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1.
Mali Med ; 36(1): 1-7, 2021.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37973567

ABSTRACT

INTRODUCTION: Kidney disease (KD) is defined as a set of functional, morphological and histological kidney abnormalities. It is a truly global public health problem. Its prevalence is estimated to be 50 times that of end-stage renal disease (ESRD). In Kayes, there is no data on the prevalence of kidney disease, hence the interest of this study. OBJECTIVES: to determine the prevalence of renal disease, its main causes and the main factors of aggravation of this pathology in the emergency department at hospital Fousseyni DAOU of Kayes. METHODOLOGY: Retrospective cross-sectional study carried out from January 1, 2014 to February 1, 2015. We included all hospitalized patients in whom a renal damage marker (elevation of plasma creatinine, urinary sediment abnormality, ultrasound, histology and significant proteinuria) has been found. RESULTS: the prevalence of kidney disease was 9.9% (109/1099). Eighty-nine met the inclusion criteria. The study population was composed of 47 women (52.8%) and 42 men (47.2%), with a sex ratio of 0.89 in favor of women. The average age was 40.09 years with a predominance of patients in the age group [40-59]. The main reasons for consultation were hypercreatininaemia (48.3%), edematous syndrome (16.9%), low back pain (10.1%). High blood pressure (55.1%) and lower extremity edema (46.1%) were the medical history frequently found in our study. The kidney disease found was in order of growth: chronic renal failure (51%); acute renal failure (28%); proteinuria (16%), hematuria (3%), morphological abnormality of the kidneys (2%). Tubulointerstitial nephropathy represented 64% of acute renal failure with P = 0.000306. Vascular nephropathy constituted 46.7% of chronic renal failure with P = 0.000251. No cases of glomerular nephropathy were found in patients over 60 years of age.The most common causes were represented by nephrotoxic drugs injuries; infectious; high blood pressure and diabetes. The most observed aggravating factors are herbal medicine, urinary tract infections, renal hypoperfusion and unbalanced hypertension. CONCLUSION: kidney disease is not uncommon in the emergency room at Hospital Fousseyni Daou of Kayes. The most common causes are nephrotoxic drugs, hypertension and diabetes.


INTRODUCTION: La maladie rénale (MR) définie comme l'ensemble des anomalies rénales fonctionnelle, morphologique et histologique. Elle est un véritable problème mondial de santé publique. Sa prévalence serait 50 fois celle de l'insuffisance rénale terminale (IRT). A Kayes, il n'existe pas de donnée sur la prévalence de la maladie rénale, d'où l'intérêt de cette étude. OBJECTIFS: déterminer la prévalence de la maladie rénale, ses principales causes et les principaux facteurs d'aggravation de cette pathologie dans le service des urgences de l'hôpital Fousseyni DAOU de Kayes. MÉTHODOLOGIE: Etude transversale rétrospective réalisée du 1er janvier 2014 au 1er février 2015. Etaient inclus, tous les patients hospitalisés chez qui au moins un marqueur d'atteinte rénale (élévation de la créatinine plasmatique, anomalie du sédiment urinaire, anomalie échographique ou histologique et une protéinurie significative) a été retrouvé. Les paramètres analysés étaient socio-épidémiologiques, cliniques et para-cliniques. Nous avons exclu tous les patients dont les dossiers médicaux étaient inexploitables. RÉSULTATS: la prévalence de la maladie rénale était de 9,9% (109/1099). Quatre-vingtneuf répondaient aux critères d'inclusion. La population d'étude était composée de 47 femmes (52,8%) et de 42 hommes (47,2%), avec un sex-ratio de 0,89 en faveur des femmes. La moyenne d'âge était de 40,09 ans avec une prédominance des patients de la tranche d'âge [40-59]. Les principaux motifs de consultation étaient hypercréatininémie (48,3%), syndrome œdémateux (16,9%), douleur lombaire (10,1%). L'hypertension artérielle (55,1%) et œdème des membres inférieurs (46,1%) étaient les antécédents pathologiques fréquemment retrouvées dans notre étude. La maladie rénale retrouvée était par ordre de croissance : insuffisance rénale chronique (51%) ; insuffisance rénale aigue (28%) ; protéinurie (16%), hématurie (3%), anomalie morphologique des reins (2%). La néphropathie tubulo-interstitielle représentait 64% des insuffisances rénales aiguës avec P= 0,000306. La néphropathie vasculaire constituait 46,7% des insuffisances rénales chroniques avec P= 0,000251. Aucun cas de néphropathie glomérulaire n'a été retrouvé chez les patients de plus de 60 ans.Les causes les plus fréquentes étaient représentées par les causes toxiques (médicaments néphrotoxiques) ; infectieuses ; l'hypertension artérielle et le diabète. Les facteurs d'aggravations les plus observés sont la phytothérapie, l'infection urinaire, l'hypoperfusion rénale et l'HTA non équilibrée. CONCLUSION: la maladie rénale n'est pas rare aux urgences de l'hôpital Fousseyni Daou de Kayes. Les causes les plus fréquemment rencontrées sont les médicaments néphrotoxiques, l'HTA et le diabète.

