Placement of a subcutaneous ureteral bypass in a Miniature Pinscher with presumed xanthine urolithiasis as a result of allopurinol treatment.

INTRODUCTION: This case report describes the long-term success of a subcutaneous ureteral bypass device in a dog for treatment of a ureteral obstruction. The suspected xanthine urolithiasis was secondary to treatment with allopurinol for leishmaniasis. The dog presented initially with lethargy, anuria and abdominal pain. Mild azotemia was found on biochemical analysis and abdominal ultrasound revealed bilateral ureteral obstruction. A subcutaneous ureteral bypass was subsequently placed using a standard surgical technique. The dog recovered uneventfully and the azotemia resolved within days. Follow-up examinations were performed every trimester for over three years and no complications like obstruction of the bypass tubes, urinary tract infection or azotemia were recognized during this follow-up period. Allopurinol was replaced with domperidone as long-term treatment against Leishmaniasis which resulted in a mild increase of the leishmania serum antibody titer. The subcutaneous ureteral bypass placement was successful and safe in this dog and is a valuable alternative in cases of ureteral obstruction also in dogs.

INTRODUCTION: Ce rapport de cas décrit le succès à long terme d'une dérivation urétérale sous-cutanée chez un chien pour le traitement d'une obstruction urétérale. L'urolithiase xanthique suspectée était secondaire à un traitement à l'allopurinol contre la leishmaniose. Le chien a d'abord présenté une léthargie, une anurie et des douleurs abdominales. L'analyse biochimique a révélé une légère azotémie et l'échographie abdominale a révélé une obstruction urétérale bilatérale. Une dérivation urétérale sous-cutanée a été mise en place selon une technique chirurgicale standard. Le chien s'est rétabli sans incident et l'azotémie a disparu en quelques jours. Des examens de suivi ont été effectués tous les trimestres pendant plus de trois ans et aucune complication telle qu'une obstruction du tube de dérivation, une infection urinaire ou une azotémie n'a été constatée au cours de cette période de suivi. L'allopurinol a été remplacé par de la dompéridone dans le cadre d'un traitement à long terme contre la leishmaniose, ce qui a entraîné une légère augmentation du titre des anticorps sériques contre la leishmaniose. La mise en place d'une dérivation urétérale sous-cutanée s'est avérée efficace et sûre chez ce chien et constitue une alternative intéressante en cas d'obstruction urétérale, y compris chez les chiens.

Orbital-Selectivity-Induced Robust Quantum Anomalous Hall Effect in Hund's Metals MgFeP.

Ferromagnetic (FM) states with high Curie temperatures (Tc) and strong spin-orbit coupling (SOC) are indispensable for the long-sought room-temperature quantum anomalous Hall (QAH) effects. Here, we propose a two-dimensional (2D) iron-based monolayer MgFeP that exhibits a notably high FM Tc (about 1525 K) along with exceptional structural stabilities. The unique multiorbital nature in MgFeP, where localized dx2-y2 and dxz/yz orbitals coexist with itinerant dxy and dz2 orbitals, renders the monolayer a Hund's metal and in an orbital-selective Mott phase (OSMP). This OSMP triggers an FM double exchange mechanism, rationalizing the high Tc in the Hund's metal. This material transitions to a QAH insulator upon consideration of the SOC effect. By leveraging orbital selectivity, the QAH band gap can be enlarged by more than two times (to 137 meV). Our findings showcase Hund's metals as a promising material platform for realizing high-performance quantum topological electronic devices.

Intraperitoneal and incisional ropivacaine did not improve postoperative analgesia after multimodal anaesthesia compared with saline in dogs undergoing ovariohysterectomy.

INTRODUCTION: Intraperitoneal administration of local anaesthetics may reduce postoperative pain after ovariohysterectomy in dogs. The aim of this prospective, randomised, blinded, placebo-controlled clinical trial was to compare postoperative analgesia and opioid requirements after intraperitoneal and incisional administration of ropivacaine versus 0,9 % NaCl (saline). Forty-three client-owned dogs were enrolled in the study and anaesthetised using a standardized protocol that included premedication with acepromazine (0,03-0,05 mg/kg) and dexmedetomidine (0,01 mg/kg) intramuscularly. Anaesthesia was induced with propofol titrated to effect and ketamine (1 mg/kg) intravenously and maintained with isoflurane in oxygen. The analgesic regimen included carprofen (4 mg/kg) subcutaneously and morphine (0,2 mg/kg) intravenously. Depending on group assignment, each dog received either an intraperitoneal and incisional splash with ropivacaine (2 mg/kg and 1 mg/kg, respectively) (group R), or an equal volume of saline (group S). Buprenorphine (0,02 mg/kg) was administered intramuscularly once the uterus was removed. Sedation and pain were assessed 0,5, 1, 2, 4, 6 and 8 hours after extubation using a sedation scale, the short form of the Glasgow Composite Pain Scale (CMPS-SF) and a dynamic interactive visual analogue scale (DIVAS). Postoperatively, buprenorphine (0,01 mg/kg) was administered intravenously if dogs scored 6/24 on CMPS-SF. The ordinal mixed model showed no difference in pain scores between groups. Fisher's exact test showed no significant difference in postoperative buprenorphine requirements between group S (3/22 dogs) and group R (1/21 dogs) at the doses used. In addition, lower sedation scores were associated with higher DIVAS scores. In this multimodal analgesic protocol, ropivacaine could not improve analgesia compared to saline.

INTRODUCTION: L'administration intrapéritonéale d'anesthésiques locaux peut réduire la douleur postopératoire après une ovariohystérectomie chez la chienne. L'objectif de cet essai clinique prospectif, randomisé, en aveugle et contrôlé par placebo était de comparer l'analgésie postopératoire et les besoins en opioïdes après l'administration intrapéritonéale et incisionnelle de ropivacaïne par rapport à du NaCl 0,9 % (sérum physiologique). Quarante-trois chiennes appartenant à des clients ont été enrôlés dans l'étude et anesthésiés selon un protocole standardisé comprenant une prémédication par acépromazine (0,03 - 0,05 mg/kg) et dexmedetomidine (0,01 mg/kg) par voie intramusculaire. L'anesthésie a été induite avec du propofol dosé à l'effet et de la kétamine (1 mg/kg) par voie intraveineuse et maintenue avec de l'isoflurane dans de l'oxygène. Le traitement analgésique comprenait du carprofène (4 mg/kg) par voie sous-cutanée et de la morphine (0,2 mg/kg) par voie intraveineuse. En fonction de son affectation à un groupe, chaque chien a reçu soit une injection intrapéritonéale et incisionnelle de ropivacaïne (2 mg/kg et 1 mg/kg, respectivement) (groupe R), soit un volume égal de solution saline (groupe S). La buprénorphine (0,02 mg/kg) a été administrée par voie intramusculaire après l'ablation de l'utérus. La sédation et la douleur ont été évaluées 0,5, 1, 2, 4, 6 et 8 heures après l'extubation à l'aide d'une échelle de sédation, de la forme courte de l'échelle composite de douleur de Glasgow (CMPS-SF) et d'une échelle visuelle analogique interactive dynamique (DIVAS). En postopératoire, de la buprénorphine (0,01 mg/kg) a été administrée par voie intraveineuse si les chiens obtenaient un score de 6/24 sur l'échelle CMPS-SF. Le modèle mixte ordinal n'a montré aucune différence dans les scores de douleur entre les groupes. Le test exact de Fisher n'a pas montré de différence significative dans les besoins postopératoires en buprénorphine entre le groupe S (3/22 chiens) et le groupe R (1/21 chiens) aux doses utilisées. De plus, des scores de sédation plus faibles étaient associés à des scores DIVAS plus élevés. Dans ce protocole d'analgésie multimodale, la ropivacaïne n'a pas permis d'améliorer l'analgésie par rapport au sérum physiologique.

