RESUMO
INTRODUCTION: Childhood type 1 diabetes (T1D) is a chronic condition with serious repercussions on both the quality of life of the child and the family. Insulin therapy is the cornerstone of optimal blood sugar control. The main objective of our study was to assess the level of knowledge of physicians about insulin therapy in diabetes. METHODS: This was a multicenter survey over a period of 5 months (from March 5 to August 2, 2018). It took place in five reference university hospital centers in the Dakar region. RESULT: The number of doctors interviewed in our study was 82, 47.6% of whom were confirmed pediatricians or pediatricians in the process of specialization. The number of years of experience in the field of diabetes was on average 3 years. Fast-acting regular insulins were recommended by 75.6% of doctors and mixtures of insulin (intermediate and rapid-acting) by 50% of doctors. Overall, 91% of doctors recommend a variation in insulin injection sites. The "basal bolus" treatment regimen with insulin analogs was recommended by 50% of doctors, while 31.7% recommended it with human insulin. Regarding adapting insulin doses for leisure and sports activities, more than half (54.9%) of the doctors had to reduce the doses. CONCLUSION: This study enabled us to assess the level of knowledge of insulin therapy among doctors caring for children with diabetes in Senegal, which proved to be limited. We recommend the reinforcement and follow-up of training on the management of T1D for providers at the different facilities.
Assuntos
Diabetes Mellitus Tipo 1/tratamento farmacológico , Conhecimentos, Atitudes e Prática em Saúde , Hipoglicemiantes/uso terapêutico , Insulina/uso terapêutico , Pediatras , Qualidade de Vida , Adulto , Criança , Diabetes Mellitus Tipo 1/epidemiologia , Diabetes Mellitus Tipo 1/psicologia , Feminino , Hemoglobinas Glicadas/análise , Pesquisas sobre Atenção à Saúde , Humanos , Hipoglicemiantes/administração & dosagem , Insulina/administração & dosagem , Masculino , Pessoa de Meia-Idade , Senegal/epidemiologia , Inquéritos e Questionários , Resultado do TratamentoRESUMO
Introduction : La mortalité infantile notamment la mortalité infanto-juvénile demeure encore élevée en Afrique sub-saharienne malgré une baisse considérable. Les objectifs de notre étude étaient d'évaluer la mortalité hospitalière globale et spécifique en fonction des tranches d'âge (nouveau-né, enfants de moins de 5 ans et enfants âgés de 5 ans et plus) et d'identifier les principaux facteurs de mortalité dans ces différents âges. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et analytique allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015. Elle portait sur l'exploitation des registres de consultation, d'hospitalisation et sur l'analyse des dossiers des enfants décédés âgés de 0 à 15 ans Résultats : Durant l'année 2015, le service avait enregistré 6487 consultations et le nombre d'hospitalisations s'élevait à 2458 enfants. Le nombre de décès enregistré était de 212, mais seuls 193 dossiers d'enfants décédés ont été colligés, le reste des dossiers n'a pas été retrouvés. La mortalité hospitalière globale était de 8,6% et la mortalité spécifique en fonction des tranches d'âge montrait une surmortalité néonatale de 13,9%, une mortalité infanto-juvénile de 8,6% et une mortalité chez les enfants de plus de 5 ans de 3,5%. Les facteurs de mortalité chez les nouveau-nés étaient dominés par la prématurité 32,5%, suivie par la Souffrance Néonatale (SNN) 27,1% et les infections néonatales (INN) 22,4%. Chez les enfants d'un mois à 5 ans, les facteurs de mortalité prédominants étaient la Malnutrition Aiguë Sévère (MAS) compliquée 30%, les Infections Respiratoires Aiguës (IRA) 30% et les méningites purulentes 14%. Conclusion : La réduction de la mortalité néonatale et infanto-juvénile dans notre contexte doit passer par le recrutement en personnels qualifiés (pédiatres, obstétriciens, sages-femmes ), la création d'unité de néonatologie au niveau des EPS de niveau 1, le relèvement du plateau technique des structures hospitalières et la lutte contre la pauvreté et l'amélioration du niveau de vie des populations
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Causas de Morte , Criança , Criança Hospitalizada , Pré-Escolar , Mortalidade Infantil , Recém-NascidoRESUMO
