Factors associated with ART interruption during the COVID-19 crisis in Burundi (the EPIC community-based research program).

With a national prevalence of 0.9%, Burundi is close to achieving UNAIDS' 2025 targets. Despite this, different types of crises periodically disrupt its HIV health services. The community-based program EPIC measured the impact of the COVID-19 health crisis on people living with HIV (PLHIV) in Burundi in 2021. Specifically, it assessed ART interruption and associated factors since the beginning of the pandemic. The study questionnaire was administered to PLHIV in three cities between October and November 2021. Participants were recruited using convenience sampling. Logistic regression models helped identify factors associated with ART interruption. Of the 317 respondents, 37 (11.7%) reported interruption. The majority (79.2%) self-identified as belonging to key populations. Interruption was significantly associated with: fewer HIV medical follow-up visits (adjusted Odds Ratio, aOR = 7.80, p = 0.001) and forced HIV status disclosure (aOR = 4.10, p = 0.004). It was inversely associated with multi-month ART dispensing (aOR = 0.36, p = 0.017) since the beginning of the pandemic and the perception of not having been sufficiently informed by the HIV medical team about the risk of COVID-19 infection (aOR = 0.11, p < 0.001). Our results highlight the importance of multi-month ART dispensing, enhanced communication, and voluntary disclosure of one's HIV status in preventing ART interruption in times of crises in Burundi.

Resilience outcomes and associated factors among workers in community-based HIV care centres during the Covid-19 pandemic: A multi-country analysis from the EPIC program.

Introduction: Community health workers (CHW) were integral in the COVID-19 response, particularly concerning services for populations vulnerable to HIV. Little is known regarding the mental health of CHW during the COVID-19 crisis. The objective of this study was to study resilience of CHW working in HIV non-governmental organizations. Methods: An anonymous online, cross-sectional questionnaire was implemented during 2021 among CHW in Benin, Colombia, Guatemala, and Spain. Three scales were used to assess mental health: the 6-item Brief-Resilience Scale, the 9-item Patient Scale Questionnaire and the 7-item Generalized-Anxiety-Disorder scale. Logistic regression models were used to identify factors associated with "low" resilience vs "normal" or "high" resilience. Results: Among 295 respondents, the median standardized resilience score was 58.33 (IQR = [50.0-75.0], n = 267), 18.52 (IQR = [7.4-33.3], n = 282) for standardized depression score and 19.05 (IQR = [4.8-33.3], n = 274) for standardized anxiety score. Standardized resilience score was negatively correlated with standardized anxiety score (rho = -0.49, p < 0.001, n = 266) and standardized depression score (rho = -0.44, p < 0.001, n = 267). Conclusions: Normal or high level of resiliency in the HIV CHW were observed during the COVID-19 crisis. Self-efficacy, through COVID-19 prevention training, was a factor associated with resilience. Health policy must place CHW at the core of the healthcare system response to Covid-19 and to future health emergencies, as they ensure continuity of care for many diseases including HIV among vulnerable populations.

Surveillance of Viral Encephalitis in the Context of COVID-19: A One-Year Observational Study among Hospitalized Patients in Dakar, Senegal.

The burden of encephalitis and its associated viral etiology is poorly described in Africa. Moreover, neurological manifestations of COVID-19 are increasingly reported in many countries, but less so in Africa. Our prospective study aimed to characterize the main viral etiologies of patients hospitalized for encephalitis in two hospitals in Dakar. From January to December 2021, all adult patients that met the inclusion criteria for clinical infectious encephalitis were enrolled. Cerebrospinal fluids, blood, and nasopharyngeal swabs were taken and tested for 27 viruses. During the study period, 122 patients were enrolled. Viral etiology was confirmed or probable in 27 patients (22.1%), with SARS-CoV-2 (n = 8), HSV-1 (n = 7), HHV-7 (n = 5), and EBV (n = 4) being the most detected viruses. Age groups 40-49 was more likely to be positive for at least one virus with an odds ratio of 7.7. The mortality was high among infected patients, with 11 (41%) deaths notified during hospitalization. Interestingly, SARS-CoV-2 was the most prevalent virus in hospitalized patients presenting with encephalitis. Our results reveal the crucial need to establish a country-wide surveillance of encephalitis in Senegal to estimate the burden of this disease in our population and implement strategies to improve care and reduce mortality.

