RESUMEN
INTRODUCTION: In the present study, farm animal practitioners in Switzerland were questioned about their reported violations of the animal welfare law in cattle and their response to the detection of violations in the year 2017. The answers from 34 participants could be included in the evaluation. In 2017, 7.8% of the farms seen by participating practices were found to be in violation of the animal welfare law. It could be shown that the participating veterinarians reported only a small part (8.7%) of the detected offenses to the veterinary offices. In 91.7% of the cases, they responded to the violations and in only 8.3% of the cases they did not respond or they waited. Most often, they informed the livestock owners about the violation (66.1%) or advised them on the implementation of the animal welfare law (24.0%). The most common reason for the decision of reporting violations or not was the severity of the offense or animal suffering. There are many reasons why violations are not reported. The improvement of the situation after a reference, advice or threat of reporting to the veterinary office and the perception of the violation as minor are the most common ones. In addition, veterinarians see their role more in information and advice than in surveillance and repression.
INTRODUCTION: Dans le cadre de la présente étude, des vétérinaires praticiens dans le domaine des animaux de rente en Suisse ont été interrogés sur les violations de la Loi sur la protection des animaux qu'ils avaient constatées chez les bovins et sur leurs réactions à ces violations en 2017. Les réponses de 34 participants ont pu être incluses dans l'évaluation. En 2017, 7,8% des exploitations vues par les pratiques participantes ont été jugées en violation de la loi sur la protection des animaux. Il a pu être démontré que les vétérinaires participants n'ont signalé qu'une petite partie (8,7%) des infractions constatées aux services vétérinaires. Dans 91,7% des cas, ils ont réagi aux violations et dans seulement 8,3% des cas, ils ne l'ont pas fait ou ont attendu. Le plus souvent, ils ont rendu les éleveurs attentifs à la violation (66,1%) ou les ont conseillés sur la mise en Åuvre de la loi sur la protection des animaux (24,0%). La raison la plus courante de la décision de signaler ou non les violations était la gravité de l'infraction ou l'estimation personnelle de la souffrance des animaux. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les violations ne sont pas signalées. L'amélioration de la situation après une information, un avis ou une menace de dénonciation aux services vétérinaires et la perception de la violation comme mineure sont les plus courantes. De plus, les vétérinaires voient davantage leur rôle dans l'information et les conseils que dans la surveillance et la répression.