[COVID 19 in intensive care: epidemiological, clinical and prognostic aspects in Bamako]. / COVID 19 en reanimation : aspects epidemiologique, clinique et pronostique a Bamako.

OBJECTIVE: to report the epidemiological, clinical, paraclinical and therapeutic characteristics of the first COVID 19 patients in intensive care. PATIENTS AND METHOD: retrospective descriptive and analyticalstudy over 4 months, covering all adult patients tested positive for SARS-Cov-2 and admitted to intensive care. RESULTS: 49 patients, 35 men and 14 women (2% of cases) were admitted to intensive care. The median age was 64 years [26 - 92]. Hypertension (16; 32.6%), and diabetes (11; 22.4%) were the mostcommoncomorbidities. The most common symptoms on admission were cough (38; 80.9%), shortness of breath (35; 74.5%), and fever (33; 70.2%). The median time to onset of symptoms was 11 days. Non-invasive ventilation (NIV) was used in 21 patients (42.9%). Fourteen (28.6%) wereintubated and put onassisted ventilation. The mean hospital stay was 7.77 ± 7.30 days. We recorded 20 (40.8%) deaths. Factors associated with death were high blood pressure, onset of shock, and on mechanical ventilation. CONCLUSION: Covid-19 remains a public healthproblemwith high morbidity and mortality. The morbidity and mortalityfactorsare: comorbidities and the severity of the clinicalpicture.

OBJECTIF: rapporter les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des premiers patients COVID 19 en réanimation. PATIENTS ET MÉTHODE: étude rétrospective descriptive et analytique sur 4 mois, portant sur l'ensemble des patients adultes testés positif au SARS-Cov-2 et admis en réanimation. RÉSULTATS: 49 patients, 35 hommes et 14 femmes (2% des cas) étaient admis en réanimation. L'âge médian était de 64 ans [26 ­ 92]. L'HTA (16 ; 32,6%), et le diabète (11 ; 22,4%) étaient les comorbidités les plus fréquentes. Les symptômes les plus fréquents à l'admission étaient la toux (38 ; 80,9%), l'essoufflement (35 ; 74,5%), et la fièvre (33 ; 70,2%). Le délai médian d'apparition des symptômes était de 11 jours. La ventilation non invasive (VNI) a été utilisée chez 21 patients (42,9%). Quatorze (28,6%) ont été intubés et mise sous ventilation assistée. La durée moyenne d'hospitalisation était de 7,77 ± 7,30 jours. Nous avons enregistré 20 (40,8%) décès. Les facteurs associés au décès étaient l'hypertension artérielle, la survenue d'un état de choc, la mise sous ventilation assistée. CONCLUSION: la Covid-19 reste un problème de santé publique avec une morbi mortalité élevée. Les facteurs de morbi-mortalité sont : les comorbidités et la sévérité du tableau clinique.

Status epilepticus in black African patients with hypertensive encephalopathy: a rare entity that must not be underrated.

The severity of a blood pressure spike is more closely associated with serious organ dysfunction, which can be life-threatening in the short term, than with the blood pressure level itself. A hypertensive emergency is defined as the presence of high blood pressure associated with acute organ dysfunction. The specific nature of high blood pressure in black patients may cause more frequent hypertensive emergencies. In this retrospective case study, we report our experience and highlight the specific prognosis for black African patients. We examined three patients, aged 27, 47, and 59 years, admitted to intensive care for a hypertensive emergency with neurological distress, and all in status epilepticus. Average blood pressure was 171 mm HG. Treatment included intubation, ventilation, and induction of a barbiturate coma, plus antihypertensive treatment. The outcome was favorable, with an average stay of 5 days. The frequency of hypertensive emergencies varies according to age, ethnic origin, and period studied. Black patients often suffer from more severe forms of high blood pressure, arising at an earlier age. Hypertensive encephalopathy can occur in patients with or without chronic hypertension. Without treatment, the encephalopathy induces a coma that can quickly become fatal. Its spontaneous course is catastrophic (10-20% survival at one year), but more favorable with adequate treatment (60-80% survival at five years).