2.
Mali Med ; 36(1): 8-15, 2021.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37973572

ABSTRACT

INTRODUCTION: Obstructive renal failure or obstructive uropathy is an entity defined by the simultaneous presence of impaired renal function and dilated urinary excretory pathways in medical imaging. It accounts for 2 to 10% of the causes of acute renal failure (ARF). The purpose of this work was to evaluate the prevalence of this condition in our department. METHOD: This was a retrospective study conducted from January 1, 2017 to June 30, 2018 in the said department. The parameters studied were age, sex, etiology, type of renal failure, actions performed, surgical results of the procedure, creatinine level before and after management, and death rate. RESULTS: obstructive renal failure accounted for 7.32% of all hospitalizations during the study period. The sex ratio was 1.86 in favor of men. The average age was 48.99 ± 6.81 years with extremes of 7 and 102 years. The etiologies were dominated by lithiasis (43.4%). Renal failure was acute and chronic in 20.5% and 54.2% of cases, respectively. It was indeterminate in 25.3% of cases. The obstructive character of renal failure has been confirmed in medical imaging. Lithiases accounted for 43.4% of cases. For therapeutic management, our patients received urinary catheterization (38.6%), nephrostomy (34.9%), urological surgery (22.9%) and hemodialysis (22%). The evolution was favorable in 59% of the cases. CONCLUSION: Obstructions of the upper urinary tract are becoming more frequent in our medical practice. They occur mainly in patients with lithiasis. There is a large proportion of kidney failure requiring hemodialysis.