[Comparison of the reoperation rates of three techniques for tibial tuberosity transposition in medial patellar dislocation]. / Vergleich der Reoperationsraten von drei Techniken zur Fixation der bei medialer Patellaluxation transponierten Tuberositas tibiae.

INTRODUCTION: A common technique for the treatment of medial patellar luxation is the lateral transposition of the tibial tuberosity. Two variations of a new surgical method with a retention plate and fixation with a wire or a security plate, were tested against each other and against the existing fixation with Kirschner wires and a tension band by the number of reoperations. The new method using a retention plate and security plate showed the lowest rate of reoperations (5 %), followed by the new technique using retention plate and wire (14 %) and the existing fixation with Kirschner wires and a tension band (34 %). A possible explanation for the good result of the new method can be the fixation of the implants on the medial side of the tibia and the non-use of Kirschner wires.

INTRODUCTION: La transposition latérale de la tubérosité tibiale est une technique courante pour le traitement de la luxation rotulienne médiale. Deux variantes d'une nouvelle méthode chirurgicale avec une plaque de rétention et une fixation avec un fil métallique respectivement un étrier en titane ont été testées l'une par rapport à l'autre et par rapport à la fixation usuelle avec des broches de Kirschner et un haubanage en fonction du nombre de réopérations. La nouvelle méthode utilisant une plaque de rétention et un étrier a montré le taux le plus bas de réopérations (5 %), suivie par la nouvelle technique utilisant une plaque de rétention et une broche (14 %) et la fixation usuelle avec des broches de Kirschner et un haubanage (34 %). Le bon résultat de la nouvelle méthode peut s'expliquer par la fixation des implants sur la face médiale du tibia et la non-utilisation de broches de Kirschner.

[Occurrence of canine subcutaneous dirofilariosis (Dirofilaria repens) in Switzerland]. / Vorkommen des Hautwurms Dirofilaria repens bei Hunden in der Schweiz.

INTRODUCTION: Infectious diseases are increasingly introduced into Switzerland due to the increased travel activity in recent decades and the import of dogs. Dirofilariasis, caused by Dirofilaria immitis or D. repens, is one of them. An infection with D. repens, the cause of canine subcutaneous dirofilariosis, is often asymptomatic in dogs, but represents a potential zoonotic disease risk for humans. Due to the rapidly increasing number of human cases, D. repens is considered an emerging zoonosis in north-eastern Europe. The prevalence of D. repens infections in dogs and humans in Switzerland is unknown. Since 2016 the analysing diagnostic laboratory provided with the newly introduced filaria PCR a realiable diagnostic test to differentiate betweeen D. immitis and D. repens. Total nucleic acid (DNA and RNA) was extracted from 200 µl EDTA blood without prior enrichment followed by a species-specific real-time PCR assay. The analyses for Dirofilariae in the years 2016 to 2021 were examined in a descriptive retrospective study and the proportion of positive tests per year (prevalence with 95 % confidence interval) was calculated. Furthermore, blood samples of 50 imported dogs to Switzerland were analyzed in an exploratory cross-sectional study for the presence of dirofilaria. No D. repens positive case was found in the first two years after the introduction of the PCR. In 2018 five of 546 analyzed samples (5/546, 0,9 %, 95 % confidence interval [95 % CI]=0,7 - 1,2 %) tested positive for D. repens, in 2019 four of 591 (0,7 %, 95 % CI=0,5 - 0,9 %), in 2020 15 of 783 (1,9 %, 95 % CI=1,6 - 2,3 %) and in 2021 eleven of 1058 samples (1,0 %, 95 % CI=0,8 - 1,3 %). In the exploratory cross-sectional study, four of the 50 examined dogs were positive for D. repens (8 %, 95 % CI=2,6 - 20,1 %). One dog had a concurrent infection with D. immitis and D. repens. All four positive tested dogs were imported from Hungary. Potentially zoonotic infections with D. repens occur in dogs living in Switzerland. This disease should be included in the differential diagnoses of imported dogs and a monitoring during routine health checks should be done more often. The veterinary profession can thus assume its responsibility for the prevention of zoonoses as part of a One Health approach.

INTRODUCTION: Au cours des dernières décennies, des maladies infectieuses sont de plus en plus souvent introduites en Suisse en raison de l'augmentation des voyages et de l'importation de chiens. La dirofilariose, causée par Dirofilaria immitis ou D. repens, est une de ces maladies. Une infection par D. repens, responsable de la dirofilariose sous-cutanée canine, est souvent asymptomatique chez le chien, mais elle représente un risque potentiel de zoonose pour l'homme. En raison de l'augmentation rapide du nombre de cas humains, D. repens est une zoonose émergente dans le nord-est de l'Europe. La prévalence des infections à D. repens chez les chiens et les humains en Suisse est inconnue. L'introduction de la PCR des filaires dans le laboratoire d'analyse permet depuis 2016 de faire une distinction fiable entre D. immitis et D. repens. L'acide nucléique total (ADN et ARN) a été extrait de 200 µl de sang EDTA sans enrichissement préalable, suivi d'un test PCR en temps réel spécifique à l'espèce. Les résultats des analyses de la dirofilariose de 2016 à 2021 ont été examinés dans une étude rétrospective descriptive et la proportion de tests positifs par an (prévalence avec un intervalle de confiance de 95 %) a été calculée. En outre, des échantillons de sang de 50 chiens importés en Suisse ont été analysés dans le cadre d'une étude transversale exploratoire pour la présence de dirofilaires. Aucun cas positif à D. repens n'a été trouvé au cours des deux premières années suivant l'introduction de la PCR. En 2018, cinq des 546 échantillons analysés (5/546, 0,9 %, intervalle de confiance à 95 % [95 %CI]=0,7­1,2 %) ont été testés positifs pour D. repens, en 2019 quatre des 591 (0,7 %, CI 95 %=0,5 ­ 0,9 %), en 2020 15 des 783 (1,9 %, CI 95 %=1,6 ­ 2,3 %) et en 2021 onze des 1058 échantillons (1,0 %, CI 95 %=0,8 ­ 1,3 %). Dans l'étude transversale exploratoire, quatre des 50 chiens examinés étaient positifs pour D. repens (8 %, CI à 95 % = 2,6 ­ 20,1 %). Un chien présentait une infection concomitante par D. immitis et D. repens. Les quatre chiens testés positifs avaient été importés de Hongrie. Des infections potentiellement zoonotiques par D. repens se produisent chez des chiens vivant en Suisse. La surveillance de cette maladie devrait être davantage incluse dans les contrôles de santé de routine et dans les diagnostics différentiels chez les chiens importés. La profession vétérinaire peut ainsi assumer sa responsabilité dans la prévention des zoonoses dans le cadre d'une approche One Health.