[Acute Complications Of Snakebite Envenomation In Department Resuscitation Of CHU-Mother Child "Luxembourg" Of Bamako]. / Complications Aigues De L'Envenimation Par Morsures De Serpent Au Service De Reanimation Du Chu Mere Enfant "Le Luxembourg" De Bamako.

Envenomation by snakebite remains a public health problem in Africa. The purpose of our work was to study the acute complications of snakebite envenomation and the risk factors for its complications. METHOD: This was a retrospective and prospective study over a period of 07 years, which was performed in the department of anesthesia resuscitation and emergencies of CHU-Mother Child "Luxembourg" of Bamako. RESULTS: During this period, 76 cases of Ophidian envenomation were recorded. The average age of the patients was 34 ± 12 years old. . The family of vipers (Echis and Bitis) was the most incriminated 84,61% of the cases. Hemorrhagic complications were observed in 78.94% of patients, other complications (cardiovascular, neurological, dermatological, ophthalmological ...) were observed in 21.05% of patients. The main risk factor for complication observed was the delay in management (> 6 hours delay) in 100% of patients. The absence of serotherapy and or the initial resort to traditional treatment have been complicating risk factors. Almost all victims of Elapidae bites, 89.9% (5/6 cases) died. Serotherapy was performed urgently in 97.4% of cases. The morbidity in our study was 10.52% with a 7.8% mortality. CONCLUSION: in our context, the management of envenomations by snake bite remains dependent on a multitude of complications. The prognosis is conditioned by the early administration of symptomatic treatment and a specific antidote.

L'envenimation par morsure de serpent reste un problème de santé publique en Afrique. Notre travail avait pour objectif d'étudier les complications aigues de l'envenimation par morsure de serpent, ainsi que les facteurs de risque de ses complications. MÉTHODE: Il s'agissait d'une étude rétrospective et prospective sur une période de 07 ans, qui a été réalisée dans le département d'anesthésie réanimation et des urgences du CHU-Mère enfant le « Luxembourg ¼ de Bamako. RÉSULTATS: Durant cette période, 76 cas d'envenimations ophidiennes ont été enregistrés. L'âge moyen des patients était de 34±12 ans. . La famille des vipéridés (Echis et Bitis) était la plus incriminée 84,61% des cas. Les complications hémorragiques ont été observées chez 78,94% des patients, d'autres complications (cardiovasculaire, neurologique, dermatologique, ophtalmologique...) ont été observées chez 21,05% des patients. Le principal facteur de risque de survenu de complication observé, était le retard de prise en charge (délai> 6heures) Chez 100% des patients. L'absence de la sérothérapie et ou le recours initial à un traitement traditionnel ont été des facteurs de risques de complication. La presque totalité des victimes par morsures d'Elapidés soit 89,9% (5/6 cas) sont décédées. La sérothérapie a été effectuée en urgence chez 97,4% des cas. La morbidité dans notre étude a été de 10,52% avec une mortalité à 7,8%. CONCLUSION: dans notre contexte, la prise en charge des envenimations par morsure de serpent reste tributaire d'une multitude de complications. Le pronostic est conditionné par l'administration précoce d'un traitement symptomatique et d'un antidote spécifique.