INTRODUCTION: L'insuffisance rénale obstructive ou encore uropathie obstructive est une entité définie par la présencesimultanée d'une altération de la fonction rénale et d'une dilatation des voies excrétrices urinaires à l'imageriemédicale. Elle représente 2 à 10% des causes d'insuffisance rénale aiguë (IRA). L'objectif de ce travail était de déterminer la prévalence de cette affection dans notre service. MÉTHODE: Il s'agissait d'une étude rétrospective réalisée du 1er janvier 2017 au 30 juin 2018 dans le service de néphrologie du CHU du Point G.Ont été inclus, tous les patients hospitalisés dans le service durant la période d'étude et ayant un dossier médical exploitable. Les paramètres étudiés étaient l'âge, le sexe, l'étiologie, le type d'insuffisance rénale, les gestes réalisés, les résultats chirurgicaux de la procédure, le taux de créatinine avant et après la prise en charge et le taux de décès. RÉSULTAT: Durant la période d'étude, 83 patients répondaient aux critères d'inclusion sur les 1133 patients hospitalisés, soit 7, 32%.Le sex-ratio était de 1,86 en faveur des hommes. L'âge moyen était de 48,99±6,81 ans avec des extrêmes de 7 et 102 ans. A l'admission 97,6% des patients avaient une créatininémie augmentée. La créatininémie moyenne était de 1284,087 µmol/l avec des extrêmes de 506 et 2063 µmol/l. La créatininémie moyenne après traitement était de 579,605 µmol/l. L'échographie de l'arbre urinaire réalisée chez tous nos patients a montré une hydronéphrose et une urétérohydronéphrose dans respectivement 61,5% et 38,5% des cas. La tomodensitométrie abdomino-pelvienne réalisée chez 42 patients, montrait une urétérohydronéphrose bilatérale dans 50% des cas. La lithiase urétérale et les séquelles bilharziennes étaient les plus fréquemment retrouvées à la TDM avec 23,53% chacune. L'infection urinaire était présente dans 59,7% des cas et le germe isolé était Escherichia coli dans 32,8% des cas. Les étiologiesétaient dominées par les lithiases (43,4%). L'insuffisance rénale était aiguë et chronique dans respectivement 20,5% et 54,2% des cas. Elle était indéterminée dans 25,3% des cas. La prise en charge thérapeutique comportait le sondage urinaire (38,6%), la néphrostomie percutanée (34,9%), la chirurgie urologique (22,9%) et l'hémodialyse (22%).L'évolution a été favorable dans 59,04% des cas dont 20,48% des cas de guérison complète, 14, 46% des cas d'amélioration et 24,10% des cas ont été transférés. Le taux de mortalité était élevé soit 36,14%. CONCLUSION: les obstructions du haut appareil urinaire sont de plus en plus fréquentes dans notre pratique médicale. Elles sont essentiellement d'origine lithiasique. On compte une importante proportion d'insuffisance rénale nécessitant une prise en charge en hémodialyse.

3.
Mali Med ; 35(3): 12-14, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978731

ABSTRACT

INTRODUCTION: Chronic kidney disease (CKD)is a serious public health problem in Africa with regard to mortality associated with it. According to global hospital data, CKD is involved in 4-22% of deaths in tropical Africa. In Mali, epidemiological studies are infrequent.Thus, this work is under taken with the objective of studying the epidemiological aspects and the factors associated with the mortality of hemodialysis patients in the hemodialysis unit of the Mali Gavardo Hospital (HMG) in Sébenikoro. METHOD: We conducted a descriptive retrospective cross-sectionalstudy of the hemodialysis unit of the HMG in Sébenikoro. Data were collected over a 12-month period from January to December 2017. Included were records of all hemodialysis patients for chronic renal failure who died, of either sex and anyage. RESULTS: A total of 52 patients were dialysed during the study period among whom 12 died or a mortality rate of 23%. The average age of the patients was 59.16 years with extremes of 39 and 71 years. Patients aged 60 and over accounted for 58.3% of cases. There was a male predominance with a sex ratio M / F: 2. In terms of chronic diseases, 83.3% of patients were hypertensive, 50% diabetic, and 16.66% hadhepatitis C. Compared to the initial nephropathies : glomerular nephropathy: 58.3%, vascular nephropathy: 25.0%, undetermined nephropathy: 16.7%. For the management of anemia, 100% ofour patients received EPO and iron injection. Regarding the management of hemodialysis, 83.3% had an AVF as a vascular approach and 16.7% had a central venous catheter as a vascular approach. The patients were all regular at their hemodialysis session with a rhythm of two sessions of 04H of time per session and per week. The causes of death were dominated by cardiovascular pathologies: 5 cases, 41.7%, infectious diseases: 4 cases, 33.3%, indeterminate pathologies: 3 cases or 25%. Deaths occurred in 58.3% of cases before one year of dialysis and 41.7% after one year of hemodialysis treatment. CONCLUSION: The mortality rate of hemodialysis patients is high in Mali, especially in the HMG of Sébénikoro. Cardiovascular causes have an important role in the mortality of hemodialysis patients, but other causes such as infections are not to be over looked.