Le Syndrome d'Activation Macrophagique (SAM) est défini comme la traduction clinico-biologique d'une prolifération et d'une activation non-spécifique des macrophages du système réticulo-histiocytaire avec phagocytose des éléments figurés du sang. Nous rapportons 5 cas de SAM secondaires chez des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie de l'hôpital Aristide le Dantec entre août 2015 et avril 2016. Il s'agissait de 3 filles et 2 garçons âgés de 7 ans à 14 ans. Cliniquement, la fièvre, l'altération de l'état général et la splénomégalie étaient constantes. Quatre patients ont présenté des adénopathies et chez 2 patients une hépatomégalie a été retrouvée. Au niveau de l'hémogramme, l'anémie était constante, la thrombopénie et la leuco-neutropénie étaient retrouvées chez 3 patients et le frottis sanguin révélait 36% de blastes chez un patient. L'hémophagocytose médullaire était retrouvée chez tous les patients, l'hyper ferritinémie était constante et chez trois patients une hypertriglycéridémie avec un taux élevé de lactate déshydrogénase (LDH) ont été notés. Le diagnostic était surtout guidé par le médullogramme et basé sur les critères de l'hemophagocytic histiocytosis et les étiologies étaient infectieuses et néoplasiques. Chez trois patients, le SAM était d'origine infectieuse et les germes retrouvés étaient le Streptococcus, l'Escherichia coli et le Mycobacterium tuberculosis alors que les deux autres cas étaient d'origines néoplasiques secondaires à une leucémie aiguë myéloïde et à un lymphome hodgkinien. Le traitement était basé sur l'antibiothérapie (cas 1 et 2), les antituberculeux (cas 3) et la chimiothérapie (cas 4 et 5). L'évolution était favorable chez tous nos patients
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Criança , Pacientes Internados , Síndrome de Ativação Macrofágica/diagnóstico , Síndrome de Ativação Macrofágica/tratamento farmacológico , Síndrome de Ativação Macrofágica/etiologia , SenegalRESUMO
L'intoxication au monoxyde de carbone (CO) est un accident grave et potentiellement mortel, d'origines domestique ou professionnelle. Elle est encore fréquente dans les pays en voie de développement, favorisée par l'utilisation du charbon de bois comme combustible domestique. Nous rapportons une histoire d'intoxication collective familiale dramatique, survenue dans une petite famille de cinq membres, habitant la banlieue dakaroise. Le jour de l'intoxication, toute la famille avait dormi dans la même chambre, chauffée par un fourneau avec du charbon mal consumé, portes et fenêtres fermées. La mère était la première à se réveiller au petit matin, avec des céphalées et des vomissements transitoires. Le père et la benjamine de 12 mois, qui étaient couchés en hauteur sur un lit, avaient été retrouvés décédés. La carboxyhémoglobinémie post-mortem était élevée pour les deux (23,3% pour le père et 50,8% pour la fille). Les garçons, âgés de 4 et 5 ans, qui avaient dormi par terre avec la maman, avaient survécu, mais avaient présenté une symptomatologie neurologique (troubles de la conscience, irritabilité) et digestive (vomissements, cytolyse hépatique) avec une alcalose respiratoire.Ce drame familial est une preuve que l'intoxication au CO est une réalité au Sénégal, car les risques liés à la mauvaise utilisation du charbon sont encore largement méconnus par les populations. Des campagnes de sensibilisation doivent être organisées pour prévenir ces accidents graves. Les conditions d'habitat des populations doivent aussi être améliorées
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Intoxicação por Monóxido de Carbono/complicações , Carvão Vegetal , SenegalRESUMO
Introduction : La maladie de Caroli est une maladie hépato-biliaire d'origine génétique rarement diagnostiquée en pédiatrie. Nous en rapportons un cas observé au service de néonatologie du centre hospitalier Abass Ndao de Dakar. Observation : Il s'agissait d'un nourrisson de 6 mois, de sexe féminin, hospitalisé pour une cholestase évoluant depuis la période néonatale. Une notion de consanguinité était notée chez les parents. L'échographie abdominale et l'IRM ont permis de confirmer le diagnostic de maladie de Caroli en montrant une dilatation kystique des voies biliaires intra-hépatiques. L'évolution a été défavorable chez notre patiente qui est décédée à domicile dans un tableau de sepsis sévère et d'hémorragie.Conclusion : La maladie de Caroli est une des affections à ne pas méconnaître devant une cholestase du nourrisson
