie, Institut Jules Bordet.
  • Bron D; Service d'Hématologie, Institut Jules Bordet.
Rev Med Brux ; 2018 May 30.
Article in Fr | MEDLINE | ID: mdl-29869471
INTRODUCTION: Une gammapathie monoclonale à IgM évoque généralement le diagnostic de maladie de Waldenström. D'autres syndromes lymphoprolifératifs B doivent être exclus mais les " frontières " entre les différentes entités sont parfois mal définies. La découverte de la mutation L265P du gène MYD88 a potentiellement simplifié cette situation. Population et méthodes : 383 patients de l'Institut Jules Bordet présentant un taux d'IgM supérieur à 2 g/L ont été étudiés. 49 d'entre eux présentaient un pic monoclonal pour lesquels nous avons réalisé l'analyse de la pathologie sous-jacente en terme de caractéristiques générales, cliniques et biologiques et avons identifié si une recherche de mutation MYD88 avait été réalisée. La survie globale a également été étudiée. Résultats : 5 groupes histologiques ont été identifiés : maladie de Waldenström (MW, N = 27), lymphome lymphoplasmocytaire (LLP, N = 10), lymphomes de la zone marginale (LMZ ; tous types confondus, N = 7), gammapathie monoclonale de signification indéterminée et myélome multiple (MGUS/MM, N = 5). Le groupe MW a été comparé aux autres groupes. En terme de caractéristiques biologiques, c'est le taux d'IgM au diagnostic qui est statistiquement plus élevé dans le groupe MW avec un taux médian de 19,5 g/L (2,3-101 g/L) (p-valeur = 0,001). Concernant les caractéristiques cliniques, une splénomégalie est plus souvent présente dans le groupe LMZ (p-valeur = 0,04). La mutation L265P du gène MYD88 est retrouvée chez 77 % des patients du groupe MW, 60 % des patients du groupe LLP et 67 % des patients du groupe LMZ (p-valeur = 0,38). La survie globale des 49 patients est de 85 % à 10 ans (IC 95 %, 67 % à 94 %) et de 65 % à 15 ans (IC 95 %, 41 % à 81 %). CONCLUSION: Un pic d'IgM monoclonal évoque généralement une MW, mais il faut toujours exclure d'autres syndromes lymphoprolifératifs B. Alors que la mutation L265P du gène MYD88 est fortement exprimée chez les patients porteurs d'un LLP/MW, elle n'en est pas pour autant spécifique. Un diagnostic précis nécessite aujourd'hui d'intégrer les données cliniques, histologiques, immunophénotypiques et génétiques.
Key words

Full text: 1 Collection: 01-internacional Database: MEDLINE Type of study: Diagnostic_studies / Prognostic_studies Language: Fr Journal: Rev Med Brux Year: 2018 Type: Article

Full text: 1 Collection: 01-internacional Database: MEDLINE Type of study: Diagnostic_studies / Prognostic_studies Language: Fr Journal: Rev Med Brux Year: 2018 Type: Article