[Unclear fertility-related losses in cattle - a pilot study to evaluate the occurrence of bovine endometrosis]. / Unklare fruchtbarkeitsbedingte Abgänge beim Rind ­ eine Pilotstudie zur Evaluation des Vorkommens boviner Endometrose.

INTRODUCTION: With every surgical procedure there is a risk of postoperative infection (surgical site infection = SSI). This risk of infection can be influenced by various factors, including perioperative antibiotic prophylaxis. In terms of antibiotic stewardship, antibiotics should only be used if there is a proven benefit for the patient. However, this advantage has not yet been conclusively proven, especially for clean and clean-contaminated surgeries. The aim of our study was to document various relevant influencing factors on the infection rate after clean and clean-contaminated surgeries in dogs and cats. In particular, it was documented to what extent a reduced use of antibiotics affects the infection rate in the context of all influencing factors. Over a period of eleven months, 807 clean and clean-contaminated surgeries in dogs and cats were prospectively analyzed with possible influencing factors (gender, ASA classification, underlying endocrinological diseases, duration of anesthesia, duration of surgery, type of surgery, perioperative antibiotic prophylaxis (POA), duration of hospitalization) affecting the infection rate. After surgery all cases were followed up either 30 or 90 days, if implants were used. The effect of the various factors was evaluated using multivariable logistic regression analysis. SSI was detected in 25/664 clean and 10/143 clean-contaminated surgeries. Longer hospitalization, without antimicrobial prophylaxis, and male animals had a significantly higher risk of SSI. In clean surgeries, SSI occurred in 2,3 % of all cases with POA and 5,3 % without POA. The SSI in clean-contaminated was 3,6 % with POA and 9 % without. This difference resulted mainly from the results of osteosynthesis, gastrointestinal and skin surgeries. However, other types of surgeries, such as castrations, neurological interventions, abdominal and thoracic surgeries, and surgeries in the head and neck region, showed comparable infection rates with and without POA.

INTRODUCTION: Toute intervention chirurgicale comporte un risque d'infection postopératoire (infection du site opératoire = ISO). Ce risque d'infection peut être influencé par différents facteurs, dont l'antibioprophylaxie périopératoire. En termes de gestion responsable des antibiotiques, les antibiotiques ne devraient être utilisés que s'il existe un avantage prouvé pour le patient. Cependant, cet avantage n'a pas encore été prouvé de manière concluante, en particulier pour les chirurgies propres et propres-contaminées. L'objectif de notre étude était de documenter divers facteurs d'influence pertinents sur le taux d'infection après des chirurgies propres et propres-contaminées chez les chiens et les chats. Nous avons en particulier cherché à savoir dans quelle mesure une utilisation réduite des antibiotiques affecte le taux d'infection en tenant compte de tous les facteurs d'influence. Sur une période de onze mois, 807 chirurgies propres et contaminées chez des chiens et des chats ont été analysées prospectivement avec les facteurs d'influence possibles (sexe, classification ASA, maladies endocrinologiques sous-jacentes, durée de l'anesthésie, durée de la chirurgie, type de chirurgie, prophylaxie antibiotique périopératoire (POA), durée de l'hospitalisation) affectant le taux d'infection. Après la chirurgie, tous les cas ont été suivis durant soit 30 soit90 jours si des implants avaient été utilisés. L'effet des différents facteurs a été évalué par une analyse de régression logistique multivariable. Des ISO ont été détectées dans 25/664 chirurgies propres et 10/143 chirurgies contaminées propres. Une hospitalisation plus longue sans prophylaxie antimicrobienne ainsi que les animaux mâles présentaient un risque significativement plus élevé d'ISO. Dans les chirurgies propres, les ISO sont survenues dans 2,3 % des cas avec POA et 5,3 % sans POA. Dans les opérations propres-contaminées, les ISO étaient de 3,6 % avec POA et de 9 % sans POA. Cette différence était principalement due aux résultats des ostéosynthèses, des chirurgies gastro-intestinales et cutanées. En revanbche, d'autres types de chirurgies, comme les castrations, les interventions neurologiques, les chirurgies abdominales et thoraciques et les chirurgies de la tête et du cou ont montré des taux d'infection comparables avec et sans POA.

[Prospective analysis of risk factors for perioperative infections in clean and clean-contaminated surgeries in dogs and cats with special reference to perioperative and postoperative antibiotic use]. / Prospektive Analyse von Risikofaktoren für perioperative Infektionen bei sauberen und sauber-kontaminierten Eingriffen bei Hund und Katze unter besonderer Berücksichtigung des perioperativen und postoperativen Antibiotikaeinsatzes.

