A practical agenda for incorporating trust into pandemic preparedness and response.

ABSTRACT

Despite widespread acknowledgement that trust is important in a pandemic, few concrete proposals exist on how to incorporate trust into preparing for the next health crisis. One reason is that building trust is rightly perceived as slow and challenging. Although trust in public institutions and one another is essential in preparing for a pandemic, countries should plan for the possibility that efforts to instil or restore trust may fail. Incorporating trust into pandemic preparedness means acknowledging that polarization, partisanship and misinformation may persist and engaging with communities as they currently are, not as we would wish them to be. This paper presents a practical policy agenda for incorporating mistrust as a risk factor in pandemic preparedness and response planning. We propose two sets of evidence-based strategies (i) strategies for ensuring the trust that already exists in a community is sustained during a crisis, such as mitigating pandemic fatigue by health interventions and honest and transparent sense-making communication; and (ii) strategies for promoting cooperation in communities where people mistrust their governments and neighbours, sometimes for legitimate, historical reasons. Where there is mistrust, pandemic preparedness and responses must rely less on coercion and more on tailoring local policies and building partnerships with community institutions and leaders to help people overcome difficulties they encounter in cooperating with public health guidance. The regular monitoring of interpersonal and government trust at national and local levels is a way of enabling this context-specific pandemic preparedness and response planning.

Bien qu'il soit largement admis que la confiance est un facteur crucial lors d'une pandémie, peu de propositions concrètes ont été formulées quant aux modalités de son intégration dans la préparation aux prochaines crises sanitaires. L'une des raisons tient au fait qu'établir la confiance est considéré, à juste titre, comme un processus lent et complexe. La confiance mutuelle et celle placée dans les institutions publiques est essentielle dans la préparation aux pandémies, les pays devraient donc tenir compte de la possibilité que leurs efforts pour instaurer ou restaurer cette confiance échouent. Intégrer ce facteur dans la préparation aux pandémies signifie reconnaître que la polarisation, la partialité et la désinformation sont susceptibles de persister. Cela signifie aussi travailler avec les communautés telles qu'elles sont actuellement, et non telles que nous souhaiterions qu'elles soient. Le présent document dévoile un programme politique concret visant à inclure la méfiance comme facteur de risque dans la planification des mesures de préparation et de riposte aux pandémies. Nous suggérons deux types de stratégies fondées sur des données factuelles (i) des stratégies visant à préserver la confiance préexistante au sein d'une communauté durant une crise, notamment en luttant contre la lassitude face aux pandémies par le biais d'interventions de santé et d'une communication honnête, transparente et sensée; mais aussi (ii) des stratégies qui favorisent la coopération dans les communautés dont les membres se méfient de leur gouvernement et de leurs voisins, parfois pour des raisons historiques légitimes. Lorsque des doutes subsistent, les mesures de préparation et de riposte aux pandémies doivent éviter de recourir à la contrainte et privilégier des politiques locales adaptées ainsi que des partenariats avec les responsables et les institutions de la communauté, afin d'aider les gens à surmonter les difficultés qu'ils rencontrent vis-à-vis des directives de santé publique. Un suivi régulier de la confiance envers les autres et les autorités à l'échelle régionale et nationale permet de planifier une préparation et une riposte spécifiques face aux pandémies.

RESUMEN

A pesar del reconocimiento generalizado de que la confianza es importante en una pandemia, existen pocas propuestas concretas sobre cómo incorporarla a la preparación para la próxima crisis sanitaria. Uno de los motivos es que generar confianza se percibe, con razón, como algo lento y difícil. Aunque la confianza en las instituciones públicas y en los demás es esencial en la preparación para una pandemia, los países deben prever la posibilidad de que fracasen los esfuerzos por infundir o restablecer la confianza. Incorporar la confianza a la preparación ante una pandemia significa reconocer que la polarización, el partidismo y la desinformación pueden persistir y comprometerse con las comunidades tal y como son actualmente, no como desearíamos que fueran. Este documento presenta una agenda política práctica para incorporar la desconfianza como factor de riesgo en la planificación de la preparación y respuesta ante una pandemia. Proponemos dos conjuntos de estrategias basadas en la evidencia (i) estrategias para garantizar que la confianza que ya existe en una comunidad se mantenga durante una crisis, como mitigar la fatiga pandémica mediante intervenciones sanitarias y una comunicación honesta y transparente que haga entrar en razón; y (ii) estrategias para promover la cooperación en comunidades donde las personas desconfían de sus gobiernos y vecinos, a veces por razones legítimas e históricas. Cuando hay desconfianza, la preparación y las respuestas ante una pandemia se deben basar menos en la coerción y más en la adaptación de las políticas locales y la creación de asociaciones con las instituciones y los líderes de la comunidad para ayudar a las personas a superar las dificultades que encuentran en la cooperación con las orientaciones de salud pública. El seguimiento periódico de la confianza interpersonal y gubernamental a nivel nacional y local es una forma de hacer posible esta planificación de la preparación y respuesta ante una pandemia específica para cada contexto.