Caractérisation phénotypique des bétalactamases de souches d'enterobacteries multi résistantes isolées de divers produits pathologiques

Introduction: Les entérobactéries constituent les principales causes d'infections bactériennes.Ce sont des Bactéries Multi- résistantes (BMR)fréquentes par production de BLSE(Bêtalactamases à spectre élargi).Ceci constitue un problème de santé publique majeur car cette résistance est à l'origine d'une impasse thérapeutique et conduit à une prescriptiond'antibiotiques à large spectre (carbapénèmes). Notre étude prospective allant du 01 janvier au 31 décembre 2017 a porté sur 50 souches d'entérobactéries isolées au laboratoire et a pour but de caractériser les types de bêtalactamases.Méthodologie : Les souches ont été ré-isolées d'abord sur milieu Mueller Hinton, ensuite identifiées par la morphologie et les caractères biochimiques des entérobactéries. Les méthodes suivantes ont été réalisées pour la mise en évidence des classes de BLSE. - Méthode de rapprochement des disques (synergie entre un disque Amoxicilline + Acide clavulanique (AMC) et les disques de Céphalosporine de 3ieme (C3G) : BLSE de classe A. - Méthode de Dongeun Yong et al. utilisant l'EDTA (Ethylène Diamine Tétra-acétique) 0,5 M, PH 7 (Inhibition du zinc présent sur le site actif de l'enzyme par l'EDTA): BLSE de classe B. Résultat : Les souches d'entérobactéries étaient réparties ainsi : Enterobacter spp : 40%, Escherichia coli : 32%, Klebsiella pneumoniae : 24% et Klebsiella oxytoca : 4%. Cinquante-six pour cent 56% des souches produisaient une BLSE de classe A (image « bouchon de champagne ») et 14% une BLSE de classe B avec restauration de l'activité de l'imipenème après association de l'EDTA. Enterobacter spp était la souche la plus représentée avec 12 souches sécrétrices d'une BLSE de classe A et 5 souches de classe B, suivie d'E. coli avec 08 souches sécrétrices d'une BLSE de classe A et 01 souche de classe B. K. pneumoniae et K. oxytoca comptaient respectivement 06 et 02 souches sécrétrices de BLSE de classe A. Conclusion : L'acquisition par les entérobactéries et la transmission de résistance, par production de BLSE de classe A ou B est un problème majeur de santé publique causant une véritable impasse thérapeutique. Aujourd'hui, la prévalence de la résistance par production de Métallo-bêtalactamase (MBL) est faible comparée à celle de BLSE de classe A. Ainsi, des stratégies de diagnostic et de maîtrise de la diffusion doivent être appliquées rigoureusement

Caractérisation phénotypique des betalactamases de souches d'entérobactéries multirésistantes isolées de divers produits pathologiques