INTRODUCTION: With every surgical procedure there is a risk of postoperative infection (surgical site infection = SSI). This risk of infection can be influenced by various factors, including perioperative antibiotic prophylaxis. In terms of antibiotic stewardship, antibiotics should only be used if there is a proven benefit for the patient. However, this advantage has not yet been conclusively proven, especially for clean and clean-contaminated surgeries. The aim of our study was to document various relevant influencing factors on the infection rate after clean and clean-contaminated surgeries in dogs and cats. In particular, it was documented to what extent a reduced use of antibiotics affects the infection rate in the context of all influencing factors. Over a period of eleven months, 807 clean and clean-contaminated surgeries in dogs and cats were prospectively analyzed with possible influencing factors (gender, ASA classification, underlying endocrinological diseases, duration of anesthesia, duration of surgery, type of surgery, perioperative antibiotic prophylaxis (POA), duration of hospitalization) affecting the infection rate. After surgery all cases were followed up either 30 or 90 days, if implants were used. The effect of the various factors was evaluated using multivariable logistic regression analysis. SSI was detected in 25/664 clean and 10/143 clean-contaminated surgeries. Longer hospitalization, without antimicrobial prophylaxis, and male animals had a significantly higher risk of SSI. In clean surgeries, SSI occurred in 2,3 % of all cases with POA and 5,3 % without POA. The SSI in clean-contaminated was 3,6 % with POA and 9 % without. This difference resulted mainly from the results of osteosynthesis, gastrointestinal and skin surgeries. However, other types of surgeries, such as castrations, neurological interventions, abdominal and thoracic surgeries, and surgeries in the head and neck region, showed comparable infection rates with and without POA.

INTRODUCTION: Toute intervention chirurgicale comporte un risque d'infection postopératoire (infection du site opératoire = ISO). Ce risque d'infection peut être influencé par différents facteurs, dont l'antibioprophylaxie périopératoire. En termes de gestion responsable des antibiotiques, les antibiotiques ne devraient être utilisés que s'il existe un avantage prouvé pour le patient. Cependant, cet avantage n'a pas encore été prouvé de manière concluante, en particulier pour les chirurgies propres et propres-contaminées. L'objectif de notre étude était de documenter divers facteurs d'influence pertinents sur le taux d'infection après des chirurgies propres et propres-contaminées chez les chiens et les chats. Nous avons en particulier cherché à savoir dans quelle mesure une utilisation réduite des antibiotiques affecte le taux d'infection en tenant compte de tous les facteurs d'influence. Sur une période de onze mois, 807 chirurgies propres et contaminées chez des chiens et des chats ont été analysées prospectivement avec les facteurs d'influence possibles (sexe, classification ASA, maladies endocrinologiques sous-jacentes, durée de l'anesthésie, durée de la chirurgie, type de chirurgie, prophylaxie antibiotique périopératoire (POA), durée de l'hospitalisation) affectant le taux d'infection. Après la chirurgie, tous les cas ont été suivis durant soit 30 soit90 jours si des implants avaient été utilisés. L'effet des différents facteurs a été évalué par une analyse de régression logistique multivariable. Des ISO ont été détectées dans 25/664 chirurgies propres et 10/143 chirurgies contaminées propres. Une hospitalisation plus longue sans prophylaxie antimicrobienne ainsi que les animaux mâles présentaient un risque significativement plus élevé d'ISO. Dans les chirurgies propres, les ISO sont survenues dans 2,3 % des cas avec POA et 5,3 % sans POA. Dans les opérations propres-contaminées, les ISO étaient de 3,6 % avec POA et de 9 % sans POA. Cette différence était principalement due aux résultats des ostéosynthèses, des chirurgies gastro-intestinales et cutanées. En revanbche, d'autres types de chirurgies, comme les castrations, les interventions neurologiques, les chirurgies abdominales et thoraciques et les chirurgies de la tête et du cou ont montré des taux d'infection comparables avec et sans POA.

Symmetry-Induced Singlet-Triplet Inversions in Non-Alternant Hydrocarbons.

Molecules with inversion of the singlet and triplet excited-state energies are highly promising for the development of organic light-emitting diodes (OLEDs). To date, azaphenalenes are the only class of molecules where these inversions have been identified. Here, we screen a curated database of organic crystal structures to identify existing compounds for violations of Hund's rule in the lowest excited states. We identify two further classes with this behavior. The first, a class of zwitterions, has limited relevance to molecular emitters as the singlet-triplet inversions occur in the third excited singlet state. The second class consists of two D2h -symmetry non-alternant hydrocarbons, a fused azulene dimer and a bicalicene, whose lowest excited singlet states violate Hund's rule. Due to the connectivity of the polycyclic structure, they achieve this symmetry through aromatic stabilization. These hydrocarbons show promise as the next generation of building blocks for OLED emitters.

Persistent mullerian duct syndrome in a dog.

INTRODUCTION: This case report describes a 14-year-old, male castrated York Shire Terrier, which was presented due to stranguria and tenesmus. An abdominal computed tomography (CT) scan raised a high suspicion of a persistent mullerian duct. During laparotomy structures were found that were suspected to be a persistent ovary and uterus. The abnormal uterus was filled with fluid and had a blind end on both sides. The abnormal structures were surgically removed and pathologically examined. Pathology confirmed a persistent mullerian duct. The patient recovered well from the surgery and was able to urinate spontaneously the same day and was discharged the next day.

INTRODUCTION: Ce rapport de cas décrit un York Shire Terrier mâle castré de 14 ans, qui a été présenté en raison d'une strangurie et d'un ténesme. Une tomodensitométrie (TDM) abdominale a soulevé une forte suspicion d'un canal de Müller persistant. Une laparotomie a été pratiquée, au cours de laquelle on a découvert des structures suspectées d'être un ovaire et un utérus persistants. L'utérus anormal était rempli de liquide et avait une extrémité aveugle des deux côtés. Les structures anormales ont été retirées chirurgicalement et ont fait l'objet d'un examen pathologique. La pathologie a confirmé la présence d'un canal de Müller persistant. Le patient s'est bien remis de l'opération et a pu uriner spontanément le jour même. Il a été autorisée à sortir le lendemain.

Switching between Mott-Hubbard and Hund Physics in Moiré Quantum Simulators.

Mott-Hubbard and Hund electron correlations have been realized thus far in separate classes of materials. Here, we show that a single moiré homobilayer encompasses both kinds of physics in a controllable manner. We develop a microscopic multiband model that we solve by dynamical mean-field theory to nonperturbatively address the local many-body correlations. We demonstrate how tuning with twist angle, dielectric screening, and hole density allows us to switch between Mott-Hubbard and Hund correlated states in a twisted WSe2 bilayer. The underlying mechanism is based on controlling Coulomb-interaction-driven orbital polarization and the energetics of concomitant local singlet and triplet spin configurations. From a comparison to recent experimental transport data, we find signatures of a filling-controlled transition from a triplet charge-transfer insulator to a Hund-Mott metal. Our finding establishes twisted transition-metal dichalcogenides as a tunable platform for exotic phases of quantum matter emerging from large local spin moments.

[The importance of a veterinary anaesthetist and pain treatment according to dog and cat owners]. / Bedeutung einer Veterinäranästhesistin oder eines Veterinäranästhesisten und einer optimalen Schmerztherapie aus Sicht von Hunde- und Katzenbesitzerinnen und -besitzer.