Rachianesthésie pour le cerclage du col utérin

Introduction :Notre étude avait pour but d'évaluer la rachianesthésie à faible dose de bupivacaïne et de fentanyl pour le cerclage du col de l'utérus chez des patientes en surpoids ou obèses. Le cerclage du col utérin est indiqué dans le traitement de l'incompétence cervicale, généralement réalisé sous anesthésie générale et en chirurgie ambulatoire. Méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective observationnelle et multicentrique réalisée sur une période de 18 mois portant sur la rachianesthésie pour cerclage du col utérin. Etaient inclues les patientes de classes ASA 1 et 2, ayant un indice de masse corporelle supérieur ou égal à 25 Kg/m2. La rachianesthésie était réalisée avec une association de 5 mg de bupivacaïne et de 25 µg de fentanyl. Les principales variables étudiées étaient la qualité du bloc sensitif et moteur, les paramètres hémodynamiques, le délai de sortie de l'hôpital. L'analyse statistique a été faite à l'aide du logiciel SPSS 21.0. Résultats : Cinquante-neuf patientes d'un âge moyen de 27 ± 7 ans avec un âge de grossesse de 16 ± 4 semaines d'aménorrhée (SA) ont été inclues. Le délai d'installation du bloc sensitif était de 3,86±1,06 minutes, pour un niveau d'anesthésie à T11 chez 86,44% des patientes, et un score de Bromage à 1 à la mise en position gynécologique. Aucune plainte douloureuse n'a été exprimée à la préhension du col. La durée moyenne du cerclage était de 22,83 ± 5,04 min. Aucun cas d'hypotension artérielle ou de bradycardie n'a été observé. La récupération postopératoire était complète (score de Bromage 0) à la 2ème heure. La sortie était faite à la fin de la 3ème heure post-opératoire chez toutes les patientes. Conclusion : La rachianesthésie à faible dose de bupivacaïne et de fentanyl est suffisante et efficace pour le cerclage du col, chez des patientes à terrain particulier, permettant ainsi une récupération post interventionnelle précoce

Accès d'euphorie au réveil d'une sédation avec le propofol

L'objectif de cette revue était de rapporter les effets hallucinatoires survenus chez un sujet de 30 ans, au réveil d'une sédation au propofol pour endoscopie digestive. Le propofol est un hypnotique intraveineux d'utilisation courante lors des anesthésies pour gestes de courte durée comme les procédures diagnostiques en radiologie et en endoscopie. Le réveil post-anesthésie est qualifié « de très bonne qualité », cependant des effets hallucinatoires et psychodysleptiques ont fait l'objet de quelques écrits dans la littérature. Nous rapportons un cas d'accès d'euphorie post-anesthésique après sédation au propofol pour une endoscopie digestive

Complications aigues de l'envenimation par morsures de serpent au service de Réanimation du chu mère enfant ''le Luxembourg'' de Bamako

L'envenimation par morsure de serpent reste un problème de santé publique en Afrique. Notre travail avait pour objectif d'étudier les complications aigues de l'envenimation par morsure de serpent, ainsi que les facteurs de risque de ses complications. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective et prospective sur une période de 07 ans, qui a été réalisée dans le département d'anesthésie réanimation et des urgences du CHU-Mère enfant le « Luxembourg » de Bamako. Résultats : Durant cette période, 76 cas d'envenimations ophidiennes ont été enregistrés. L'âge moyen des patients était de 34±12 ans.La famille des vipéridés (Echis et Bitis) était la plus incriminée 84,61% des cas. Les complications hémorragiques ont été observées chez 78,94% des patients, d'autres complications (cardiovasculaire, neurologique, dermatologique, ophtalmologique…) ont été observées chez 21,05% des patients. Le principal facteur de risque de survenu de complication observé, était le retard de prise en charge (délai> 6heures) Chez 100% des patients. L'absence de la sérothérapie et ou le recours initial à un traitement traditionnel ont été des facteurs de risques de complication. La presque totalité des victimes par morsures d'Elapidés soit 89,9% (5/6 cas) sont décédées. La sérothérapie a été effectuée en urgence chez 97,4% des cas. La morbidité dans notre étude a été de 10,52% avec une mortalité à 7,8%. Conclusion : dans notre contexte, la prise en charge des envenimations par morsure de serpent reste tributaire d'une multitude de complications. Le pronostic est conditionné par l'administration précoce d'un traitement symptomatique et d'un antidote spécifique