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Centros Médicos Acadêmicos , Doença de Caroli , Diagnóstico Precoce , Neonatologia , SenegalRESUMO
Introduction : L'Arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) est un évènement fréquent dans les services d'urgences et de réanimation pédiatrique. Bien que de nombreuses données soient rapportées dans plusieurs régions du monde, peu sont disponibles en Afrique subsaharienne. L'objectif de cette étude était d'évaluer les aspects épidémiologiques, thérapeutiques et le pronostic des enfants victimes d'ACR au CNHEAR.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective sur 1 an, concernant les enfants âgés de 0 à 15 ans, ayant présenté un ACR et bénéficié de manÅuvres de réanimation au CNHEAR. Les données ont été saisies et analysées avec le logiciel Epi info 3.5.4 et SPSS 24.0. Résultats : Cent-soixante-dix-neuf (179) cas d'ACR ont été enregistrés. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la fièvre et la détresse respiratoire (38,5% chacun). Le délai de consultation moyen était de 3,5 jours. Quarante-neuf virgule sept pour cent (49,7%) avaient consulté dans une structure périphérique avant d'atteindre le niveau central et 13,9% étaient transportés par un transport médicalisé. Les principales circonstances ayant conduit à l'ACR étaient la détresse respiratoire (45,2%), la défaillance hémodynamique (48,7%), et les troubles métaboliques (19,6%). Les pathologies sous- jacentes étaient dominées par le sepsis 20,1%. Au plan thérapeutique, 71,5% avaient eu un massage cardiaque externe. Au décours de la réanimation initiale, le retour à une activité cardio-circulatoire spontanée était de 60,9%. L'évolution secondaire était marquée par la récidive de l'ACR chez 71,6% et finalement le décès de 85,3%. Au final, sur les 179 enfants ayant fait un ACR et bénéficié d'une réanimation, 16 (8,9%) ont survécu et ont été suivis en ambulatoire.Conclusion : La survie après ACR pédiatrique au Sénégal est faible. Des efforts importants restent à faire, notamment une amélioration des ressources matérielles ainsi que des compétences et la formation continue des praticiens en vue d'une meilleure prise en charge des enfants gravement malades
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Criança , Parada Cardíaca/epidemiologia , Parada Cardíaca/terapia , Senegal , Resultado do TratamentoRESUMO
Introduction : Le Prune Belly Syndrome (PBS) (ou syndrome d'Eagle-Barrett) est une affection congénitale rare qui touche principalement les garçons. Il est caractérisé par la triade classique aplasie musculaire de la paroi abdominale antérieure, cryptorchidie bilatérale ou agénésie des testicules chez le garçon et malformation des voies urinaires.Observation : Il s'agissait d'un garçon de deux mois admis pour investigation d'une anomalie de la paroi abdominale antérieure constatée depuis la naissance. L'examen physique avait permis de retrouver une aplasie de la musculature abdominale avec un abdomen distendu flasque et étalé, une peau fripée faisant apparaitre l'empreinte des anses intestinales. Au niveau génital il y avait un hypospadias balano-prépucial avec un prépuce en chapeau de gendarme, une cryptorchidie bilatérale. L'échographie abdomino-pelvienne avait montré une mégavessie, une urétéro-hydronéphrose bilatérale et une absence de visibilité des testicules. L'urétro-cystographie rétrograde était normale. Le reste du bilan malformatif était normal.Conclusion : Le PBS reste une affection congénitale rare. Les formes avec absence de manifestations extra-urinaires sont de bon pronostic
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Criptorquidismo , Lactente , Masculino , Condições Patológicas, Sinais e Sintomas , Síndrome do Abdome em Ameixa Seca , SenegalRESUMO