Introduction : Les entérobactéries constituent les principales causes d'infections bactériennes. Ce sont des Bactéries Multirésistantes (BMR) fréquentes par production de BLSE (Bêtalactamases à spectre élargi). Ceci constitue un problème de santé publique majeur car cette résistance est à l'origine d'une impasse thérapeutique et conduit à une prescription d'antibiotiques à large spectre (carbapénèmes).Notre étude prospective allant du 01 janvier au 31 décembre 2017 a porté sur 50 souches d'entérobactériesisolées au laboratoire et a pour but de caractériser les types de bêtalactamases. Méthodologie : Les souches ont été ré-isolées d'abord sur milieu Mueller Hinton, ensuite identifiées par la morphologie et les caractères biochimiques des entérobactéries. Les méthodes suivantes ont été réalisées pour la mise en évidence des classes de BLSE. - Méthode de rapprochement des disques (synergie entre un disque Amoxicilline + Acide clavulanique (AMC) et les disques de Céphalosporine de 3ieme (C3G) : BLSE de classe A. - Méthode de Dongeun Yong et al. utilisant l'EDTA (Ethylène Diamine Tétra-acétique) 0,5 M, PH 7 (Inhibition du zinc présent sur le site actif de l'enzyme par l'EDTA): BLSE de classe B. Résultat : Les souches d'entérobactéries étaient réparties ainsi : Enterobacter spp : 40%, Escherichia coli : 32%, Klebsiella pneumoniae : 24% et Klebsiella oxytoca : 4%. Cinquante-six pour cent 56% des souches produisaient une BLSE de classe A (image « bouchon de champagne ») et 14% une BLSE de classe B avec restauration de l'activité de l'imipenème après association de l'EDTA. Enterobacter spp était la souche la plus représentée avec 12 souches sécrétrices d'une BLSE de classe A et 5 souches de classe B, suivie d'E. coli avec 08 souches sécrétrices d'une BLSE de classe A et 01 souche de classe B. K. pneumoniae et K. oxytoca comptaient respectivement 06 et 02 souches sécrétrices de BLSE de classe A. Conclusion : L'acquisition par les entérobactéries et la transmission de résistance, par production de BLSE de classe A ou B est un problème majeur de santé publique causant une véritable impasse thérapeutique. Aujourd'hui, la prévalence de la résistance par production de Métallo-bêtalactamase (MBL) est faible comparée à celle de BLSE de classe A. Ainsi, des stratégies de diagnostic et de maîtrise de la diffusion doivent être appliquées rigoureusement

Urinary tract infection with Corynebacterium aurimucosum after urethroplasty stricture of the urethra: a case report.

INTRODUCTION: Corynebacteria have an important place among the commensal flora of the skin and mucous membranes. Except for Corynebacterium diphtheriae, they were once considered contaminants of mucosa. Recent publications in medical bacteriology have highlighted the importance of several species, such as C. aurimucosum. To the best of our knowledge, we report the first isolation of this strain from urine. CASE PRESENTATION: We report a case of a patient with a urinary tract infection with C. aurimucosum. We isolated this bacterium from a 52-year-old man of Wolof ethniticity (an ethnic group in Senegal, West Africa) at the regional hospital of Saint Louis, Senegal. Microscopic examination of his total urine sample showed coryneform Gram-positive bacilli associated with a high leukocyte reaction. After repeated isolation of the corynebacteria in three samples from the patient's urine, it was identified by matrix-assisted laser desorption/ionization time-of-flight mass spectrometry. The strain was susceptible to antibiotics, except for penicillin and co-trimoxazole. The potential infectious role of these commensal species in several infections should be taken into consideration. CONCLUSIONS: This case highlights the significant proportion of species in the genus Corynebacterium other than dyphteriae in the infectious process. The use of mass spectrometry for identification highlights the originality of this work and the importance of these new diagnostic tools that are unavailable in most health facilities of countries with limited resources. We share the results of our method of identification of the isolated bacteria. This case should prompt attention to these rare bacteria, which can cause severe infections.

Comparison of soxhlet and microwave-assisted extractions for the determination of fenitrothion residues in beans.

White and black "niebe" beans [Vigna unguiculata (L.) Walp] from Senegal were treated with fenitrothion (O,O-dimethyl O-4-nitro-m-tolyl phosphorothioate), and the residues were determined by high-performance liquid chromatography (HPLC) and electron capture gas chromatography (EC-GC). Fenitrothion residues from the beans were extracted by Soxhlet extraction (SE) and microwave-assisted extraction (MAE). A column cleanup procedure was used to remove the coextractives in the extract before HPLC and EC-GC analyses. The overall mean recoveries of fenitrothion residues in the 0.19-1.90 microg/kg fortification range determined from extracts obtained by SE and MAE were 88.4 and 89.8%, respectively, with respective relative standard deviations of <4%. The results show that MAE is a viable alternative to the commonly used SE for the determination of fenitrothion residues in beans.