Primary health care and nutrition.

ABSTRACT

Globally, dietary factors are responsible for about one in five deaths. In many low- and middle-income countries different forms of malnutrition (including obesity and undernutrition) can co-exist within the same population. This double burden of malnutrition is placing a disproportional strain on health systems, slowing progress towards universal health coverage (UHC). Poor nutrition also impedes the growth of local economies, ultimately affecting the global economy. In this article, we argue that comprehensive primary health care should be used as a platform to address the double burden of malnutrition. We use a conceptual framework based on human rights and the Astana Declaration on primary health care to examine existing recommendations and propose guidance on how policy-makers and providers of community-oriented primary health care can strengthen the role of nutrition within the UHC agenda. Specifically, we propose four thematic areas for action (i) bridging narratives and strengthening links between the primary health care and the nutrition agenda with nutrition as a human rights issue; (ii) encouraging primary health-care providers to support local multisectoral action on nutrition; (iii) empowering communities and patients to address unhealthy diets; and (iv) ensuring the delivery of high-quality promotive, preventive, curative and rehabilitative nutrition interventions. For each theme we summarize the available strategies, policies and interventions that can be used by primary health-care providers and policy-makers to strengthen nutrition in primary health care and thus the UHC agenda.

Environ un décès sur cinq dans le monde est dû à des facteurs alimentaires. Dans de nombreux pays à faible et moyen revenu, différentes formes de malnutrition (y compris l'obésité et la dénutrition) peuvent coexister au sein d'une même population. Ce double fardeau de malnutrition exerce une pression démesurée sur les systèmes de santé, ralentissant la progression vers une couverture maladie universelle (CMU). Une mauvaise alimentation entrave également la croissance des économies locales, ce qui en fin de compte affecte l'économie mondiale. Dans cet article, nous estimons qu'il est impératif d'utiliser une approche globale des soins de santé primaires comme plateforme pour s'attaquer au double fardeau de la malnutrition. Nous avons employé un cadre conceptuel fondé sur les droits humains et la Déclaration d'Astana sur les soins de santé primaires. D'une part pour examiner les recommandations existantes, et d'autre part pour fournir un éclairage sur la manière dont les législateurs et les prestataires de soins de santé primaires, implantés au niveau communautaire, peuvent renforcer le rôle de la nutrition dans le programme de CMU. Nous proposons plus exactement quatre champs d'action (i) aligner les discours et consolider les liens entre les soins de santé primaires et le programme de nutrition, en intégrant ce dernier dans la thématique des droits humains; (ii) encourager les prestataires de soins de santé primaires à soutenir les initiatives locales multisectorielles portant sur la nutrition; (iii) donner aux patients et aux collectivités le pouvoir de lutter contre l'alimentation déséquilibrée; et enfin, (iv) assurer la mise en œuvre d'interventions de qualité pour la promotion, la prévention, le traitement et la réhabilitation en matière de nutrition. Pour chaque champ d'action, nous résumons les stratégies, politiques et interventions à la disposition des législateurs et prestataires de soins de santé primaires pour renforcer le rôle de la nutrition dans les soins de santé primaires et, par conséquent, le programme de CMU.

RESUMEN

Los factores alimentarios son responsables de aproximadamente una de cada cinco muertes en todo el mundo. Diferentes tipos de malnutrición (incluidas la obesidad y la desnutrición) pueden coexistir en la misma población de muchos países de ingresos bajos y medios. Esta doble carga de la malnutrición está ejerciendo una presión desproporcionada sobre los sistemas sanitarios, lo que ralentiza los progresos hacia la cobertura sanitaria universal (CSU). Además, la mala nutrición dificulta el crecimiento de las economías locales, lo que en última instancia afecta a la economía global. En este artículo, se argumenta que la atención primaria de salud integral se debería utilizar como plataforma para abordar la doble carga de la malnutrición. Se utiliza un marco conceptual basado en los derechos humanos y en la Declaración de Astaná sobre la atención primaria de salud para analizar las recomendaciones existentes y proponer directrices sobre cómo los responsables de formular las políticas y los proveedores de atención primaria de salud orientada a la comunidad pueden fortalecer la función de la nutrición dentro del programa de la CSU. En concreto, se proponen cuatro áreas temáticas de acción (i) narrativas de vinculación y fortalecimiento de los vínculos entre la atención primaria de salud y el programa de nutrición en donde la nutrición sea una cuestión de derechos humanos; (ii) alentar a los proveedores de atención primaria de salud a que apoyen la medida multisectorial local sobre la nutrición; (iii) potenciar a las comunidades y a los pacientes para tratar las dietas poco saludables; y (iv) garantizar la realización de intervenciones de nutrición de alta calidad de tipo promocional, preventivo, curativo y de rehabilitación. Para cada tema se resumen las estrategias, políticas e intervenciones disponibles que los proveedores de atención primaria de salud y los responsables de formular las políticas pueden utilizar para fortalecer la nutrición en la atención primaria de salud y, por consiguiente, el programa de la CSU.