Anesthésie pour séparation d'un Craniopagus parasiticus

Le jumeau parasite est un type de siamois chez lequel un des jumeaux est représenté par une formation rudimentaire parasitant le jumeau principal. L'incidence des siamois est estimée de 1:50.000 à 1:100.000 naissances vivantes. Les siamois sont décrits en fonction des organes conjoints ou éventuellement partagés. La classification de Spencer est la plus classique. La séparation chirurgicale -si envisagée et réalisable- relève d'une prise en charge multidisciplinaire.La séparation d'un jumeau parasite est une intervention à risque per et post-opératoire élevé, nécessitant une exploration clinique, radiologique et physiologique notamment en ce qui concerne les organes conjoints ou fusionnés. Le risque anesthésique porte particulièrement sur l'intubation difficile, l'hémorragie, la transfusion massive, les troubles métaboliques. Pour partager notre expérience et discuter les principes de prise en charge, nous rapportons un cas d'anesthésie pour la séparation d'un cas de Craniopagus parasiticus réussi avec des suites post-opératoires sans complications

[Direct cost of traumatic brain management in Hospital of Ségou Mali: What funding for care management in Mali?] / Cout direct de la prise en charge du Traumatisme cranio-encephalique au Chr de Segou au Mali : Quel financement pour la pec au Mali?

Traumatic Brain Injury (TBI) is the second cause of admission in the emergency department at the Nianankoro Fomba hospital of Ségou. Young adults with low income are the most affected. The objective of this study is to evaluate the direct cost of the management of TBI at the emergency ward and to make a proposal for future financing of this management in Mali. We conducted a prospective study from September 2009 to December 2010 at the Nianankoro Fomba hospital of Ségou. All patients admitted in the emergency ward for TBI for more than 24 hours were included. The age range between 21-40 was the most affected. All socioprofessional categories were affected. The average cost of prescription was 55,392 CFA. Medical evacuation was necessary in 15 cases for an average fee of 60,700 CFA. Due to lack of money, 75% of deceased patients were not evacuated at the third level. The average cost of management was 99,385 CFA [range: 39,115-282,944]. The total cost of services was 7,269,320 CFA. The high cost of the management of TBI is a major determinant of morbidity and mortality of this disease.

Le traumatisme crânien encéphalique (TCE) est la deuxième cause d'admission aux urgences de l'hôpital Nianankoro Fomba de Ségou. Il touche l'adulte jeune avec un faible pouvoir d'achat. L'objectif de ce travail était d'évaluer le coût direct de la prise en charge (PEC) du TCE en réanimation et de proposer les modalités de financement pour sa PEC au Mali. Il s'agissait d'une étude prospective de Septembre 2009 à Décembre 2010 au centre hospitalier Nianankoro Fomba de Ségou. Tous les patients admis pour TCE en réanimation pour plus de 24 heures étaient inclus. La tranche d'âge 21­40 était prédominante. Toutes les couches socioprofessionnelles étaient exposées. Le coût moyen des ordonnances était de 55.392 CFA. L'évacuation sanitaire était effectuée dans 15 cas pour un frais de 60.700 francs. Pour manque de moyens, 75% des patients décédés n'étaient pas évacués en 3ème référence. Le coût moyen de la PEC était de 99.385 Francs (39.115-282.944). Le coût total des prestations s'élevait à 7.269.320 francs CFA. Le coût de la PEC des TCE est élevé et constitue un déterminant majeur de la morbimortalité liée à ce fléau.

Cout direct de la prise en charge du traumatisme cranio-encepahlique au CHR de Segou au Mali : quel financement pour la PEC au Mali ?

Le traumatisme cranien encephalique (TCE) est la deuxieme cause d'admission aux urgences de l'hopital Nianankoro Fomba de Segou. Il touche l'adulte jeune avec un faible pouvoir d'achat. L'objectif de ce travail etait d'evaluer le cout direct de la prise en charge (PEC) du TCE en reanimation et de proposer les modalites de financement pour sa PEC au Mali. Il s'agissait d'une etude prospective de Septembre 2009 a Decembre 2010 au centre hospitalier Nianankoro Fomba de Segou. Tous les patients admis pour TCE en reanimation pour plus de 24 heures etaient inclus. La tranche d'age 2140 etait predominante. Toutes les couches socioprofessionnelles etaient exposees. Le cout moyen des ordonnances etait de 55.392 CFA. L'evacuation sanitaire etait effectuee dans 15 cas pour un frais de 60.700 francs. Pour manque de moyens; 75% des patients decedes n'etaient pas evacues en 3eme reference. Le cout moyen de la PEC etait de 99.385 Francs (39.115-282.944). Le cout total des prestations s'elevait a 7.269.320 francs CFA. Le cout de la PEC des TCE est eleve et constitue un determinant majeur de la morbimortalite liee a ce fleau

