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[High prevalence of methicillin-resistant Staphylococcus aureus strains in the Point G teaching hospital in Bamako, Mali]. / Haute prevalence des souches de staphylococcus aureus resistantes a la meticilline au centre hospitalier universitaire du Point G a Bamako (Mali).
Maïga, A; Dicko, O A; Tchougoune, L M; Fofana, D B; Coulibaly, D M; Maïga, I I.
Affiliation
  • Maïga A; Laboratoire de Biologie médicale et Hygiène hospitalière, Centre hospitalier universitaire du Point G.
  • Dicko OA; Faculté de médecine et d'Odontostomatologie de Bamako.
  • Tchougoune LM; Laboratoire de Biologie médicale et Hygiène hospitalière, Centre hospitalier universitaire du Point G.
  • Fofana DB; Laboratoire de Biologie médicale et Hygiène hospitalière, Centre hospitalier universitaire du Point G.
  • Coulibaly DM; Faculté de médecine et d'Odontostomatologie de Bamako.
  • Maïga II; Laboratoire de Biologie médicale et Hygiène hospitalière, Centre hospitalier universitaire du Point G.
Mali Med ; 32(3): 1-8, 2017.
Article in Fr | MEDLINE | ID: mdl-30079686
Notre objectif était d'étudier la sensibilité de Staphylococccus aureus aux antibiotiques et de déterminer la prévalence des souches résistantes à la méticilline au centre hospitalier universitaire du Point G à Bamako. MÉTHODES: L'isolement des souches de S. aureus a été réalisé sur la gélose Columbia additionnée de sang de mouton, d'acide nalidixique et de colistine. L'étude de la sensibilité aux antibiotiques a été faite par la méthode des disques. RÉSULTATS: Sur 434 souches non répétitives de S. aureus isolées de 2007 à 2009 au centre hospitalier universitaire du Point G, 297 (68,6 %) sont d'origine hospitalière et 137 (31,4 %) d'origine extrahospitalière. Les souches hospitalières ont été plus résistantes à la pénicilline G que les souches extrahospitalières (95 % versus 88 %; p = 0,016). La résistance de S. aureus à la méticilline (SARM) a été plus fréquente chez les souches hospitalières que chez les souches extrahospitalières (66 % versus 55,5 %; p = 0,0418). Les plus hautes prévalences de SARM ont été observées dans les services de néphrologie (90 %), de cardiologie (87,5 %) de médecine interne (71 %), d'hématologie-oncologie médicale (66 %) et des maladies infectieuses (65 %). La prévalence des souches de SARM a été de 46 % en 2007, 63 % en 2008 et 80 % en 2009 en milieu hospitalier. Les souches de SARM ont été plus résistantes à la pénicilline G (p < 10−6), à l'association amoxicilline + acide clavulanique (p < 10−6), aux aminosides (p < 10−6), aux macrolides, lincosamides et streptogramines (p < 10−6), à la norfloxacine (p < 10−6), au chloramphénicol (p < 10−6), à la tétracycline (p = 0,0042), aux sulfamides (p < 10−6), au triméthoprime (p < 10−6), à l'acide fusidique (p < 10−6), et à la fosfomycine (p = 0,0103) que les souches de S. aureus sensibles à la méticilline (SASM). Les phénotypes de résistance aux aminosides (KTG, S+ KTG) et aux macrolides, lincosamides et streptogramines (MLSB constitutif) ont été plus fréquents chez les souches de SARM que chez celles de SASM. CONCLUSION: La prévalence des souches de SARM a été très élevée au centre hospitalier universitaire du Point G, dans les services de médecine surtout. Les souches de SARM sont multirésistantes.
Key words
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Collection: 01-internacional Database: MEDLINE Type of study: Prevalence_studies / Risk_factors_studies Language: Fr Journal: Mali Med Year: 2017 Document type: Article Country of publication: Mali
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Collection: 01-internacional Database: MEDLINE Type of study: Prevalence_studies / Risk_factors_studies Language: Fr Journal: Mali Med Year: 2017 Document type: Article Country of publication: Mali