Laryngeal Papillomatosis in Adults: Assessment for Ten Years at the ENT Department of the National University Hospital of Fann (Dakar, Senegal).

OBJECTIVES: The aim of this study was to describe the epidemiological, diagnostic, and therapeutic aspects of adult laryngeal papillomatosis in Senegal. Patients and Methods. This is a retrospective descriptive study of patients aged above 18 years with laryngeal papillomatosis and followed at the ENT department of the NUH of Fann between 01 January 2009 and 31 December 2018. RESULTS: The mean age at diagnosis was 37.74 years and a sex ratio of 0.93. The 20-29 age group was the most represented (45.2%). The average consultation delay was 8.34 years. All patients had dysphonia at the moment of the diagnostic and in 35.5% of cases, and it was associated with laryngeal dyspnea. Glottis localization was present in all our patients, i.e., 100% of the cases. A tracheotomy was performed in 9.67% of cases. All of our patients have had their papilloma peeled per endoscopic with tweezers. No cases of malignant degeneration were found in our study. CONCLUSION: Laryngeal papillomatosis is the most common benign tumor of the larynx in both children and adults. Despite the progress of endoscopy and antiviral treatments, its treatment poses many problems in our undermedicalized countries.

Complications of sinusitis: An 80-case series from the ENT and neurosurgery departments of the Fann university hospital center of Dakar, Senegal.

INTRODUCTION: Locoregional complications of sinusitis are dominated by oculo-orbital and/or cranioencephalic manifestations that may be life-threatening or jeopardize functional prognosis. The aim of this study was to report epidemiological, diagnostic and therapeutic aspects. MATERIALS AND METHODS: A retrospective study included inpatients managed for sinusitis complications in the ENT and neurosurgery departments of the Fann university hospital center in Dakar, Senegal between January 1, 2005 and December 31, 2016. RESULTS: In all, 80 files were collected. Mean age was 18.5 years, with male predominance. Mean time to treatment was 18.2 days. Cranio-encephalic complications were the most frequent (54 cases; 67.5%): mainly subdural empyema (30 cases) and brain abscess (10 cases). Seventeen patients (21.25%) had oculo-orbital complications: mainly orbital cellulitis (52.9%) and preseptal cellulitis (29.4%). Nine patients (11.25%) had both cranioencephalic and oculo-orbital complications. Acute sinusitis (82.5%) was the main cause of complications. 52.5% of patients showed pansinus involvement. Medical treatment consisted in broad-spectrum antibiotic therapy combining third-generation cephalosporins, metronidazole and gentamycin in cranio-encephalic complications and clavulanic acid and metronidazole in oculo-orbital complications. Thirty-four patients (42.5%) underwent surgical sinus drainage. Neurosurgical drainage was performed in 35 cases (43.75%). Post-treatment course was marked by 6.25% mortality (5 cases) and 16.25% sequelae. CONCLUSION: With 6.25% mortality and a high rate of functional sequelae, complications of sinusitis are a serious concern in our region. Improving prognosis requires earlier management and better coordination between health professionals.

Schwannome endonasal à localisation turbinale inférieure. A propos d'un cas

Introduction : Le schwannome est une tumeur bénigne développée aux dépens des cellules de Schwann des nerfs périphériques. La localisation endonasale en particulier au niveau des cornets est rare. Observation : Nous rapportons le cas d'une femme de 23 ans reçue dans notre structure pour une masse de la fosse nasale droite localisée au niveau du cornet inférieur, obstruant totalement la lumière nasale, sans envahissement local. Après un bilan endoscopique et radiologique, l'exérèse a été effectuée par voie endoscopique endonasale. L'analyse de la pièce opératoire avait mis en évidence un schwannome. Avec un recul de 24 mois nous n'avons pas noté de récidive. Conclusion : Le schwannome à point de départ turbinal inférieur constitue une entité rare. Il doit être considéré dans le diagnostic différentiel d'une tumeur bénigne unilatérale des cavités naso-sinusiennes

Laryngeal papillomatosis in Senegal: A ten-year experience.

