ABSTRACT
Mesothelioma of the testicular vagina is a rare malignant tumour, most often discovered by chance. The rarity of this type of tumour has not led to the development of specific guidelines. Median survival is estimated at 30 months. The lack of data and official recommendations makes surgical and medical management and follow-up difficult. Men who have not undergone radical orchiectomy die very rapidly after diagnosis. The remission rate at 1 year post-orchidectomy is 47 %, the recurrence rate at 1 year is 53 % and 92 % of relapses occur within 5 years post-operatively. The treatment option of hemiscrotectomy in the first instance has rarely been used; a second-look resection with negative margins may be proposed. The usefulness of adjuvant chemotherapy and/or radiotherapy has not been clearly demonstrated. Local recurrence is accompanied by metastasis in 85 % of cases. In the case of metastatic cancer (15 %), the retro-peritoneal, inguinal and iliac lymph nodes may be invaded. Follow-up by injected thoraco-abdomino-pelvic CT scan is recommended every 3 months for 2 years, then once a year for 3 years, for a total of 5 years of close follow-up. The long-term recurrence rate is 3 %.
Le mésothéliome de la vaginale testiculaire est une tumeur maligne rare et souvent de découverte fortuite. Sa rareté d'apparition n'a pas permis de développer des recommandations spécifiques. La survie médiane est estimée à 30 mois. Le manque de recommandations officielles rend sa prise en charge chirurgicale, médicale et son suivi difficiles. Les hommes n'ayant pas bénéficié d'orchidectomie radicale décèdent très rapidement après le diagnostic. Le taux de rémission à 1 an post-orchidectomie est de 47 %, le taux de récurrence à 1 an est de 53 % et 92 % des rechutes se font endéans les 5 ans post-opératoires. L'option thérapeutique par hémi-scrotectomie en première intention a rarement été pratiquée, une résection de «second look¼ en marges saines peut être proposée. L'utilité d'une chimiothérapie et/ou d'une radiothérapie adjuvante n'a pas été clairement démontrée. Une rechute locale est accompagnée de métastases dans 85 % des cas. En cas de cancer d'emblée métastatique (15 %), les relais ganglionnaires rétro-péritonéaux, inguinaux et iliaques peuvent être envahis. Un suivi par scanner thoraco-abdomino-pelvien injecté est recommandé tous les 3 mois pendant 2 ans, puis 1 fois par an pendant 3 ans pour un total de 5 ans. Le taux de récidive au long cours est de 3 %.