INTRODUCTION: In Switzerland, compared to the United Kingdom or the United States of America, fewer veterinary anaesthetists are employed in private practice, which raises the question about the reason. The present survey aimed at investigating the awareness of pet owners concerning the specialization of veterinary anaesthesia and the value they attribute to such a specialist. Also, estimation of pain in dogs and cats and the importance of its treatment from the point of view of the pet owners was analysed. Furthermore, the necessity of veterinary anaesthetists in private practice and the influencing factors were investigated. The survey was created on LimeSurvey, an online tool for questionnaires and sent to dog and cat owners of the small animal clinic of the University Hospital of Zurich. 317 fully completed questionnaires were evaluated. In general, pet owners appreciated the specialization of veterinary anaesthesiology. Great importance was attributed to the supervision of anaesthesia and analgesic therapy by a specialist. A preliminary talk with an anaesthetist would be appreciated. Owners would be willing to cover additional costs for a specialized anaesthetist, if recommended by the private veterinarian, and to bring their animal to the University Hospital, in case of an increased anaesthetic risk.

INTRODUCTION: En Suisse, les vétérinaires anesthésistes sont moins nombreux à exercer en cabinet privé qu'au Royaume-Uni ou aux États-Unis. La question se pose dès lors de savoir pourquoi il en est ainsi. Une enquête a analysé les connaissances des propriétaires d'animaux de compagnie sur la spécialisation de l'anesthésiologie vétérinaire et l'importance qu'ils accordent à un spécialiste en la matière. L'importance de la thérapie analgésique chez les chiens ou les chats a également été évaluée. En outre, le besoin en vétérinaires anesthésistes en pratique privée et les facteurs qui l'influencent ont été examinés. L'enquête a utilisé l'outil de questionnaire Lime-Survey et a été envoyée aux propriétaires de chiens et de chats de la Clinique des petits animaux de l'Université de Zürich. 317 questionnaires complétés ont été évalués. Les propriétaires d'animaux apprécient la spécialisation en l'anesthésiologie vétérinaire. Le vétérinaire anesthésiste est considéré comme très important dans les mesures anes-thésiques et la thérapie analgésique. Une consultation anesthésique préalable est souhaitée. Les propriétaires seraient disposés à prendre en charge les coûts supplémentaires de ce service ou, sur recommandation du vétérinaire privé, à amener leur animal à la Clinique pour petits animaux de l'Université de Zürich en cas de risque anesthésique accru.

Cyclosporine induced generalized hyperkeratosis in a dog.

INTRODUCTION: Cyclosporine is a potent immunosuppressive agent used in veterinary medicine to treat a variety of inflammatory or immune mediated conditions. Many adverse effects are associated with this medication, however most of them rarely occur. A 5-year-old, female intact French bulldog was presented with multiple, multifocally distributed, severe hyperkeratotic and papillomatous/verrucous plaques. The dog was on long-term immunosuppressive treatment with cyclosporine for meningoencephalitis of unknown origin (MUO). It had an history of atopic dermatitis and calcinosis cutis. A papillomavirus infection was excluded by polymerase chain reaction (PCR), and histopathologic analysis revealed a chronic lymphoplasmacytic non-specific dermatitis, perifolliculitis and periadnexitis and focal folliculitis with papillomatous epidermal hyperplasia and orthokeratotic hyperkeratosis. The diagnosis of "cyclosporine-induced epidermal hyperplasia with secondary pyoderma" was made. Cyclosporine was discontinued and as an alternative mycophenolate mofetil was started to control the MUO. An antimicrobial treatment was prescribed for three weeks. After four months, the skin lesions had healed completely. To date after 2 years, the dog is still in remission. The occurrence of hyperplastic lesions associated with cyclosporine therapy have already been described in previous reports. Most of them resemble those of psoriasiform lichenoid dermatitis, although papilloma virus may be detected in some instances. The dog of the present case showed some peculiarities in the histopathological findings, and a papillomavirus involvement was ruled out with PCR. Like observed in a previous report, there was no correlation between cyclosporine blood level and the severity of dermatological changes. A discontinuation of cyclosporine resulted in complete healing in 4 months. This case highlights the importance of regular monitoring and follow-ups in patients on immunosuppressive therapy. Even rare side effects should always be considered in these cases.

INTRODUCTION: La cyclosporine est un puissant agent immunosuppresseur utilisé en médecine vétérinaire pour traiter une variété de conditions inflammatoires ou à médiation immunitaire. De nombreux effets indésirables sont associés à ce médicament, mais la plupart d'entre eux se produisent rarement. Un bouledogue français intact, âgé de 5 ans, a été présenté avec de multiples plaques hyperkératosiques et papillomateuses/verruqueuses sévères, réparties de manière multifocale. Le chien suivait un traitement immunosuppresseur à long terme à base de cyclosporine pour une méningo-encéphalite d'origine inconnue (MUO). Il avait des antécédents de dermatite atopique et de calcinosis cutis. Une infection à papillomavirus a été exclue par réaction en chaîne par polymérase (PCR) et l'analyse histopathologique a révélé une dermatite chronique lymphoplasmocytaire non spécifique, une périfolliculite et une périannexite ainsi qu'une folliculite focale avec hyperplasie épidermique papillomateuse et hyperkératose orthokératosique. Le diagnostic d'¼hyperplasie épidermique induite par la cyclosporine avec pyodermie secondaire¼ a été posé. La cyclosporine a été stoppée et on a commencé à administrer du mycophénolate mofétil comme alternative pour contrôler l'OMU. Un traitement antimicrobien a été prescrit pendant trois semaines. Après quatre mois, les lésions cutanées étaient complètement guéries. À ce jour, après deux ans, le chien est toujours en rémission. L'apparition de lésions hyperplasiques associées au traitement par la cyclosporine a déjà été décrite dans des rapports précédents. La plupart d'entre elles ressemblent à celles de la dermatite lichénoïde psoriasiforme, bien que le virus du papillome puisse être détecté dans certains cas. Le chien du cas présent présentait quelques particularités dans les résultats histopathologiques et une implication du papillomavirus a été exclue par PCR. Comme observé dans un rapport précédent, il n'y avait pas de corrélation entre le taux sanguin de cyclosporine et la sévérité des altérations dermatologiques. L'arrêt de la cyclosporine a permis une guérison complète en 4 mois. Ce cas souligne l'importance d'une surveillance et d'un suivi réguliers des patients sous traitement immunosuppresseur. Les effets secondaires, même rares, doivent toujours être pris en compte dans ces cas.

Prognostic factors in dogs with common causes of proteinuria.