Objectifs : Décrire les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif de la co-infection tuberculose-VIH au Centre National d'Enfants Albert Royer (CHNEAR) de Dakar. Patients et méthode : Etude rétrospective, analytique et descriptive menée du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2014. Tous les enfants âgés de 0 à 15 ans co-infectés par le VIH et tuberculose étaient inclus au CHNEAR. Les antécédents, les facteurs de risque, les données cliniques, bactériologiques et évolutives ont été recueillis et analysés grâce au logiciel SPSS version 16 (test du Chi2 : p < 0,05 était considérée comme statistiquement significative).Résultats : Un total de 99 cas de co-infection tuberculose-VIH ont été colligés parmi les 705 enfants infectés par le VIH au CHNEAR (soit une de fréquence de 14%). L'âge moyen des enfants était de 6,8 ans. Le sex-ratio de 1.3 était en faveur des garçons. La majorité (60,2%) des enfants étaient orphelins d'au moins un parent. Un contage tuberculeux était retrouvé chez 26 enfants. Les principaux terrains retrouvés étaient la malnutrition dans 48 cas, la dermatose dans 32 cas, la candidose dans 18 cas, l'otite dans 13 cas, la gastro-entérite aiguë dans 6 cas, la pneumonie dans 4 cas et la drépanocytose A/S dans 3 cas. La localisation pulmonaire était la plus fréquente dans 67 cas, suivie des atteintes ganglionnaires dans 28 cas et abdominales dans 11 cas et des formes multifocales dans 9 cas. La recherche de bacille acido-alcoolo-résistant était positive dans 15,5%. Tous les patients avaient bénéficié d'un traitement (antituberculeux, antirétroviraux (ARV), prophylaxie au cotrimoxazole). La létalité était de 16,2%. Les principaux facteurs de risque de décès retrouvés étaient l'âge (p = 0,0278), le sexe (p = 0.0018), et la localisation de la tuberculose (p = 0,0170). Conclusion : La co-infection tuberculose-VIH est très fréquente chez l'enfant au Sénégal, ceci malgré un accès gratuit aux ARV. Nous recommandons une vulgarisation de la chimioprophylaxie à l'isoniazide chez les enfants infectés par le VIH
Assuntos
Quimioprevenção , Coinfecção/epidemiologia , Senegal , Tuberculose PulmonarRESUMO
Introduction : La drépanocytose est une maladie héréditaire autosomique récessive de l'hémoglobine. C'est l'hémoglobinopathie la plus répandue dans le monde. Elle touche particulièrement l'Afrique subsaharienne. Sa révélation est souvent précoce chez le jeune nourrisson et son évolution chronique est émaillée de complications altérant la qualité de vie.Objectif : Caractériser le profil clinique et évolutif des enfants suivis pour syndrome drépanocytaire majeur, afin d'améliorer leur qualité de vie et de prolonger leur survie.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive ayant concerné tous les patients suivis dans notre service pour une drépanocytose du 1er janvier 2010 au 31 avril 2015.Résultats : Cent trente-huit patients étaient suivis avec un sex-ratio (H/F) de 1,42, un âge moyen de 8,26 ans (DS = 4,06). La majorité provenait de Dakar (65,1%) suivie de la région de Diourbel, puis de Matam avec respectivement 10,3% et 8,7% des cas. Les aînés étaient plus représentés avec 35,8% des cas et la fratrie moyenne était de 3,4 enfants par famille (DS 2,09). Une consanguinité parentale était retrouvée dans 50% et concernait le premier degré dans 46,7% des cas. L'âge moyen au diagnostic était de 52,61 mois (DS 39,8). Les circonstances de découverte étaient dominées par les douleurs ostéo-articulaires (34,8%), le syndrome pieds-mains (14,5%) et l'anémie (10,2%). A l'admission, 62,9% des patients avaient un index de masse corporelle insuffisant par rapport à l'âge. Trois types de profil d'hémoglobine ont été retrouvés : SS (94,7%), SC (4,5%) et un cas de S bêta thalassémie. Le traitement était essentiellement une supplémentation en acide folique (98,6%) et en fer (20,4%) et seulement deux patients étaient sous hydroxyurée.Une antibioprophylaxie par la pénicilline V orale était administrée dans 74,1% des cas. Pendant les phases de crises, la prise en charge était basée sur les antalgiques (81,9%), l'hydratation avec des solutés glucosés 5% (71%), des antibiotiques surtout les bêtalactamines et les quinolones (60,9%), la transfusion (30,4%) et la chirurgie (1,7%). Les complications étaient la crise vaso-occlusive (83,3%), les infections (54,3%) et la déglobulisation aiguë (26,1%). Un décès était noté. Les perdus de vue concernaient 41,7% des cas.Conclusion : Les complications de la drépanocytose chez l'enfant restent dominées par les crises vaso-occlusives et les infections. Il est alors capital de mettre l'accent sur la prévention primaire et secondaire afin d'améliorer la qualité de vie de ces patients