INTRODUCTION: En Afrique, l'insuffisance rénale chronique (IRC) est un problème de santé publique au regard de la mortalité qui lui est associée. L'IRC est impliquée dans 4 à 22% de décès en Afrique tropicale . Au Mali les études épidémiologiques sont rares . Ce travail est entrepris pour étudier les aspects épidémiologiques et les facteurs associés à la mortalité chez les hémodialysés chroniques. MÉTHODE: il s'agissait d'une étude transversale rétrospective et descriptive ayant pour cadre l'unité d'hémodialyse de l'HMG. Les données ont été collectées sur une période de 12 mois. Ont été inclus, les dossiers de tous les patients hémodialysés chroniques décédés. RÉSULTATS: Au total 52 patients dialysés pendant la période d'étude parmi lesquels 12 sont décédés soit un taux de mortalité de 23%. L'âge moyen des patients était de 59,16 ans avec des extrêmes de 39 et 71 ans. Les patients âgés de 60 ans et plus constituaient 58,3% des cas. On notait une prédominance masculine avec un sexe ratio H/F : 2. Les néphropathies initiales étaient glomérulaire (58,3%), vasculaire (25,0%) et indéterminée (16,7%). Pour la prise en charge en hémodialyse, 83,3% avait une FAV et 16,7% avait bénéficié d'un cathéter veineux central. Les causes de mortalité étaient : les pathologies cardiovasculaires (41,7%,), les pathologies infectieuses (33,3), les pathologies indéterminées (25%). CONCLUSION: Le taux de mortalité des hémodialysés est élevé à l'HMG. Les causes cardiovasculaires ont une place importante dans la mortalité des hémodialysés.

4.
Mali Med ; 35(2): 1-5, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978775

ABSTRACT

AIM: Hemodialysis is the only method of renal replacement in Mali. Purpose of this work: to study the evolution of chronic hemodialysis. PATIENTS AND METHODS: In a retrospective study, we used the medical charts of 150 patients. The studied parameters were the epidemiology and clinic profile of patients, the risk factors, the quality and the impact of the benefits on the survival. The data were analyzed on SPSS 12.0 for Windows with p <0.05 as the significance value. RESULTS: The mean age was 40.45 years (15 years and 77 years). Patients have a low income in 60%. The hemoglobin level was less than 9 g/l in 63.3%. Kidney vascular disease was the most frequent causes in 42%. Hyperphosphataemia was found in 38.6%. The lipid balance was disturbed in 73.9%. A central catheter was used directly in 78.7%. The mortality rate was of 37.3%. The death was due to hypertrophic cardiomyopathy in 35.5% (p = 0.002). Low hemoglobin (p = 0.0002), central catheterization (p=0.008), cardiovascular complications (p= 0.007) and hemodialysis duration (p = 0.00001) are the risk factors for high mortality. CONCLUSION: The duration of life in hemodialysis remains linked to the complications of renal damage and early management.


OBJECTIF: L'hémodialyse est la seule méthode de suppléance rénale au Mali. But du travail : étudier l'évolution des hémodialysés chroniques. PATIENTS ET MÉTHODES: Etude rétrospective transversale de 3 ans chez 150 patients. Les paramètres étudiés : le profil épidémioclinique, les facteurs de risques, la qualité et l'impact des prestations sur la survie. Les données ont été analysées sur SPSS 12.0 pour Windows avec p<0,05 comme valeur de significativité. RÉSULTATS: L'âge moyen des patients était de 40,45 ans. Le revenu était faible chez 60%. Le taux d'hémoglobine était inférieur à 9g/dl chez 63,3%. La néphropathie vasculaire était la principale cause 42%. L'hyperphosphorémie isolée était retrouvée chez 38,6%. Le bilan lipidique était perturbé chez 73,9%. L'abord vasculaire était le cathéter central chez 78,7%. La mortalité était de 37,3%. Le décès était dû à la cardiomyopathie hypertrophique chez 35,5% (p = 0,002). Le taux d'hémoglobine bas (p=0,0002), le KT central (p=0,008), les complications cardiovasculaires (p=0,007) et la durée en hémodialyse (p=0,00001) sont des facteurs de risques de mortalité élevée. CONCLUSION: La durée de vie en hémodialyse reste liée aux complications de l'atteinte rénale et à la prise en charge précoce.

