Myxozoan survey of thicklip grey mullet Chelon labrosus reinforces successful radiation of Myxobolus in mugiliform hosts.

Title: Un inventaire des myxozoaires du mulet lippu Chelon labrosus confirme le rayonnement réussi de Myxobolus chez les hôtes mugiliformes. Abstract: Un inventaire des myxozoaires a été réalisé sur des spécimens de mulets lippus Chelon labrosus (Risso) capturés dans l'estuaire du fleuve Douro, au nord du Portugal. Onze nouvelles espèces, toutes appartenant au genre Myxobolus Bütschli, 1882 (M. abdominalis n. sp., M. aestuarium n. sp., M. caudalis n. sp., M. chelonari n. sp., M. cucurbitiformis n. sp., M. douroensis n. sp., M. intestinicola n. sp., M. invictus n. sp., M. labicola n. sp., M. peritonaei n. sp. et M. pinnula n. sp.) sont décrites sur la base de données microscopiques et moléculaires, confirmant le rayonnement connu de ces myxozoaires chez les mulets. De plus, Myxobolus pupkoi Gupta et al., 2022 est signalé pour la première fois chez C. labrosus, démontrant un nouveau cas de plasticité morphologique entre des isolats géographiques. Nous considérons que les comparaisons moléculaires sont impératives pour la description des Myxobolus infectant les mugiliformes, l'estimation de la distance correspondant en outre à deux des nouveaux Myxobolus spp. avec des types de sphaeractinomyxons précédemment signalés dans un autre estuaire portugais. Cette découverte soutient les sphaeractinomyxons en tant que contreparties spécifiques du cycle de vie de Myxobolus qui infectent les mulets. Les analyses phylogénétiques de l'ADNr 18S ont montré un clade monophylétique de Myxobolidae infectant les mugiliformes, comprenant des lignées robustes d'espèces parasitant les mulets des genres Chelon, Mugil, Crenimugil et Planiliza. L'existence de plusieurs lignées infectant Chelon et Planiliza révèle que les Myxobolidae ont parasité des membres de ces genres plusieurs fois au cours de leur évolution. Enfin, le nombre élevé de séquences de sphaeractinomyxons non appariées incluses dans les lignées infectant Chelon montre clairement que la diversité de Myxobolus hébergée par ce genre reste sous-estimée.