OBJECTIVES: The objectives of this study were to describe the epidemiological, clinical and therapeutic characteristics of laryngeal papillomatosis in the Fann teaching hospital ENT department in Dakar, Senegal. PATIENTS AND METHODS: We retrospectively reviewed all cases of laryngeal papillomatosis managed in the Fann teaching hospital ENT department between 1st January 2006 and 31st December 2015. Epidemiological, clinical and therapeutic characteristics of laryngeal papillomatosis were studied. Statistical analysis was performed with SPSS 18 software. RESULTS: The median age at diagnosis was 11 years and the sex ratio was 1.88. The mean time to consultation was 4.5 years. The predominant symptom was dysphonia, present in all cases, followed by laryngeal dyspnoea in 64.6% of cases. The glottic area was involved in all patients. Tracheostomy was performed in 20.8% of cases. All patients in our study underwent endoscopic excision of the lesions. CONCLUSION: Laryngeal papillomatosis is the most common benign tumor in children, but it can also occur in adults. Treatment has been revolutionized by progress in endoscopy and antiviral therapy. However, tracheostomy still occupies an important place in our practice.

Kyste valléculaire symptomatique de l'adulte. A propos d'un cas

Les kystes valléculaires encore appelés kystes épiglottiques ou kystes basi-linguaux sont des kystes canalaires qui traduisent l'obstruction et la rétention de mucus au niveau des canaux excréteurs, des glandes sous-muqueuses. Ils peuvent se manifester chez le nouveau-né par une détresse respiratoire aiguë, chez l'adulte ils sont le plus souvent asymptomatiques et sont découverts lors d'une laryngoscopie indirecte ou lors d'une intubation.L'objectif de ce travail était de rapporter un cas de kyste valléculaire symptomatique chez un adulte de 50 ans pris en charge au service d'ORL et de chirurgie cervico-faciale de Hôpital Général de Grand Yoff, Dakar, Sénégal. La nasofibroscopie a objectivé une formation kystique arrondie siégeant au niveau de la vallécule gauche. La tomodensitométrie cervico-faciale a mis en évidence une masse valléculaire gauche hypodense homogène plaquant l'épiglotte contre le plan glottique. Au plan thérapeutique, nous avions effectué une ponction première du kyste suivie de son exérèse complète par électrocoagulation de la base d'implantation. Les suites opératoires étaient simples

Paralysie récurrentielle bilatérale : l'aryténoïdopexie est-elle toujours compétitive ?

Introduction : La Paralysie Récurrentielle (PR) bilatérale en adduction est une situation clinique dramatique. Le traitement repose sur la chirurgie par voie endoscopique couplée au laser. Ce procédé thérapeutique est inaccessible dans beaucoup de pays en développement. La chirurgie par voie externe peut-elle constituer une alternative ? Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 20 patients, porteurs d'une PR bilatérale en adduction post-thyroïdectomie, sur une période de 12 ans. Tous les malades ont été traités par abord chirurgical cervical externe. L'appréciation des résultats se faisait sur la possibilité de décanulation et la qualité de la voix.Résultats : Tous les malades étaient de sexe féminin avec un âge moyen de 43 ans. La PR était une complication de la thyroïdectomie totale dans 85% des cas et subtotale dans 15% des cas. L'abord latéral du larynx nous a permis de réaliser 16 aryténoïdopexies selon King et 2 aryténoïdectomies associées à une cordopexie selon Graaf Woodman. L'abord antérieur par thyrotomie, effectué dans 4 cas, a permis de réaliser une aryténoïdectomie dans 1 cas et une cordo-aryténoïdectomie dans 3 cas. La décanulation a été effective chez tous les malades après un délai moyen de 30 jours. Après analyse perceptuelle, chez 11 patients, la qualité de la voix était jugée bonne dans 4cas (36.63%), passable dans 2 (18.18%) et mauvaise dans 5 (45.46%).Conclusion : Nos résultats sont satisfaisants et comparables à ceux des séries des pays développés, usant des procédés endoscopiques au laser

Corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques : à propos de 130 cas