5.
Mali Med ; 35(2): 52-55, 2020.
Article in French | MEDLINE | ID: mdl-37978776

ABSTRACT

INTRODUCTION: The appearance of spontaneous subdural hematoma (SSDH) is a rare phenomenon in chronic hemodialysis and is burdened with significant morbidity and mortality. It's prevalence remains low in Sub-Saharan Africa, is 0.43%. We report a case of SSDH in a young hemodialysis patient with favorable outcome after medico-surgical management. CLINICAL OBSERVATION: This is a 35-year-old patient who has been hemodialysed since June 2016 for chronic renal insufficiency of hypertensive origin. He was admitted on 18 July 2018 in the nephrology department of CHU Point G for intense headaches in a context of dysarthria. They associate themselves with speech disorders, photo-phonophobia, uncontrollable nausea and vomiting. It does not report any notion of head trauma. The physical examination noted dysarthria, a right pyramidal syndrome made of right Babinsky sign, right arm deficit at 4/5, and right hemicorporeal hyperkinesia. He weighed 62 kg for 165 cm, the blood pressure was 187 / 110 mmHg. The patient had clinical signs of extracellular dehydration. Non-injected cerebral CT showed an acute left sub-dural hematoma with peri-lesional cerebral hypodensity. Surgical evacuation of the hematoma through a trephine hole is performed under local anesthesia. The postoperative course was simple. His hemodialysis sessions were done without heparin from diagnosis until 23 days post operatively. CONCLUSION: Spontaneous subdural hematoma is multifactorial and rare in the dialysis patient. Despite high morbidity and mortality, hemodialysis should not refute surgical management of subdural hematoma.


INTRODUCTION: L'apparition d'un hématome sous-dural (HSD) spontané est un phénomène rare en hémodialyse chronique et est grevé d'une morbi-mortalité importante. Sa prévalence reste faible en Afrique Sub-Saharienne soit 0,43%. Nous rapportons un cas d'HSD spontané chez un patient jeune hémodialysé avec issue favorable après une prise en charge médico-chirurgicale. OBSERVATION CLINIQUE: Il s'agit d'un patient de 35 ans, hémodialysé depuis juin 2016 pour une insuffisance rénale chronique d'origine hypertensive. Il a été admis le 18 juillet 2018 dans le service de néphrologie du CHU Point G pour des céphalées intenses dans un contexte de dysarthrie. Ils s'y associent des troubles de langage, d'une photo-phonophobie, des nausées et des vomissements incoercibles. Il ne rapporte aucune notion de traumatisme crânien. L'examen physique notait une dysarthrie, un syndrome pyramidal droit fait de signe de Babinsky droit, un déficit du bras droit à 4/5, et une hyperkinésie hémicorporelle droite. Il pesait 62 kg pour 165 cm, la pression artérielle était à 187/110 mmHg. Le patient présentait des signes cliniques de déshydratation extracellulaire. La tomodensitométrie cérébrale sans injection montrait un hématome sous-dural aigu gauche avec hypodensité cérébrale péri-lésionnelle. L'évacuation chirurgicale de l'hématome à travers un trou Trépan est réalisée sous anesthésie locale. Les suites opératoires ont été simples. Ses séances d'hémodialyse étaient faites sans héparine depuis le diagnostic jusqu'à j 23 en post opératoire. CONCLUSION: L'hématome sous-dural spontané est multifactoriel et rare chez le patient dialysé. Malgré une forte morbi-mortalité, l'hémodialyse ne doit pas réfuter une prise en charge chirurgicale de l'hématome sous-dural.