INTRODUCTION: Little is known about the prognostic value of increased urine protein to creatinine ratios (UPC) comparing different underlying diseases in dogs. Therefore, between 2014 and 2015, dogs with a UPC of 2,0 or higher measured were retrospectively analysed at least once. They were divided into groups of the most common underlying diseases, namely primary glomerulopathy, Cushing's disease, leishmaniasis and in a group of different diseases. Possible prognostic factors, like UPC at time of diagnosis, creatinine, urine specific gravity, albumin and haematocrit, were assessed. Eighty-nine dogs with severe proteinuria were included in the study. Median time of survival was 42 days. UPC and time of survival did not differ significantly between the groups. Among the dogs with primary glomerulopathy, identified significant risk factors for death included increased UPC (p=0,03), increased creatinine (p.

INTRODUCTION: On sait peu de choses sur la valeur pronostique de l'augmentation du rapport protéines/créatinine urinaires (UPC) en fonction des différentes maladies sous-jacentes chez le chien. Par conséquent, entre 2014 et 2015, les chiens ayant une UPC de 2,0 ou plus ont été étudiés rétrospectivement au moins une fois. Ils ont été divisés en groupes des maladies sous-jacentes les plus courantes, à savoir la glomérulopathie primaire, la maladie de Cushing, la leishmaniose et dans un groupe de maladies diverses. Les facteurs pronostiques possibles, comme l'UPC au moment du diagnostic, la créatinine, le poids spécifique de l'urine, l'albumine et l'hématocrite, ont été évalués. Quatre-vingt-neuf chiens présentant une protéinurie sévère ont été inclus dans l'étude. La durée médiane de survie était de 42 jours. L'UPC et le temps de survie ne différaient pas significativement entre les groupes. Parmi les chiens atteints de glomérulopathie primaire, les facteurs de risque de décès significatifs identifiés comprenaient une UPC élevée (p=0,03), une créatinine élevée (p.

[Outcome of selective mating in the Entlebucher Mountain Dog for reduction of ureteral ectopia]. / Ergebnis der selektiven Verpaarung beim Entlebucher Sennenhund zur Reduktion der ureteralen Ektopie.

INTRODUCTION: The Entlebucher Mountain Dog is predisposed to ureteral ectopia and associated diseases of the urinary tract as well as the kidneys, which can have severe to lethal consequences. Due to the clustered occurrence of clinical signs in 11 % of Entlebucher Mountain dogs in the absence of a genetic test for ureteral ectopia, screening was introduced in 2008 to allow phenotype-based breeding selection. The ureteral orifices of the dogs are visualized by ultrasound and existing urinary retention or urinary incontinence is documented. The diagnostic findings were evaluated centrally with assignment to one of five phenotypes depending on the localization of the ureteral orifices and the renal and ureteral shape. Breeding approval and mating restrictions are the responsibility of the respective breeding associations and predominantly Entlebucher Mountain Dogs with extravesical ectopic ureters and/or clinical signs were excluded from breeding. The effect of phenotype-based selective mating on the incidence of ureteral ectopia and its clinical signs, as well as possible factors influencing the expression of the phenotype, were determined in the birth cohorts after the introduction of screening. Analysis of the data set of 1456 phenotyped Entlebucher Mountain Dogs showed, that at 11 % versus 5 %, males were more frequently assigned to the extravesical phenotype than females. The effect of phenotype-based breeding selection was examined in a subpopulation consisting of phenotyped parents and their offspring (n = 876). The prevalence of the extravesical phenotype decreased from 24 % in the 2005 to 2007 birth cohorts to 1,4 % in the 2015 to 2017 birth cohorts. Since 2015 almost no Entlebucher Mountain Dogs with incontinence, hydroureter or hydronephrosis have been recorded. It was feared that the additional selection measures to control ureteral ectopia in the small Entlebucher Mountain Dog population would intensify the inbreeding increase. However, this has so far remained absent. Therefore, as long as no genetic test is available, it is recommended to continue phenotype-based breeding selection with exclusion of dogs with extravesical ureteral ectopia and/or hydroureter/hydronephrosis/urinary incontinence, while keeping an eye on the development of the inbreeding coefficient.

INTRODUCTION: Le Bouvier de l'Entlebuch est prédisposé à l'ectopie urétérale et aux maladies associées des voies urinaires ainsi que des reins, ce qui peut entraîner des conséquences fatales. En raison de l'apparition de signes cliniques chez 11 % des chiens et en l'absence d'un test génétique pour l'ectopie urétérale, un dépistage a été introduit en 2008 pour permettre une sélection d'élevage basée sur le phénotype. Les orifices urétraux des chiens ont été visualisés par échographie et la rétention ou l'incontinence urinaire existante documentée. Les résultats du diagnostic ont été évalués de manière centralisée avec attribution à l'un des cinq phénotypes en fonction de la localisation des orifices urétéraux ainsi que de la forme des reins et des uretères. L'approbation pour la reproduction et les restrictions d'accouplement relèvent de la responsabilité des associations d'élevage respectives et les bouviers de l'Entlebuch présentant des uretères ectopiques extravésicaux et/ou des signes cliniques ont majoritairement été exclus de la reproduction. L'effet de cet accouplement sélectif basé sur le phénotype sur l'incidence de l'ectopie urétérale et de ses signes cliniques ainsi que les facteurs possibles influençant l'expression du phénotype ont été déterminés dans les cohortes de naissance après l'introduction du dépistage. L'analyse de l'ensemble des données de 1456 Bouviers de l'Entlebuch phénotypés a montré que, à 11 % contre 5 %, les mâles étaient plus fréquemment affectés au phénotype extravésical que les femelles. L'effet de la sélection d'élevage basée sur le phénotype a été examiné dans une sous-population composée de parents phénotypés et de leur progéniture (n = 876). La prévalence du phénotype extravésical est passée de 24 % dans les cohortes de naissance de 2005 à 2007 à 1,4 % dans les cohortes de naissance de 2015 à 2017. Depuis 2015, presque aucun bouvier d'Entlebuch présentant une incontinence, un hydrouretère ou une hydronéphrose n'a été enregistré. Une possible augmentation de la consanguinité due aux mesures de sélection supplémentaires visant à contrôler l'ectopie urétérale ne s'est pas produite. Par conséquent, tant qu'aucun test génétique n'est disponible, il est recommandé de poursuivre la sélection d'élevage basée sur le phénotype avec exclusion des chiens présentant une ectopie urétérale extravésicale et/ou une hydrouretère/hydronéphrose/incontinence urinaire, tout en surveillant l'évolution du coefficient de consanguinité.

Non-blinded treatment of aural -hematoma with oral prednisolone as a monotherapy in privately-owned dogs.