Objectifs : Les objectifs de notre étude étaient de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des corps étrangers des voies respiratoires inférieures à la clinique d'ORL et de chirurgie cervico-faciale du centre Hospitalier National et Universitaire de Fann. Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, couvrant la période du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013. Nous avons colligé, durant cette période, 130 dossiers de patients âgés de moins de 18 ans qui étaient reçus pour inhalation de corps étrangers. Les endoscopies blanches étaient exclues. Les paramètres étudiés étaient : l'âge, le sexe, la présence ou non d'un syndrome de pénétration, les signes fonctionnels, le délai de consultation, le traitement effectué, la localisation endoscopique, la nature du corps étranger, les données de l'imagerie, l'indication de la trachéotomie et les complications. L'analyse des données était effectuée avec le logiciel Sphinx Lexica V 4.5 2003. Résultats : L'âge moyen de nos patients était de 3,84 ans avec des extrêmes allant de 4 mois à 17 ans. Une prédominance féminine était notée avec un sex-ratio de 0,91. Les patients évacués d'autres pays représen- taient 6,9% des cas. Le délai moyen de consultation était de 8,05 jours. Le syndrome de pénétration était retrouvé dans 78,5% des cas. La radiographie standard mettait en évidence un corps étranger radio-opaque dans 33,1% des cas. La localisation laryngée était la plus fréquente, elle représentait 26,7% des cas. La graine d'arachide était le corps étranger le plus fréquemment retrouvé soit 39,2%. Onze patients étaient trachéotomisés. Quatre cas de décès ont été rapportés soit 3% des cas.Conclusion : L'inhalation d'un corps étranger est un problème de santé publique. L'augmentation de l'incidence de cet accident et la transition épidémiologique impose une meilleure prévention

[Primitive neuroectodermal tumor of the vagus nerve]. / Tumeur neuroectodermique primitive du nerf vague.

Primitive neuroectodermal tumors are a rare type of malignant neuroectodermal tumor that is very aggressive. Cervicofacial location is rare, even exceptional. We report a case of a 4-month-old male infant, referred from the pediatric clinic for severe supralaryngeal dyspnea, a firm mass under the left mandibular angle, mobile and extended to the parotid area, painful, with a curve of the left side wall of the oropharynx. Cervical computed tomodensitometry showed a well-limited mass in the carotid area, enhanced by the contrast product. A vascularized mass, which had developed at the expense of the vagus nerve, was removed surgically. Histology found a primitive neuroectodermal tumor.

[Oncocytoma of the parotid gland: a case report]. / Oncocytome de la glande parotide: a propos d'un cas.

Oncocytoma is a rare benign salivary gland tumour with an incidence rate about 1-2%. It is located in the parotid gland in 82% of cases. The aging mitochondrial hypothesis could explain the predilection between 70 and 90 years. Clinical and radiological features of the parotid oncocytoma are not different from those of the others parotid benign tumors. We report a case of oncocytoma of the left parotid gland in a 69 years woman in whom fine needle aspiration cytology (FNAC) was for a pleomorphic adenoma. Through this case we highlight the importance of histopathology in the positive diagnosis of parotid oncocytoma as well as in it's differential diagnosis and also the place of FNAC.

[Setting up a "Bonebridge"]. / Mise en place d'un "Bonebridge".

Hearing rehabilitation after bilateral radical mastoidectomy has different options. The Bonebridge is a new type of middle ear implant bone conduction. It leaves the external ear canal opened and offers acoustic and aesthetic advantages that make it a new alternative of choice. We report our first case of Bonebridge implanted on a 17 years old patient. He had bilateral conductive hearing loss secondary to a bilateral radical mastoidectomy with open technique and meatoplasty for a bilateral cholesteatoma. The surgical technique is described. After 8 months of use the hearing gain is stable without cutaneous adverse effect.

[Solitary neurofibroma of the maxillary sinus]. / Neurofibrome isolé du sinus maxillaire.

OBJECTIVE: To illustrate the rarity and difficulty diagnosing maxillary sinus neurofibroma through a case report. PATIENTS AND METHODS: A 35-year-old female consulted our department for left cheek swelling evolving over 6 months, upper gum swelling, and a dental occlusion disorder. RESULTS: A computed tomography scan showed a tumor of the left maxillary sinus with bone destruction. Histological examination of a biopsy fragment found an in situ carcinoma. A maxillary resection was performed to excise the tumor. Histological examination of the specimen showed a neurofibroma. No sign of recurrence was noted after 8 months of follow-up. CONCLUSION: The difficulty diagnosing maxillary sinus neurofibroma is related to its nonspecific clinical and radiological signs. Consequently, the otorhinolaryngologist must keep this rare histological variety in mind within the range of tumors of the paranasal sinuses.