6.
Mali méd. (En ligne) ; 35(35): 1-5, 2020. ilus
Article in French | AIM (Africa) | ID: biblio-1265755

ABSTRACT

Objectif:L'hémodialyse est la seule méthode de suppléance rénale au Mali.But du travail:étudierl'évolution des hémodialysés chroniques.Patients et Méthodes:Etude rétrospective transversale de3 ans chez 150 patients. Les paramètres étudiés: le profil épidémioclinique, les facteurs de risques, la qualité et l'impact des prestations sur la survie. Les données ont été analysées sur SPSS 12.0 pour Windows avec p<0,05 comme valeur de significativité.Résultats:L'âge moyendes patients était de40,45 ans. Le revenu était faible chez 60%. Le taux d'hémoglobine était inférieur à 9g/dl chez 63,3%.La néphropathie vasculaire était la principale cause 42%. L'hyperphosphorémie isolée était retrouvée chez 38,6%. Le bilan lipidique était perturbé chez 73,9%. L'abord vasculaire était le cathéter central chez78,7%. La mortalité était de 37,3%. Le décès était dû à la cardiomyopathie hypertrophique chez 35,5% (p = 0,002). Le taux d'hémoglobine bas (p=0,0002), le KT central (p=0,008), les complications cardiovasculaires (p=0,007) et la durée en hémodialyse (p=0,00001) sont des facteurs de risques de mortalité élevée.Conclusion:La durée de vie en hémodialyse reste liée aux complications de l'atteinterénale et à la prise en charge précoce


Subject(s)
Biological Evolution , Mali
7.
Mali méd. (En ligne) ; 35(35): 52-55, 2020. ilus
Article in French | AIM (Africa) | ID: biblio-1265766

ABSTRACT

Introduction:L'apparition d'un hématome sous-dural (HSD) spontané est un phénomène rare en hémodialyse chronique et est grevé d'une morbi-mortalité importante. Sa prévalence reste faible en Afrique Sub-Saharienne soit 0,43%. Nous rapportons un cas d'HSD spontané chez un patient jeune hémodialysé avec issue favorable après une prise en charge médico-chirurgicale.Observation clinique:Il s'agit d'un patient de 35 ans,hémodialysé depuis juin 2016 pour une insuffisance rénale chronique d'origine hypertensive.Il a été admis le 18 juillet 2018 dans le service de néphrologie du CHU Point G pour des céphalées intenses dans un contexte de dysarthrie. Ils s'y associent des troubles de langage, d'une photo-phonophobie, des nausées et des vomissements incoercibles. Il ne rapporte aucune notion de traumatisme crânien.L'examen physique notait une dysarthrie, un syndrome pyramidal droit fait de signe de Babinsky droit, un déficitdu bras droit à 4/5, et une hyperkinésie hémicorporelle droite. Il pesait 62 kg pour 165 cm, la pression artérielle était à 187/110 mmHg. Le patient présentait des signes cliniques de déshydratation extracellulaire. La tomodensitométrie cérébrale sans injection montrait un hématome sous-dural aigu gauche avec hypodensité cérébrale péri-lésionnelle. L'évacuation chirurgicale de l'hématome à travers un trouTrépan est réalisée sous anesthésie locale. Les suites opératoires ont été simples. Ses séances d'hémodialyse étaient faites sans héparine depuis le diagnostic jusqu'à j 23 en post operatoire. Conclusion:L'hématome sous-dural spontané est multifactoriel et rare chez le patient dialysé. Malgré une forte morbi-mortalité, l'hémodialyse ne doit pas réfuter une prise en charge chirurgicale de l'hématome sous-dural


Subject(s)
Mali , Prognosis
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