[The use of rhythmic Holter record in the diagnosis of unexplained syncope at the point hospital cardiology division]. / Interet du Holter rythmique dans le diagnostic des syncopes inexpliquees dans le service de cardiologie a du point G.

Authors report the finding of the descriptive study of 36 syncope case following while 1 year (January-December 2006) in cardiology A service at the hospital of point G. The unexplained syncopes have represented 30% of the all syncopes. The female frequency sex was predominant with 58% of cases. The mean age of patients was 43 +/- SD years. The holter rhythmic during 24 hours has been productive for 58% in term of etiology research of syncope dominate essentially by the trouble of rythm at 19%.

[Risk factors for ischemic heart disease: a review of 162 cases in Bamako]. / Cardiopathies ischemiques en cardiologie a Bamako (a propos de 162 cas).

The determination of risk factors a low to prevent or to delay the apparition of certain diseases. Our study put out in Cardiology A of Hôpital du Point G. gold to determine the main risk factors of ischemic heart diseases between 162 patients. It appears that all classical risk factors (HBP, Diabetes, obesity, tobacco use, sedentary, menopause, contraceptives, dyslipidemia) were found among patients. It appears particularly that avoidable risk factors such tobacco use among young men, sedentary and obesity play important role in the beginning. So it is possible to deploy an efficient prevention politic.

[Evolution of the demography of anesthesia practitioners in French speaking Sub-Saharan Africa]. / Evolution de la démographie des praticiens d'anesthésie en Afrique francophone au sud du Sahara.

OBJECTIVE: To assess the course of the demography of anaesthesia providers in French-speaking subsaharian countries. TYPE OF STUDY: Retrospective survey. PERSONS: Doctors trained in anaesthesia and nurse anaesthetists registered in West African medical societies. METHODS: Countries, hospitals, anaesthesia manpower, seniority and place of training were analysed. RESULTS: In the 13 French-speaking subsaharian countries including 97.5-M inhabitants, 122 doctors and 868 nurses were registered as anaesthetists in 1998. Mean ratios were one doctor trained in anaesthesia for 799,180 inhabitants and one nurse anaesthetist for 112,327 inhabitants. From 1980 to 1998, these figures increased by a factor 11 for doctors (+1100%) and by a factor two for nurses (+100%). Most doctors were working in the chief town, in both public and private health care institutions. CONCLUSIONS: In all French-speaking subsaharian countries, a major shortage of doctors trained in anaesthesia is existing.

La fibrillation auriculaire permanente: épidémiologie clinique et étiologie. A propos de 35 cas

Les auteurs rapportent les résultats d'une étude rétrospective réalisée sur les dossiers de malades hospitalises pendant les années 1990 et 1992 dans le Service de Cardiologie de l'Hôpital du Point G. pour 17 hommes (48;6 pour cent) avec un âge moyen de 55;1 ans. L'insuffisance cardiaque était présenté chez 30 malades (85;7 pour cent). Deux complications emboliques ont été enregistrées (5;7 pour cent). Dans la majorité des cas 26 malades soit 74;30 pour cent; une tachyarythmie existait. Une cardiomégalie radiologique apparaissant chez 21 malades (80;8 pour cent) et tous les échocardiogrammes réalisés (12) étaient pathologiques. Les étiologies étaient dominées par les valvulopathies (71;4 pour cent) suivies de la pyocardiopathie hypertensive (17;4 pour cent)