INTRODUCTION: Aural hematoma is the most common injury of the pinna in dogs. Treatment options are various. More recently, medical therapy has been more commonly pursued than surgical options. Therefore, our hypothesis was that monotherapy with oral prednisolone for one month is sufficient to successfully treat dogs diagnosed with aural hematoma. In this open prospective experimental study without control group, clinicians treated 24 privately-owned dogs suffering from aural hematoma with oral prednisolone at 1 mg / kg / day for 14 days, followed by 0,5 mg / kg / day for another 14 days. In case of strong side effects, the dose reduction was already initiated after 7 days of treatment. The success was assessed subjectively after 14 days by the owner and after 28 days by a clinician or specialist. In addition, before and after treatment the thickness of the swelling was measured. In 21 of 24 dogs, oral prednisolone treatment for 28 days lead to a subjective clinical improvement of at least 80 %. The ear thickness was reduced by at least 50 %. This study showed that treating dogs suffering from aural hematoma for four weeks with oral prednisolone used as a monotherapy leads to promising results and could be considered as an economical, non-invasive and safe treatment alternative for aural hematoma in dogs.

INTRODUCTION: L'hématome auriculaire est la lésion la plus fréquente du pavillon de l'oreille chez le chien. Les options de traitement sont diverses. Depuis un certain temps, la thérapie médicale a été plus souvent proposée que les options chirurgicales. Par conséquent, notre hypothèse était qu'une monothérapie avec de la prednisolone orale pendant un mois est suffisante pour traiter avec succès les chiens souffrant d'un hématome auriculaire. Dans cette étude expérimentale prospective ouverte sans groupe de contrôle, les cliniciens ont traité 24 chiens privés souffrant d'un hématome auriculaire avec de la prednisolone orale à raison de 1 mg / kg / jour pendant 14 jours, suivie de 0,5 mg / kg / jour pendant 14 autres jours. En cas de forts effets secondaires, la réduction de la dose était déjà amorcée après 7 jours de traitement. Le succès du traitement a été évalué subjectivement après 14 jours par le propriétaire et après 28 jours par un clinicien ou un spécialiste. En outre, l'épaisseur de l'enflure a été mesurée avant et après le traitement. Chez 21 des 24 chiens, le traitement oral à la prednisolone pendant 28 jours a entraîné une amélioration clinique subjective d'au moins 80 %. L'épaisseur de l'oreille a été réduite d'au moins 50 %. Cette étude a montré que le traitement des chiens souffrant d'un hématome auriculaire pendant quatre semaines avec de la prednisolone orale utilisée en monothérapie conduit à des résultats prometteurs et pourrait être considéré comme une alternative de traitement économique, non invasive et sûre pour l'hématome auriculaire chez les chiens.

Effect of early administration of tranexamic acid on ongoing haemorrhage in dogs with non-surgically treated haemoabdomen.

INTRODUCTION: Tranexamic acid (TXA) is an antifibrinolytic drug used for the prophylaxis and treatment of haemorrhage of various origin. This retrospective study investigated the effect of TXA on ongoing bleeding in dogs with nonsurgically treated haemoabdomen. The study population consisted of 48 dogs treated in the period 2009-2020 at the Small Animal Clinic of the Vetsuisse Faculty of Zurich. Twenty-eight of 48 dogs were treated with 20 mg/kg TXA IV within 3h of diagnosis of haemoabdomen. Dogs treated with and without TXA were monitored over 48 hours for signs of ongoing haemorrhage. Ongoing haemorrhage was defined as an increase in abdominal fluid accumulation, a decrease in haematocrit of >5% over time or need for surgical exploration after at least 12 hours of medical treatment. Transfusion requirements, cumulative amount of fluid therapy, heart rate, respiratory rate, temperature, systolic and mean arterial pressure, estimate of abdominal fluid identified by FAST analysis, venous haematocrit, abdominal haematocrit, serum albumin, serum lactate and thrombocyte count were extracted from patient records at 6, 12, 24 and 48 hours after diagnosis of haemoabdomen. Groups were comparable at presentation, however dogs of the TXA group showed a significantly lower abdominal haematocrit at presentation (37 vs 45%, P=0,034) and a higher fluid accumulation (P=0,019), both persisting over time. None of the outcome parameters for ongoing haemorrhage was significantly different between groups. Transfusion requirement was low and similar in both groups. Of interest, none of the 16 dogs undergoing thromboelastometry showed hyperfibrinolysis at presentation. We conclude that other mechanisms than antifibrinolytic therapy was responsible for cessation of bleeding in the majority of patients.

INTRODUCTION: L'acide tranexamique (TXA) est un médicament anti fibrinolytique utilisé pour la prophylaxie et le traitement des hémorragies d'origines diverses. Cette étude rétrospective a examiné l'effet du TXA sur les saignements en cours chez les chiens présentant un hémoabdomen traité sans chirurgie. La population étudiée était composée de 48 chiens traités entre 2009 et 2020 à la clinique pour petits animaux de la faculté Vetsuisse de Zurich. Vingt-huit des 48 chiens ont été traités avec 20 mg/kg de TXA IV dans les 3 heures suivant le diagnostic de l'hémoabdomen. Les chiens traités avec et sans TXA ont été surveillés pendant 48 heures pour détecter les signes d'hémorragie en cours. L'hémorragie en cours a été définie comme une augmentation de l'accumulation de liquide abdominal, une diminution de l'hématocrite de >5% dans le temps ou la nécessité d'une exploration chirurgicale après au moins 12 heures de traitement médical. Les besoins transfusionnels, la quantité cumulative de traitement liquidien, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la température, la pression artérielle systolique et moyenne, l'estimation du liquide abdominal identifié par l'analyse FAST, l'hématocrite veineux, l'hématocrite abdominal, l'albumine sérique, le lactate sérique et la numération des thrombocytes ont été extraits des dossiers des patients à 6, 12, 24 et 48 heures après le diagnostic d'hémoabdomen. Les groupes étaient comparables à la présentation, mais les chiens du groupe TXA présentaient un hématocrite abdominal significativement plus faible à la présentation (37 vs 45 %, P=0,034) et une accumulation de liquide plus importante (P=0,019), ces deux phénomènes persistant dans le temps. Aucun des paramètres de résultat pour l'hémorragie en cours n'était significativement différent entre les groupes. Les besoins en transfusion étaient faibles et similaires dans les deux groupes. Il est intéressant de noter qu'aucun des 16 chiens soumis à la thromboélastométrie ne montrait d'hyperfibrinolyse à la présentation. Nous concluons que d'autres mécanismes que le traitement anti fibrinolytique étaient responsables de l'arrêt des saignements chez la majorité des patients.

Acute myelomonocytic leukemia with multifocal manifestation and spinal cord infiltration in a dog.

INTRODUCTION: Few cases of myelomonocytic leukemia associated with neurological signs have been described in dogs; none have been related to intraparenchymal spinal cord infiltration by neoplastic cells. This short communication describes a case of acute myelomonocytic leukemia subtype M4 in a dog with spinal cord infiltration. A 3-year-old male Golden Retriever was presented with a history of hyperthermia, lymphadenomegaly, leukocytosis with circulating blast cells, anemia and thrombocytopenia, and acute onset paraplegia. Immunophenotyping of peripheral blood by flow cytometry was consistent with acute myelomonocytic leukemia subtype M4. The dog was euthanized because of clinical deterioration and unfavourable prognosis. Postmortem examination revealed multi-organ neoplastic infiltration, including the spinal cord. To our knowledge, this is the first case of acute myelomonocytic leukemia subtype M4 in a dog with spinal cord infiltration. Our findings hold importance for including myelomonocytic leukemia in the differential diagnosis of patients with neurological signs due to spinal cord localisation.

INTRODUCTION: Peu de cas de leucémie myélomonocytaire associés à des signes neurologiques ont été décrits chez le chien ; aucun n'était lié à une infiltration intraparenchymateuse de la moelle épinière par des cellules néoplasiques. Cette courte communication décrit un cas de leucémie aiguë myélomonocytaire de sous-type M4 chez un chien avec infiltration de la moelle épinière. Un Golden Retriever mâle de 3 ans a été présenté avec une anamnèse d'hyperthermie, de lymphadénomégalie, de leucocytose avec des cellules blastiques circulantes, d'anémie et de thrombocytopénie et de paraplégie d'apparition aiguë. L'immunophénotypage du sang périphérique par cytométrie de flux était compatible avec une leucémie myélomonocytaire aiguë de sous-type M4. Le chien a été euthanasié en raison de la détérioration de son état clinique et du pronostic défavorable. L'examen post-mortem a révélé une infiltration néoplasique multi-organique, y compris la moelle épinière. À notre connaissance, il s'agit du premier cas de leucémie aiguë myélomonocytaire de sous-type M4 chez un chien avec infiltration de la moelle épinière. Nos résultats sont importants pour inclure la leucémie myélomonocytaire dans le diagnostic différentiel chez les patients présentant des signes neurologiques dus à une localisation médullaire.

Comparison of four methods to -determine cage width in tibial tuberosity advancement.

INTRODUCTION: The objective of this study was to test a method for determining the width of the tibial tuberosity advancement (TTA) cage without the need for extension of the stifle joint, while producing preoperative radiographs. TTA cage size was determined by applying 4 different methods using radiograph images in mediolateral direction of fully extended stifles of dogs (n=43), with and without naturally occurring cranial cruciate ligament disease: parallel shift (PS) method, common tangent (CT) method, «2,1¼ method (cage size = 2,1 × tibia plateau length - tibial tuberosity width), and margo cranialis (MC) method (cage size = length of MC/6*1,75). Two new methods, «2,1¼, and MC were compared to the existing CT and PS methods. All 4 methods resulted in reliable cage sizes. Intraclass correlation coefficients showed an excellent reliability of the CT and PS to the «2,1¼ method and a good reliability in regards to the MC method. In conclusion, TTA cage size of the tibia anatomy alone can be determined on radiographs without the need of full extension of the stifle joint. Based on the results, two different methods of cage size measurement are recommended in order to increase diagnostic accuracy and to prevent the insertion of suboptimal cages.

INTRODUCTION: L'objectif de cette étude était de tester une méthode pour déterminer la largeur de la cage d'avancement de la tubérosité tibiale (TTA) sans avoir besoin d'extension du grasset, tout en réalisant des radiographies préopératoires. La taille de la cage TTA a été déterminée en appliquant 4 méthodes différentes, utilisant des images radiographiques dans l'axe médiolatéral des grassets complètement étendus de chiens (n ​​= 43), avec et sans pathologie naturelle du ligament croisé antérieur: méthode du décalage parallèle (PS), méthode de la tangente commune (CT), méthode «2,1¼ (taille de la cage = 2,1 × longueur du plateau du tibia ­ largeur de la tubérosité tibiale) et méthode de la margo cranialis (MC) (taille de la cage = longueur de MC/6*1,75). Deux nouvelles méthodes, «2,1¼ et MC ont été comparées aux méthodes CT et PS existantes. Les 4 méthodes ont abouti à des tailles de cage fiables. Les coefficients de corrélation intra classe ont montré une excellente fiabilité du CT et du PS avec la méthode «2,1¼ et une bonne fiabilité vis-à-vis de la méthode MC. En conclusion, la taille de la cage TTA de l'anatomie du tibia seule peut être déterminée sur des radiographies sans qu'il soit nécessaire d'étendre complètement l'articulation du grasset. Sur la base des résultats, deux méthodes différentes de mesure de la taille des cages sont recommandées afin d'augmenter la précision du diagnostic et d'empêcher la mise en place de cages sous-optimales.

Ground state of a three-band Hubbard model with Hund's coupling: Janus-faced behavior in presence of magnetic order.

We study the ground state of the three-band degenerate Hubbard model on a square lattice at integer fillings using the variational slave-spin mean field method. At half-filling, the method reproduces the well known result that the ground state is antiferromagnetic (AF) insulating at smaller values of Hubbard onsite repulsionU, while it becomes Mott insulating with Néel AF order at higherU. Away from half-filling, for two particles per site, we show that the model supports a ferromagnetic (FM) metallic state with fully polarized spins at sufficiently largeU. The FM state occurs irrespective of the value of Hund's couplingJ. The ferromagnetism atJ= 0 can be explained by the Stoner mechanism while that forJ> 0 is shown to arise from the superexchange process. At this band filling, the Hund's couplingJis known to have the Janus-faced effect on electronic correlations where it enhances correlations at smallerUwhile reducing it at higherU. We show that these two effects are separated by the paramagnetic (PM) to FM transition point. The former effect is obtained at the PM state while the latter occurs in the FM state. The FM phase also occurs for one particle per site but here Hund's couplingJreduces the effect of electronic correlations at allU.

Valence Bond Theory-Its Birth, Struggles with Molecular Orbital Theory, Its Present State and Future Prospects.

This essay describes the successive births of valence bond (VB) theory during 1916-1931. The alternative molecular orbital (MO) theory was born in the late 1920s. The presence of two seemingly different descriptions of molecules by the two theories led to struggles between the main proponents, Linus Pauling and Robert Mulliken, and their supporters. Until the 1950s, VB theory was dominant, and then it was eclipsed by MO theory. The struggles will be discussed, as well as the new dawn of VB theory, and its future.