La myocardiopathie hypertensive dans le Service de Cardiologie de l'Hopital National du Point G. Bamako: Epidemiologie - Clinique -Evolution

Les auteurs evaluent la myocardiopathie hypertensive a la lumiere des donnees epidemiologiques; cliniques; et evolutives a partir de 800 admissions pour pathologie cardiovasculaire au Service de Cardiologie de l'Hopital du Point G. Du 1er janvier 1989 au 31 decembre 1990

Morbidite et mortalite cardiovasculaires a Bamako (Mali)

Les auteurs rapportent les resultats d'une etude retrospective des cardiopathies hospitalisees en cardiologie pendant l'annee 1992 et portant sur 358 dossiers. Il s'agit d'une etude clinique. Seulement 61 malades ont beneficie d'une echographie cardiaque. La predominance masculine est nette 54 pour cent et la distribution nosologique fait apparaitre trois pathologies dominantes: hypertension arterielle 36;5 pour cent; valvulopathies 23 pour cent et myocardiopathie primitive 14;8 pour cent alors que les coronaropathies 2;2 pour cent et les pericardites 2;5 pour cent sont rares. La mortalite globale est de 12;6 pour cent. L'hyertension arterielle est l'affection la plus meurtriere avec 51;11 pour cent de deces. Viennent ensuite les valvulopathies (15;5 pour cent); puis les insuffisances cardiaques et myocardiopathies. La letalite est elevee dans les insuffisances cardiaques de cause indeterminee (40 pour cent) qui constituent un groupe disparate

Indications et couts des hospitalisations dans le service de cardiologie de l'hopital du Point-G a Bamako

Les auteurs rapportent les resultats d'une etude sur les indications d'hospitalisations en cardiologie et le cout de leur prise en charge. Les pathologies les plus souvent responsables de l'admission sont les valvulopathies 31 pour cent; l'HTA 29 pour cent et les hyposystolies indeterminees 27 pour cent. L'ischemie coronaire a le cout le plus eleve

[Aneurysms in Takayasu disease]. / Anévrysmes au cours de la maladie de Takayasu.

Takayashu's inflammatory panarteritis essentially results in stenotic lesions of the supra aortic axes and the collateral vessels of the abdominal aorta. Fusiform, segmental post-stenotic dilatation is commonly observed. Three particular types of aneurysms are described, each illustrated by a case report: --aneurysm of the ascending aorta causing severe aortic regurgitation by dilatation of the aortic ring: the diagnosis of Takayashu's disease was made in a young West Indian female on the evidence of associated aortic lesions and calcification of the descending thoracic aorta. The patient underwent replacement of the ascending aorta and aortic valve replacement. This form is very rare, although mild aortic regurgitation in Takayashu's disease has been reported in about ten cases by different workers; --large saccular aortic aneurysm. This lesion of the descending thoracic aorta with parietal calcification and without intrasaccular thrombosis was associated with a long, irregular stenosis of the paroxismal segment of the aorta, giving rise to signs of coarctation, and with multiple stenoses of the supra-aortic axes in a 31 year old Algerian. Surgical cure was realised by occluding the orifice in order to avoid replacing the aorta at the origin of the main medullary arteries. An ascending aorta-abdominal aorta bypass was performed at the same time, together with correction of the stenoses of the supra-aortic vessels. A few similar cases of large succular aneurysms of the thoracic or abdominal aorta or of the large collateral vessels have previously been described; --pseudo-aneurysm due to arterial rupture and formation of a large hematoma. A 20 year old Algerian presented with a polylobulated saccular aneurysm of the superficial femoral artery in the femoral triangle. Several stenotic lesions typical of Takayashu's disease (including a particularly rare stenosis of the contra lateral superficial femoral artery) were associated. At surgery, the lesion was found to be a pseudo-aneurysm with no true arterial wall on histological examination. The role of an infective endarteritis is discussed and excluded. This type of lesion does not appear to have been previously reported. These three varieties of aneurysm were the presenting signs of Takayashu's disease in the cases reported.